Barrière de la langue
Étude de cas : Barrière de la langue. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Leahnrqs • 16 Mars 2024 • Étude de cas • 994 Mots (4 Pages) • 230 Vues
J’arrive dans le service aux alentours de 6h45. Après les transmissions avec l’équipe
de nuit, j’effectue la planification pour les patients que je vais prendre en charge dans
la journée. Je commence donc le tour et arrive à la chambre 61 :
- « Bonjour Marie, Bonjour maman comment allez-vous ce matin ? »
Les deux me sourient.
- « Je viens pour vous expliquer le nouveau traitement de Marie pour l’asthme, la
Flixotide »
- « D’accord » me répond la maman
Je commence donc à expliquer que la flixotide est un traitement de fond de l’asthme
qui contient un corticoïde d’action anti inflammatoire marqué sur les muqueuses des
bronches notamment. J’explique ensuite le mode d’administration c’est-à-dire 2
bouffées matin et soir dans une chambre d’inhalation, avec 10 respirations
(inspiration + expiration) par bouffées.
Je demande ensuite à la maman si elle a bien compris ce que je venais de lui
expliquer, elle me répond que non.
Je lui montre ensuite son téléphone et lui propose donc d’appeler quelqu’un de sa
famille comprenant le français afin qu’il puisse traduire ce que je lui explique. Une
fois cela terminé, je prends le temps de bien montrer à la maman comment réaliser
correctement les bouffées, en faisant tous les gestes nécessaires. Une fois cela
terminé je la laisse réaliser les bouffées sur Marie afin de m’assurer qu’elle le fasse
correctement.
II / Ressenti personnel
Face à cette situation je me suis tout d’abord senti impuissante car face à
l’incompréhension de la maman quant à l’explication du traitement je n’avais pas
beaucoup de moyens de me faire comprendre hormis le fait de faire appel à un
« interprète ». Une fois cela fait, la situation s’est en quelque sorte débloqué étant
donné que la maman comprenait plus les raisons de ma venu et les intérêts du
traitement pour sa fille.
III / Questionnement
Cette situation m’a amené à un questionnement. Tout d’abord je me suis demandé
quelle était la base de la communication entre un soignant et une personne
soignée ? Puis comment faire en sorte de s’adapter lorsque la barrière de la langue
est présente. Et enfin quoi la barrière de la langue pouvait-elle influencer la qualité
des soins ?
IV / Analyse
Pour commencer la communication verbale constitue une sorte de base à toute
explication.
La communication peut être définie selon Anzieu.D psychanalyste comme étant
L'ensemble des processus physiques et psychologiques par lesquels s'effectue
l'opération de mise en relation d'une ou plusieurs personnes avec une ou plusieurs
personnes, en vue d'atteindre certains objectifs.» À travers cette définition nous 1
pouvons comprendre que la communication va nécessiter plusieurs facteurs. Tout
d’abord il faudra au minimums deux personnes afin qu’une communication puisse
avoir lieu (une personne va émettre un message et la seconde personne va le
recevoir).
La communication verbale quant à elle est « l'ensemble des éléments linguistiques
transmis par la voix » Nous pouvons donc comprendre à travers cette définition que 2
la communication verbale est celle mise en jeu lors d’échanges, d’explications … aux
patients en utilisant des mots transmit par notre voix.
Mais la communication verbale entre soignant-soigné va avoir une sorte de limite.
Quand les deux personnes ne parlent pas la même langue, cette communication va
s’avérer plus complexe.
À partir de ce moment la il faudra donc adapter notre communication afin que la prise
en charge du patient se déroule le mieux possible. Plusieurs façons s’offrent à tous
pour tenter d’adapter les choses. Nous pouvons tout d’abord essayer de faire appel à
un interprète mais cela n’est pas toujours facile. Dans mon cas j’ai eu de la chance
étant donné que la famille de ma patiente au téléphone comprenait un minimum le
français. Cela m’a donc permis d’expliquer clairement ce que j’allais faire à la
personne au téléphone
...