L' Intelligence
Mémoire : L' Intelligence. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoirese humain .l’intelligence qui en est un contenu revêt un intérêt qui n’est plus à démontrer.
Le but de notre travail est d’appréhender le concept d’intelligence. Aussi allons-nous, pour y parvenir, procéder à la définition d’intelligence(1)), énumérer les types d’intelligence(2), présenter ses grandes théories (3) et pour terminer mener une réflexion sur le rapport que l’intelligence entretient avec le système enseignement-apprentissage(4)
I.DEFINITIONS
A. Définition étymologique
Le mot intelligence, composé du préfixe inter (entre), et le radical legere, vient du mot latin « intelligentsia », qui, lui est dérivé du latin « intelligere » qui signifie comprendre. De cette étymologie on peut donner à l’intelligence les définitions suivantes :
L’intelligence est l’ensemble des fonctions mentales mobilisées pour l’analyse, la compréhension et l’organisation du réel en pensées (concepts) chez l’être humain, à défaut de connaitre celles des autres animaux, notamment les plus évoluées.
L’intelligence est aussi la capacité à utiliser le raisonnement causal, l’imagination, la prospection et la flexibilité. Elle serait ainsi liée à la faculté d’adaptation sans s’y réduire.
Enfin on peut dire que dans les circonstances nouvelles pour lesquelles l’instinct, l’apprentissage ou l’habitude ne disposent d’aucune solution, l’intelligence est l’aptitude à appréhender et organiser les données de la situation, à mettre en relation les procédés à employer avec le but à atteindre, à choisir les moyens ou à découvrir les solutions originales qui permettent l’adaptation aux exigences de l’action.
B. Définition culturelle
En Manding, langue de tradition orale parlée en Afrique de l’ouest par les Bambara, les Dioula et les Malinké, l’équivalent du mot intelligence HALIKI, se définit comme la faculté mentale qui distingue l’Homme de l’animal et qui lui permet de gérer au mieux ses rapports avec la société humaine et avec son milieu naturel. L’intelligence se manifeste par deux opérations :
* Taasi : réfléchir en faisant des déductions à partir de faits observés,
* Miiri : penser et induire des causes et des vérités générales à partir de faits observés.
Les deux opérations sont complémentaires et conduisent à l’action.
* Taasi conduit à des actions efficaces à travers l’élaboration de stratégies tenant compte de toutes les données.
* Miiiri conduit à des règles d’intervention générales et des plans d’action à long terme.
Voici deux proverbes qui illustrent cette vision de l'intelligence :
* Quand on sait réfléchir taasi, on évite de tomber dans les pièges et les trous de l’ennemi
* C’est la pensée qui transforme le mil en bière.
Taasi permet la survie devant les difficultés, les solutions des problèmes brûlants, alors que miiri projette dans l’avenir et permet la créativité.
Hakili a beaucoup de dérivés et composés dont :
* Hakilima « intelligent dans la compréhension de la vie et des événements »
* Hakilidiman « intelligent dans les études »
Hakiliba « qui agit avec prudence et est de bon conseil, sage »
Dans la culture occidentale, l’intelligence est intimement liée à l’idée de compréhension rapide et/ou profonde d’un « problème » identifié, perçu à priori comme complexe, situé dans un domaine de connaissance et /ou dans une utilisation des données de la nature et/ou dans un ensemble de relations sociales.
Il en résulte que définir l’intelligence est difficile. L’idée d’intelligence semble présente dans de nombreuses cultures. La domination culturelle, dans la culture mondiale, de l’organisation occidentale de la connaissance rend très difficile l’élaboration d’une définition qui ne soit pas autogène, alors même que, selon la culture occidentale, définir l’intelligence est compris comme un paradoxe. Cependant il semblerait que l’intelligence serait la capacité d’un individu à découvrir, créer ou résoudre des problèmes afin d’acquérir les connaissances nécessaires pour s’adapter à son environnement et supporter ses modifications
II – LES TYPES D’INTELLIGENCE
Au moins cinq composantes de l'intelligence, regroupées sous le terme de facultés cognitives sont nécessaires à l'homme pour mémoriser (apprendre), analyser (comprendre) et communiquer (partager) les informations externes :
* L’attention ou distinction est une faculté de faire attention et distinguer des choses ou actes existants dans l’environnement.
* La concentration est une faculté permettant d’évaluer les distances, de se représenter volumes et mouvements par représentation mentale.
* La conscience ou compréhension est une faculté de comprendre les problèmes et les actes généralement.
* Le raisonnement ou pensée est la faculté de planifier. Elle est aussi appelée créativité.
* L’humour est une aptitude à s'adapter socialement.
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A-Le test de Turing
En l'absence d'une définition satisfaisante pour l'intelligence, il est difficile de décider si une machine (ou un animal) est ou non intelligent.
Alan Turing propose donc de prendre l'homme comme étalon, et de considérer qu'une machine est intelligente si un homme est incapable de distinguer l'objet testé d'un humain testé simultanément. Cf. test de Turing.
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B- La difficulté
On admet que l'homme intelligent est souvent celui qui perçoit comme processus unique ce que ses contemporains voient comme phénomènes indépendants.
Ainsi, après les intuitions de Galilée et Descartes, Newton comprit que le jet d'une pierre, la rotation de la Lune et les marées relevaient du même "mécanisme", similitude qui n'était pas évidente. Il percevra aussi comme distincts des phénomènes qui avant lui étaient perçus comme un tout : ainsi masse et poids, ou température et quantité de chaleur, avant que les physiciens ne s'en préoccupent.
Toutefois, il faut bien garder à l'esprit que ce dernier exemple d'intelligence, très caractéristique d'une certaine forme de représentation, est lié à l'héliocentrisme. On a constaté dans l'Histoire ses conséquences sociologiques (voir révolution copernicienne). Les découvertes ultérieures de la physique au xxe siècle (trois autres interactions élémentaires, physique quantique) relativisent cet exemple, tout en le confirmant sur le fond sur le plan des sciences physiques. Cette forme d'intelligence a été poussée à son maximum avec la pensée de Claude Henri de Rouvroy, comte de Saint-Simon (voir aussi philosophie des réseaux), qui pensait que Dieu avait été remplacé par la gravitation universelle.
Un problème est présenté par le fait qu'une personne à l'esprit peu délié considèrera elle aussi comme un phénomène unique ce que ses contemporains voient comme différent, et comme différents ce que ceux-ci voient comme unique. On peut s'en rendre compte en reprenant l'exemple ci-dessus sur Newton dans le contexte actuel, où toutes ces idées sont bien assimilées.
Il ne sera donc pas possible de trancher entre une manifestation d'intelligence et de son absence par autre chose que par l'épreuve du réel.
III. LES THEORIES DE L’INTELLIGENCE.
Divers auteurs ont développés des théories sur l’intelligence. On étudiera 03 théoriciens, Alfred BINET, GARDNER et PIAGET.
A- ALFRED BINET et l‘échelle psychométrique
Alfred BINET (1857-1911) est un pédagogue et psychologue français. Il est considéré comme l’inventeur du premier test ayant une certaine valeur prédictive sur la réussite scolaire.
Le gouvernement français fait appel à ses compétences pour imaginer un outil qui permettrait de repairer les enfants susceptibles de rencontrer les plus grandes difficultés scolaires. IL opte d’emblée pour une stratégie ouverte, c’est-à-dire qu’il n’écarte à priori aucun indicateur et ne retient que ceux suffisamment pertinents pour évaluer
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