Tirage numérique collé sur aluminium

                                                           Refiguration-Self Hybridation, [pic 1]

                                                              Date de prise de vue:1998,

                                                 Procédé: aluminium, épreuve cibachrome

                                                   Tirage numérique collé sur aluminium,

                                                                     Hauteur:1m67

                                                                     Largeur:1m17

                                  XX ème siècle – période contemporaine de 1914 à nos jours.

 Mireille Suzanne Francette Porte est une artiste plasticienne française qui vit et travaille entre Paris, New York et Los Angeles.

Orlan est une artiste s'exprimant à travers différents supports: peinture, sculpture, installations, performances, photographie, images numériques, biotechnologie. C'est une des artistes françaises de l'art corporel les plus connues du grand public en France et à l'étranger. Son œuvre se situe dans divers contextes provocateurs.

Dès les années 1960, Orlan interroge le statut du corps et les pressions politiques, religieuses, sociales qui s'y inscrivent. Son travail dénonce la violence faite aux corps et en particulier aux corps des femmes, et s'engage ainsi dans un combat féministe.

A l’aide de la chirurgie esthétique elle transforme son corps et son visage, on assiste à une métamorphose du corps et du visage de l’artiste. Elle crée ainsi «l’art charnel» qui est une manière de revisiter à travers son corps, devenu sculpture, différentes formes de beauté.

 Cette œuvre fait partie de la série Self-hybridations (1998-2002). Ce sont des images numériques mettant en scène l'artiste dans des métamorphoses physiques (virtuelles cette fois-ci) inspirées des canons de beauté d'autres civilisations. A l'aide de procédés informatiques,
Dans sa série Self Hybridations (1998), Orlan retravaille les parures indiennes et mayas et numérise sa tête, se grime.
Dans cette série, l’artiste opère une double mutation à son physique : en plus de la chirurgie esthétique, elle modifie son apparence grâce à la numérisation.

L'élément pré-dominant sur cette œuvre est incontestablement le portrait d'une femme de profil en l’occurrence celui d'Orlan. Il nous est présenté de profil légèrement de trois quart. On note trois couleur dominante qui sont les couleurs primaire : rouge, bleu et jaune (doré).

Ce portrait couleur or produit un effet de contraste avec le fond (bleu) de l’œuvre. On remarque bien un effet de découpage autour du visage et on peut aussi remarqué un mélange de matière au sein de l’œuvre , le portrait apparaît comme un buste de statue avec des effets de brillance à certains endroits, les cheveux paraissent collé par dessus (effet de découpage). Le fond bleu et mat fait ressortir la matière doré.

Ce portrait d'Orlan mis en scène par l'auteur lui-même nous montre une femme regardant légèrement vers le haut avec un crane déformé et agrandit . Notre œil est immédiatement attiré par le regard absorbé du personnage qui semble regardé quelque chose au loin.

On peut voir sur cette représentation d'Orlan que certaines modification physique on été créée avec par exemple l’allongement du crane par exemple. ORLAN transforme son image  se rapprochant des traditions culturelles pré-colombiennes (comme la déformation du crâne des Mayas), africaines et amérindiennes. Elle utilise les critères de beauté des Mayas et des Olméques. On peut voir ici très nettement qu’elle allonge son crâne, par la numérisation.