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Infectilogie-Hygiène

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st très agréable avec la résidente, l’aide soignante est à l’écoute de la personne pendant qu’elle effectue son travail.

Après la désinfection de la literie, l’aide-soignante prend le linge propre pour effectuer la réfection du lit, mais ne se lave pas les mains entre les deux opérations. Une fois le lit terminé, l’aide soignante prend le linge souillé, la lingette et le désinfectant dans ses bras contre sa blouse et nous prenons congés de la résidente, enchantée de notre compagnie matinale.

Hors de la chambre, nous retrouvons notre chariot, l’aide soignante transvase le linge souillé dans le sac prévu à cet effet au bas du chariot, et remet le désinfectant sur le haut du chariot.

Nous allons dans les étages pour trouver le chariot de linge sale utilisé par ses collègues aide-soignante qui s’occupe des autres chambres de résidents. Leur sac de linge est pratiquement plein, l’aide-soignante qui est avec moi transvase le contenu de notre sac dans celui de ses collègues à mains-nues, le sac est entièrement rempli. Elle le ferme avec difficulté et le traîne dans les couloirs et l’ascenseur sur le sol jusqu’à la lingerie dans les gros chariots prévus à cet effet.

J’ai pu constater lors de mon stage que cette façon de procéder est assez courante, je m’interroge sur ces pratiques. Selon les cours que j’ai reçus à l’IFMS sur la façon de manipuler le linge sale, et les cours d’hygiène en milieu hospitalier je perçois un décalage. Je me demande pour quelles raisons certains membres du personnel font-ils cela et pas d’autres ? Est-ce par manque d’informations sur les risques encourus ? Par manque de temps ? Par habitudes ? Ou bien est-ce parce que ce n’est pas un milieu hospitalier, et qu’une maison de retraite est un lieu où les résidents ne sont pas forcément atteint de maladies contagieuses et donc l’hygiène moins bien respectée ?

En analysant avec la situation ci-dessus, l’aide soignante a retiré la parure du lit souillé sans mettre de gants, mais dans les précautions standard il est stipulé de manipuler le linge sale avec des gants à usage unique, car il existe un risque de contamination pour elle-même, les résidents mais aussi pour les visiteurs. Je pense que l’aide-soignante n’était pas suffisamment informée des risques qu’il existe. Les infections manuportées sont les plus courantes. De plus le linge sale est posé sur le sol, le sol est également souillé et les germes ou microbes sont véhiculés par les personne qui marchent à cet endroit.

L’aide-soignante n’effectue pas d’hygiène ou de lavage de mains, elle touche ensuite la poignée de porte, le chariot, les boutons de l’ascenseur et dépose sur ces surfaces toutes sortes de microbes. Le personnel, les visiteurs, les résidents vont eux aussi toucher ces surfaces et se contaminer ou contaminer l’environnement. Sa blouse est également contaminée par les souillures et le risque de contaminer d’autres résidents est encore plus grand.

De même, pour la désinfection du lit sans port de gants. Les désinfectants sont des produits dangereux et toxique. La manipulation de ceux-ci sans gants met la sante de la personne en danger, le produit est en contact avec la peau Même si il n’y a pas de symptômes à son contact (rougeur, brûlure…), les produits sont très nocifs pour la santé, surtout si en plus l’opération est répétée régulièrement.

La méthode RABC et la norme NF EN 14065 sont des méthodes de référence qui permettent de prévoir, de mettre en œuvre, d’évaluer et d’améliorer. En ce qui concerne le linge sale il est stipulé de ne pas traîner les sacs de linge sale sur le sol car on dissémine partout les microbes sur son passage. Les sacs doivent-être remplis au 2/3 et ne pas dépasser 12 Kg, il faut ménager ses postures, notamment ici le dos. Ceci est fait pour améliorer le travail du personnel, mais aussi pour leur sécurité, leur santé et l’hygiène.

En résumé, en faisant le lien avec mes connaissances et mes cours, je pense que l’aide-soignante faisait son travail correctement mais n’était pas suffisamment informer des risques encourus. Cette personne travaille dans l’établissement depuis vingt-cinq ans et on peut se demander si sa formation initiale était suffisamment complète en matière de prévention, d’hygiène et de risques de contagion. C’est une hypothèse plausible, mais il est possible aussi que parce soit par habitude de travail ou par manque de temps.

Peut-être serait-il possible de conseiller au personnel soignant une organisation différente afin de respecter au maximum ces règles, et faire une remise à niveau de leurs connaissances. Je pense qu’ils font du mieux qu’ils peuvent pour faire leur travail et pour éviter les contaminations pour eux mêmes et pour les autres. Mais le mode de transmission direct ou indirect est multiple, voies aérienne, le touché mais également le téléphone, les poignées de portes…

L’important est de vraiment tenir compte des protocoles dans les établissements et de se tenir informer mutuellement, car les risques sont multiples et dangereux pour le personnel, les résidents ou les visiteurs.

La situation que j’ai décrite s’est reproduite à plusieurs reprises, mais en fonction de l équipe

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