Comment donner le gout de la lecture aux enfants
Documents Gratuits : Comment donner le gout de la lecture aux enfants. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresr de lire. L’auteur met en avant quelques perspectives des animations de lecture, comme la lecture à travers le jeu ou à travers des responsabilités sociales. Ce point de vue est partagé par la Liliane Pelletier dans le dernier texte : " Comment donner le gout de lire" car pour elle, il ne faut pas contraindre l’enfant à la lecture mais plutôt créer une familiarité avec les livres pour ne pas en avoir peur.
Au cours de cette analyse, et aux vues de ses trois textes, nous verrons quelles sont les différentes possibilités ayant pour but de susciter le goût de lire chez les enfants. Tout d’abord on abordera les différentes manières de stimuler la motivation des enfants avec la mise en place de différents dispositifs pour leur donner envie de lire. Puis, on évoquera comment éviter ce qui peut être source de difficulté de compréhension ou d’interprétation afin de permettre la rencontre singulière du texte et de l’élève.
Le goût de lire peut emprunter de nombreuses voix : les albums, les contes, la BD ou même la poésie. Christian Poslaniec part du principe qu'on a le savoir-lire de ses lectures et qu’il est nécessaire de faire découvrir aux enfants toutes ces sortes de textes. D'où la nécessité des animations, proposées par des bibliothécaires ou des associations, autour du livre pour faire découvrir le "plaisir de lire" pour donner le "goût de lire". Mais pour lui, une animation lecture, a peu de chance d’être efficace si elle ne s’inscrit pas dans la durée. De plus, pour certains enfants, l’envie de lire naîtra de différents centres d’intérêts comme par exemple le plaisir du jeu. Et, le jeu à travers la lecture est aussi un aspect très important car il peut amener des faibles lecteurs à susciter leur curiosité et leur faire rencontrer le livre par le jeu. Ainsi, lire pour récolter quelque chose est une manière de découvrir le plaisir de la lecture. Il en est de même pour une lecture sous différents angles, ce qui permet aux enfants de s’approprier le livre.
Par ailleurs, pour Christiant Poslaniec, la lecture c’est quelque chose de très intime. Le rapport qui s’établit entre le lecteur, le texte et l’auteur est unique. Chaque lecture est personnelle. Pour Catherine Tauveron, il est nécessaire d’augmenter les modes d’accès aux livres, de construire des repères dans les auteurs, les genres ou les collections et elle recommande de développer l’attention esthétique des textes ca le lecteur pourrait passer à côté d’un récit ayant parfois une visée symbolique.
Pour Liliane Pelletier, la diversité des supports et des thèmes est aussi très importante dans le sens certains peuvent paraître pertinents et compréhensibles pour certains alors qu’ils seront totalement vides de sens pour d’autres. Des animations responsabilisantes peuvent aussi sensibiliser les enfants au plaisir de lire en les impliquant comme par exemple par la demande d’un libraire ou même, comme le raconte Poslaniec : lire aux plus petits est un défit pour certains mais qui pourra les initier à ce goût pour la lecture.
Liliane Pelletier met en avant, qu’il ne faut négliger aucune piste, aucun moment pour lire, que les enfants peuvent lire en toute occasions, Effectivement, l’idée est que le principe de base serait déjà de ne pas contraindre les enfants à lire, notamment quand elle reprend les propos de Daniel Pennac qui défend la "lecture-cadeau", la lecture gratuite et sans contrepartie. Les trois auteurs se rejoignent sur le fait que la lecture obligatoire peut être source de difficultés de compréhension ou d’interprétation et ce notamment dans les pratiques éducatives des enseignants. Enfermer un livre dans un cadre, avec une analyse imposée, c’est prendre le risque de dégouter l’enfant de la lecture. Tout d’abord, préparer l'enfant à lire, c'est donc développer chez lui ces compétences sans le mettre directement face à l'écrit. Si les enseignants enlevaient les contraintes en s’appuyant sur les propositions des élèves pour relancer le travail sans imposer leurs propres interprétations de lecture, cela pourrait peut être permettre à l’élève d’avoir une rencontre singulière avec le texte.
Pour Catherine Tauveron, la lecture littéraire a eu, pour principe, de négliger le savoir ou l’émotion pour privilégier les problèmes spécifiquement littéraires, lesquels concernent plus la forme que le message. Dans cette perspective, le plaisir littéraire découle de la capacité à comprendre le texte, soit à en déjouer les ruses et les pièges et pour elle l’émotion en est donc censurée. Pour elle, la solution pourrait être d’essayer de déchiffrer les mots d’un texte et en même temps essayer de le comprendre plutôt que de découper ceci et ainsi bien reconnaitre et utiliser
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