Le Bouddhisme
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A 29 ans, Siddhârta n’est encore jamais sorti du palais familial. Mais son existence faite de plaisirs et d’insouciances ne le satisfait pas, il se sent prisonnier. Il demande donc à son père la permission de sortir et le voilà partie à la découverte du dehors.
Sur sa route il effectue quatre rencontres : Un homme malade dont la vie ne tenait qu’à un fil, un vieillard, des funérailles et enfin un moine acète.
Après ces rencontres il prend conscience de l’immensité de la souffrance humaine et de la futilité de la vie humaine. Tout est Dukkha, ce qui signifie au sens large le malaise mental et physique, l’effort pour en sortir et la dispersion qui en est la conséquence. Dès lors il n’a de cesse de trouver des solutions et quitter le palais devient pour lui une obsession.
Après 13 ans de mariage, Yashodara donne un fils à Siddhârta, Rahula (qui signifie « lien, entrave »). Cette naissance précipite le départ du jeune prince.
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Il décide de tourner le dos à sa vie de prince pour partie chercher des réponses à la souffrance universelle et des remèdes au mal être, à la vieillesse, la maladie et la mort. Il prend donc la voie de beaucoup de ceux qui cherchent l’éveil spirituel et mystique, c’est à dire tourner le dos à sa famille et partir sur la route car c’est de cette manière que l’on fait des rencontres et des expériences.
Siddhârta va chercher un maître religieux, un gourou dans sa quête spirituelle. En effet le gourou prépare l’esprit à accueillir la vérité en tant que telle, il ouvre le cœur au divin, à la vérité.
Il mène donc une vie d’ascète et parcourt l’Inde du Nord en mendiant. Il rencontre 5 compagnons sur sa route.
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Mais ni ses différents gourous, ni le système brahmanique de l’époque ne le satisfont et Siddhârta décide de rejeter toute religion traditionnelle et de partir suivre sa propre voie.
Il entre alors dans une phase de jeûne et de privations intense. Mais au bord de la mort, il se rend compte que la privation ne le mènera pas au salut et arrête le jeûne.
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Mais entre une vie pleine de luxure et une vie de privations, Siddhârta choisit la voie du milieu. Refuser tous les extrêmes est un des fondements de la doctrine bouddhiste. Ses compagnons, convaincus qu’il a décidé d’achever sa quête spirituelle, l’abandonnent.
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Siddhârta repart seul et arrive sur les rives du Niranjana. Là, il s’assoit sous un arbre et entre dans une longue période de méditation. Il cherche la solution ultime au mal être, à ce qui rend l’homme malheureux, à tous les types de souffrances comme la naissance, la vieillesse, la maladie et la mort.
Pendant ce processus, le démon Mara essaye de l’arrêter avec des tentations, mais Siddhârta parvient à lui résister en réalisant la futilité de la luxure. Durant le 49e jour, au cours d’une première veille, il quitte son corps et redécouvre ses vies antérieures. Lors de la seconde veille, il comprend le cycle de l’existence, la loi de la cause à effet, le mouvement du Karma. Lors de la troisième veille, il détruit en lui les quatre poisons de l’esprit : le désir sensuel, l’attachement matériel, les faux concepts et l’ignorance. Puis un soir de pleine lune, à l’âge de 35 ans, il reçoit l’illumination.
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Siddhârta est désormais un être éveillé, il est devenu Bouddha.
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Le Bouddha part ensuite partager son expérience. Il part à la recherche de ses anciens compagnons. Il énonce à cette occasion son premier sermon près de Bénarès : Les Quatre Nobles Vérités (qui seront développées plus tard). Ils deviennent ses disciples et se fondent alors la première communauté monastique bouddhique : la Sangha.
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Dès lors il parcourt l’Inde en tous sens, enseignant le dharma (loi du Bouddha) à qui veut l’entendre, sans distinctions. Bouddha explique qu’avec une pratique juste, tout être humain peut atteindre le nivâna, qui constitue l’accès à la sagesse ultime, ce qui est un message révolutionnaire pour l’époque. Il prônait l’égalité des hommes.
La communauté s’élargit et s’implante très vite dans toutes les grandes villes du nord du pays.
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Le voyage s'arrête à Kushinagar, où le Bouddha, âgé de 80 ans, prononce son dernier sutra, c’est-à-dire son dernier discours. Puis, il s'allonge entre deux arbres et s'éteint, gagnant ainsi l'extinction complète, soit le nirvana.
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Le Bouddha et ses proches disciples n’ont rien écrit. L’enseignement du Bouddha s’est transmis à travers des textes canoniques rédigés des siècles après sa mort et regroupant les paroles connues par transmission orale.
Pour les bouddhistes, les phénomènes ont une réalité seulement s’ils sont constitutifs d’une « combinaison causale ». Tout ce qui existe est conditionné. C’est selon ce concept que l’on doit considérer les Quatre Nobles Vérités sur lesquelles repose la doctrine bouddhique.
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Chaque être humain est prédisposé à souffrir, éprouver de la douleur, ce « qui est désagréable ». C’est ce que les bouddhistes appellent Dukkha. Personne n’échappe à la souffrance. La naissance, la vieillesse, la maladie et la mort sont obligatoirement présentes dans nos vies. La joie et les moments de bonheur connaissent inévitablement une fin. La perspective de douleur ternit les meilleurs instants. Tout homme est le fruit de ses actions, et ne peut, bien qu’il garde son libre-arbitre, s’y soustraire. Tout acte corporel ou mental, positif ou négatif, engendre à un moment ou à autre des conséquences sur la vie de son auteur. Cette loi de l’acte, appelée Karma, désigne la relation de cause à effet. Le karma ne désigne pas du tout le destin. Pour les bouddhistes, le désir et la soif de l’existence soumettent l’homme au cycle des renaissances (samsara) et aux flux karmiques aussi longtemps qu’il reste dans l’illusion. L’ultime but est de s’en échapper pour atteindre le nirvana.
Cette première Noble Vérité, constatée hors de l’emprise des émotions, doit encourager chaque être à cultiver sa nature de Bouddha et à suivre un mode de vie, une conduite libre de toute anxiété.
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La deuxième Noble Vérité énonce l’origine de la douleur. Le désir et l’ignorance sont les causes de l’attachement au monde et de la souffrance. Pour détruire les racines de la douleur, il faut combattre l’ignorance. L’origine de la souffrance est due également à l’illusion qui ruine la tranquillité intérieure, la paix mentale. Cette Noble Vérité enseigne que l’avidité, le goût du pouvoir, le manque de maîtrise de soi, le plaisir sensuel, la crainte de ne plus exister, le refus de la loi karmique sont la cause de toutes les affres. Rien ne subsiste éternellement, notre condition est éphémère.
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