Mapuches

r un prêtre qu'un en-

fant de cheur masturbe. La représentation illustre I'horrible songe par un innocent dessin

animé (véritabtement réalisé par

Jesûs a étê violé par [e prête Car-

obsédant, I'accompagne chaque jour, et revient sans cesse sur le devant de [a représentation par

['interview fi[ée que [a réalisatrice

a construite tout au long du film. Jesûs explique ainsi les premiers

homme dans ses investigations,

mais [a cinéaste mexicaine ne se

focalise pas sur [a seule expérience de Jesüs. Elte mête cette trajectoire particulière à celles de jeunes séminaristes, notamment saisis pendant leurs austères [eçons de morale et de sexualité. Le

Jests). Délicate et ingénieuse réponse visuelle que le film viendra

tos L6pez Valdés ators qu'il

n'avait pas r4 ans. Pire peut-être,

répéter à plusieurs reprises. Le documentaire d'Alelandra Sânchez est ainsi émailté de trouvailtes figuratives dont l'inventi-

it a été abusé par celui qu'il aimait, et qu'i[ considérait comme

attouchements, puis les relations sexuelles forcées. lI détai[[e aussi

un second père. Pire encore, à

t'époque, le jeune adolescent ne

vité altège le

rences

propos

les sentiments contradictoires qui le paralysaient et ['empêchaient de dire ou de dênoncer. Atejandra Sânchez met en scène

documentaire se frotte également à plusieurs responsables

religieux, et descend dans la nef

comprenait pas, son bourreau

(photographies animées, récur-

feignait

la normatité, et

Jesûs

de motifs oniriques -

des égtises, pendant les offices

religieux.

s'est matgré lui cantonnê pendant plusieurs années dans [e si-

nuages, avions, oiseaux -, musique... etc.). Le passé de Jesûs,

cette quête d'une éventuetle ré-

mission en suivant

[e

ieune

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oTAGoNAL