Mal Traitement
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L'emploi de la force physique comme méthode de discipline dégénère souvent dans une autre forme de violence physique qui implique des coups beaucoup plus violents qui pourraient même entraîner de graves blessures non accidentelles. Cette forme de violence physique regroupe toute autre forme d’agression physique infligée à un enfant. Ces gestes parentaux sont faits de manière intentionnelle. Il peut s’agir de griffures, parfois de morsures ou de plaies faites par un instrument tranchant. Ce comportement immoral des parents met en péril la santé et la sécurité des petits.
« La violence physique englobe également un certain nombre de comportements, comme secouer, étouffer, mordre, donner des coups de pied, brûler ou empoisonner un enfant, le maintenir sous l’eau, ou toute autre utilisation dangereuse ou nuisible de la force ou de la contrainte ».
2) La violence psychologique
La violence psychologique envers les enfants compte parmi les formes de violence les plus fréquentes. Cette forme de violence indirecte ne se traduit pas par une blessure visible, mais par des omissions des gestes ou une absence d’attention de la part des parents, omissions qui ont provoqué ou pourraient provoquer de troubles comportementaux ou mentaux chez l’enfant.
La maltraitance psychologique affecte profondément le respect de soi d'un enfant par des attaques verbales ou un comportement cruel. La violence psychologique renvoie aux modes de vie du parent et à son état de santé mentale.
Les comportements suivants sont généralement reconnus comme des formes de violence psychologique : traiter régulièrement un enfant d'une manière qui laisse croire qu'on lui en veut, qu'on le rejette ou que l'on éprouve de l'aversion pour lui, l'insulter, le ridiculiser, lui adresser des injures, lui inspirer un sentiment de terreur ou de peur extrême, le contraindre par l'intimidation, l’isoler socialement et le priver d’affection et de chaleur humaine sont quelques exemples de maltraitance psychologique auxquels est exposé l’enfant.
Quatre formes de violence psychologique ont été répertoriées par l’ECI (Étude canadienne sur l’incidence de signalements de cas de violence et de négligence envers les enfants) : le mauvais traitement psychologique, le retard de croissance d’origine non organique, la négligence psychologique et l’exposition à la violence familiale.
Le mauvais traitement psychologique présuppose une attitude punitive ou une violence verbale habituelle de la part de parents ce qui entraîne de graves problèmes sur le plan des émotions et du comportement de l’enfant.
Le retard de croissance d’origine non organique est classé dans la catégorie de la négligence physique et il est dû à des carences nutritionnelles.
La négligence psychologique est un manque de soins et d’affection qui fait souffrir l’enfant et lui expose à un risque de troubles mentaux, affectifs ou développementaux.
L’exposition à la violence familiale implique les situations où l’enfant vit la violence conjugale. Pour un enfant, être exposé à la violence d’un parent envers l’autre est tout aussi traumatisant que de la vivre soi-même. C’est pourquoi l’enfant est non seulement témoin de la violence qui s’exerce au sein du couple, mais également victime que la violence lui vise directement ou non.
Dans la plupart de cas, ses effets souvent graves, ne se manifestent que plus tard au cours du développement de l’enfant. Chez les enfants, la violence psychologique nuit le développement psychologique, c'est-à-dire le développement de l'intelligence, de la mémoire, de la reconnaissance, de la perception, de l'attention, de l'imagination et du sens moral. Elle nuit aussi le développement social de l'enfant et compromettre sa capacité de percevoir, de sentir, de comprendre et d'exprimer ses émotions.
3) L’abus sexuel
L’abus sexuel a trait à tout comportement, attouchement, geste, acte de nature sexuel susceptible de nuire au bon développement de l’enfant sur le plan sexuel.
Plus précisément, l’abus sexuel représente toute forme négative des relations sexuelles qui exploite l’enfant qui n'a pas atteint sa maturité et qui est incapable de consentir de façon responsable à des invitations d'ordre sexuel dont il ne comprend pas la portée.
En ce qui concerne les agressions sexuelles intrafamiliales, celles-ci pourraient être définies par le terme inceste qui présuppose toute forme d'activité sexuelle entre un enfant et un membre de la famille élargie. Il s'agit d'actes tels que l’attentat à la pudeur, le voyeurisme, l’exhibitionnisme, les pressions pour regarder un film pornographique, l’harcèlement sexuel, les touchers à connotation sexuelle et le viol.
« Devant la loi l'inceste est un acte plus restrictif, car on ne considère que les rapports sexuels entre parents liés par le sang, et seulement s'il y a eu pénétration. «Or, presque tous les auteurs sont en accord pour qualifier d'inceste toute activité sexuelle entre un parent et un enfant, qu'il y ait pénétration ou non, jugeant que les dommages et traumatismes sont les mêmes ».
Plusieurs études ont montré que dans la majorité des cas d'abus sexuel subis par des enfants, l'agresseur est de sexe masculin. Les hommes, bien plus que les femmes, sexualisent leurs sentiments envers leurs enfants comme si c'était leur seul langage affectif. Il est nécessaire de « préparer les hommes d'aujourd'hui et de demain à devenir non seulement des pères biologiques, mais surtout à être capables d'attention paternelle. Il faut que la famille devienne un lieu d'apprentissage et d'épanouissement pour nos enfants plutôt qu'un lieu de souffrances et de détresses psychologiques, physiques, affectives ».
Quant au parent non abuseur, le plus souvent la mère, les auteurs insistent surtout sur son propre rapport de victimisation à l'égard de l'agresseur. Ils soulignent également l'importance de la communication dysfonctionnelle à l'intérieur du couple et encore la présence de problèmes d’ordre sexuels entre les partenaires.
En général, la violence sexuelle envers les enfants se manifeste à plusieurs reprises, et peut se poursuivre durant une longue période de temps. Ce genre de violence est aussi de nature psychologique. L’importance de séquelles dépend de plusieurs facteurs liés à la nature de l’agression, à sa durée, à la possibilité pour l’enfant de parler de ce qu’il a vécu.
Les violences physiques, psychologiques et l’abus sexuel nuisent non seulement la santé physique et psychique des petits, mais également la relation parents- enfant. « Par conséquent, dans un contexte de risque de mauvais traitements, les enfants demeurent encore, en grande partie, à risque d’être exposés à des comportements parentaux problématiques et leur développement ultérieur reste compromis ». Toutefois, plusieurs cas de violence à l'égard des enfants restent cachés, soit parce que l'enfant ne veut ou
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