Décoration d'intérieur
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Les Français font preuve depuis quelques années d’un véritable engouement pour la décoration et l’aménagement. L’apparition de nouvelles enseignes comme Maison Milady ou Zoé Confetti confirme cet intérêt grandissant pour ce domaine. Désormais, la volonté de recréer, chez soi, un espace intime associant bien être et confort, s’attache parallèlement à la découverte des nouvelles idées déco. Pour satisfaire leurs choix, les consommateurs souhaitent avant tout découvrir des espaces propices à l’inspiration. En recréant des circuits « découverte » dans les allées des magasins, Fly et Ikéa proposent une mise en valeur des dernières orientations. Les produits sont présentés par pièce (chambres, cuisine, salon…) et mis en scène avec des éléments accessoires comme les ustensiles de cuisine, les tapis ou les luminaires. Un moyen de proposer aux consommateurs des idées et des thèmes surfant sur les courants et les nouveautés. Cette demande a provoqué le rapprochement de certaines enseignes comme Atmosphère et Pier Impor jusqu’à uniquement axés sur l’immobilier ou les objets décoratifs.
De nouvelles exigences
Cependant, les difficultés économiques provoquées par la crise financière poussent les clients à réfléchir davantage lors de ces achats qui ne sont pas toujours considérés comme prioritaires. Les coups de cœur sont moins fréquents et les consommateurs s’attachent désormais à comparer qualité, prix et services. La recherche de prestations complémentaires est valorisée (livraisons, conseils, installation…) ainsi que l’achat considéré comme local dans un magasin de proximité. Le développement et la généralisation d’Internet et des blogs décoration, leur permettent d’élargir leur champ de recherche à des enseignes low-cost plus abordables. Enfin, l’attrait associé à la nécessité économique de réaliser certains travaux, soi-même, a poussé les consommateurs à devenir bricoleurs. Cette activité qui n’est plus désormais réservée aux hommes s’est généralisée et les magasins spécialisés comme Bricorama ou Leroy Merlin se maintiennent bien sur le marché.
Les Parisiens sont nombreux à profiter de leurs vacances pour venir dénicher la propriété de leurs rêves dans la région. Les agences immobilières ne s'en plaignent pas.
« En ce moment, environ 70 % de nos dossiers sont achetés par des Parisiens », note Romain Trottel, de l'agence Les Arcades, à Rochebonne. Même son de cloche chez les autres agents malouins : les vacances des Parisiens sont une bonne période pour les ventes.
Selon Xavier Etraves, de l'agence Douar-Mor, située dans le même secteur, « le rush se fera durant les vacances de Pâques. Pour l'instant, on est encore dans la période des sports d'hiver ». « Par contre, ajoute-t-il, confiant, on a beaucoup d'appels pour annoncer leur prochaine venue. »
Atouts : pouvoir d'achat et authenticité
Grandes plages, riche vie associative, bientôt une médiathèque, sans oublier le TGV qui reliera Paris et Saint-Malo en 2 h 15 en 2015... Les atouts de la ville sont nombreux. Les acheteurs parisiens, souvent attirés par des origines familiales ou une visite qui les avait charmés, apprécient aussi l'authenticité de la région. Pour Romain Trottel, « l'aspect naturel de Dinard et Saint-Malo est un atout majeur en comparaison de La Baule, trop bétonnée, ou encore Deauville, surfaite selon plusieurs ».
Le prix est aussi un argument de taille. « À Paris, le mètre carré peut s'élever à 15 000 €. Faites le calcul, pour un appartement... Ici, pour le même prix, vous pouvez acheter une propriété sur le bord de mer, vante William Pillon, de l'agence Giboire, à Saint-Servan. Ils ont un pouvoir d'achat nettement supérieur quand ils arrivent ici, ce qui fait un solde migratoire en notre faveur. »
Une bonne conjoncture
Les agences sont unanimes : les effets de la crise sont négligeables. L'intérêt ne se dément pas, particulièrement pour des secteurs convoités comme Rochebonne, Rotheneuf et Courtoisville. Pour William Pillon, « l'immobilier traditionnel se stabilise. Et pour les biens haut de gamme, il n'y a aucun changement. »
Même l'élection présidentielle semble avoir autant de conséquences sur les ventes. « Le climat électoral a un petit effet, affirme Romain Trottel. Les gens ne savent pas trop ce qui se passera au niveau de la fiscalité. » Son agence, dont la clientèle parisienne est surtout constituée de jeunes familles, remarque toutefois « de plus en plus de location à la semaine et à l'année. C'est plus sécurisant. » Chose certaine, après de bonnes années au niveau des ventes, les agences sont confiantes pour les mois à venir.
* des revenus des ménages bretons
Disparités territoriales des revenus des ménages bretons
Catherine Quesson
Résumé
En 2007, le revenu médian par Unité de Consommation (UC) en Bretagne est de 17 248 €, ce qui la place au 6e rang des régions françaises. Si les inégalités de revenus sont moins fortes en Bretagne qu'en France de province, elles sont plus marquées dans les villes-centres où se côtoient des populations pauvres et des populations riches. C'est en périphérie des grandes villes bretonnes que les revenus médians sont les plus élevés. Plus on s'éloigne des villes-centres, plus les ménages sont modestes avec une prédominance des familles avec enfants. Quant aux retraités, ils se répartissent en fonction de leurs revenus entre terre et mer. Ainsi, l'arrière-pays accueille des retraités aux revenus modérés et les villes balnéaires des retraités plus aisés.
Sommaire
* Introduction
* Des disparités moindres en Bretagne
* Des situations contrastées selon les territoires
* Les villes-centres : mixité sociale
* Deux profils de périurbain
* Les actifs aisés résident près des villes-centres
* Le périurbain plus lointain : jeunes ménages moins aisés
* Au-delà du périurbain...des actifs plus âgés
* Les retraités pauvres principalement au centre-ouest de la Bretagne
* Le littoral : l'eldorado des retraités...
* ...mais pas seulement
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Introduction
En Bretagne, 1 327 800 ménages fiscaux ont déclaré des revenus au titre de l'année 2007. La moitié de la population bretonne vit dans un ménage disposant d'un revenu par UC supérieur à 17 248 € par an, soit 1 437 € par mois. Avec un revenu médian mensuel supérieur de 20 € à celui de la France de province, la Bretagne se classe au 6e rang des 22 régions métropolitaines. C'est en Ille-et-Vilaine que le revenu médian est le plus élevé (1 484 €), suivi du Finistère (1 435 €), puis du Morbihan (1 419 €), et enfin des Côtes-d'Armor (1 390 €).
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Des disparités moindres en Bretagne
La Bretagne est avec les Pays de la Loire la région la moins inégalitaire. En 2007, le revenu plancher des 10 % les plus aisés est quatre fois plus élevé que le revenu plafond des 10 % les plus pauvres, alors qu'il est cinq fois plus élevé en France de province. Les ménages les plus modestes disposent en effet de revenus moins faibles. Parallèlement, les ménages les plus aisés ont des revenus sensiblement inférieurs à ceux de la France de province. Cet indicateur d'inégalités varie légèrement selon les départements (de 3,9 à 4,1).
Le revenu médian varie en fonction de l'âge et culmine pour les quinquagénaires à l'apogée de leur carrière professionnelle et lorsque la taille du ménage diminue en raison du départ des enfants. Comme en France de province, les ménages dont le référent fiscal est âgé de 50 à 59 ans ont les revenus médians les plus élevés.
La part des revenus d'activité représente 68 % du revenu déclaré, soit un point de moins qu'en France de province. Parmi ceux-ci, les revenus des indépendants (bénéfices agricoles, industriels, commerciaux et non commerciaux) représentent une part un peu plus élevée en Bretagne (8 %, contre 7 %). Quant aux salaires, ils ne représentent en Bretagne que 60 % des revenus, contre 62 % en province. L'Ille-et-Vilaine se démarque des autres départements bretons avec 65 % de part de salaires, proportion supérieure à la Bretagne et à la France de province.
Quant à la part des pensions et retraites, elle est légèrement supérieure en Bretagne : 27 %, contre 25 %. C'est dans les Côtes-d'Armor qu'elle est la plus importante : 30 %.
Les ménages de 60-74 ans ont un revenu médian supérieur à celui de la France de province.
En revanche, les personnes âgées de plus de 75 ans déclarent un revenu inférieur. Ces retraités à très faibles revenus correspondent en partie à une population d'anciens agriculteurs
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