Plein Emploi
Mémoires Gratuits : Plein Emploi. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresment souffert, les défaillances d’E, plans sociaux, licenciements économiques s’étant multiplié depuis 2009.
Les inscriptions à Pole emploi ont progressé de 28% pour les hommes et 17% pour les femmes en 2 ans. Les hommes, très présents dans les secteurs de l’industrie et de la construction, ont été plus touchés par la crise. Le chômage des – de 25 ans a explosé (+25%). Une forte augmentation également chez les + de 50 an. A cet âge, cela signifie souvent une exclusion quasi définitive du marché du travail
TERMES DU SUJET ET LIENS
EMPLOI
Au sens strict : exercice d’une profession rémunérée
Au sens macroéconomique : utilisation par l’économie nationale de la population désireuse de travailler.
Le plein emploi : situation dans laquelle l’ensemble de la population trouve à exercer une occupation pour un niveau de salaire satisfaisant
PRODUCTIVITE
Rapport entre une quantité produite et les moyens mis en œuvre pour l’obtenir (travail et capital).
La productivité mesure l’efficacité des facteurs de production et l’efficacité de leur combinaison.
la productivité du travail
Se définit par le rapport entre le volume de production et la quantité de travail employée (nb d’heures ou effectifs)
La productivité du capital
Mesure le rapport entre le volume de la production obtenue pendant une période donnée et le volume de capital utilisé.
La CN utilise le ration VA/Capital fixe productif
Productivité globale des facteurs
Rapporte le volume de la production à l’ensemble des dépenses relatives aux facteurs de production, CI, travail et capital.
GAIN DE PRODUCTIVITE
Réalisation de GP lorsque le rapport entre le volume de la production et le volume des moyens mis en œuvre pour obtenir cette production augmente.
Résultats de multiples facteurs :
- Facteurs liés au travail : modification de l’organisation du travail (ex Taylorisme), accroissement de la qualification
- Facteurs liés au capital : allongement de la durée d’utilisation du capital, rajeunissement du capital
- Facteurs indirects (plus difficiles à mesurer) : concentration de l’appareil productif (économies d’échelle), augmentation du niveau général d’instruction..
Répartition des GP : un enjeu !
- Profite aux travailleurs : augmentations de salaire ou baisse du temps de travail,
- Aux E : accroissement de la marge par la baisse des coûts
- Aux consommateurs : baisse des prix induisant hausse du pouvoir d’achat
Les GP sont une condition nécessaire à la compétitivité des E et à la hausse du niveau de vie.
CHOMAGE
Au sens du BIT, sont chômeurs les individus qui, au cours de la période de référence (généralement une semaine) sont :
- Sans travail
- Disponible pour travailler
- A la recherche d’un travail.
QUESTIONNEMENT
Les gains de productivité et la compétitivité sont-ils au cœur du débat sur le plein emploi ?
Qu’est-ce que le plein emploi ? Une utopie ? Un projet, un rêve ?
Nous étudierons la question du plein emploi au niveau de l’économie française. Nous écartons volontairement la vision internationale qui revêt une grande complexité et doit être étudiée par zone géographique.
INTERET
Alors que la France atteint un nombre de chômeurs « record » depuis 40 ans et que le travail est au centre de toutes les préoccupations gouvernementales, la question de l’emploi est totalement d’actualité.
PROBLEMATIQUE ET ANNONCE DE PLAN
La question qui se pose dès lors est de savoir quelles sont les conditions d’un retour au plein emploi en France et cette perspective est-elle envisageable d’un point de vue de l’entreprise ?
Nous répondrons à cette question en nous intéressant d’abord au point de vue macro économique et aux théories qui permettent de penser que le plein emploi est envisageable puis au-delà nous étudierons la question du plein emploi dans l’entreprise avec un angle micro économique.
I. Les conditions globales d’un retour au plein emploi à long terme…(macro éco)
Retour au plein emploi, comment ? :
- diminuer la vulnérabilité (possibilité d’entrer au chômage)
- augmenter l’employabilité (probabilité de sortir du chômage. Dépend de facteurs comme l’âge, le sexe, les diplômes, la mobilité, l’ancienneté dans le chômage, l’employabilité baisse avec l’augmentation du temps passé au chômage)
- l’offre de travail doit être > à la demande de travail, donc il faut générer des gains de productivité et répartir les gains de productivité en faveur de l’emploi.
a. Le cercle vertueux de la productivité et de l’emploi
- Keynes et les libéraux aboutissent aux mêmes conclusions générales sur les bénéfices à attendre de la productivité sur le niveau de l’emploi.
- Mais raisonnement au départ n’est pas le même
- D Ricardo s’est interrogé sur l’effet de la productivité sur l’emploi : affirme que les gains de productivité => baisse des prix=> profitable à tous.
- Mais gains de productivité => licenciements. Capacité de l’économie à réaffecter les personnes licenciées ? oui, car la faculté de réinvestir les gains de productivité conduisent à une productivité meilleure qui permet l’emploi à nouveau des personnes licenciées précédemment.
- Les néoclassiques évoquent le cercle vertueux de la productivité : compétitivité des E favorisée par la baisse des prix de vente qui permette des gains de productivité et l’augmentation des profits qui favoriseront l’I. Les salaires doivent être maintenus bas (coût pour l’E) afin que le cercle vertueux de la productivité et de l’emploi se mette en place.
b. Un mécanisme positif sur l’emploi : le déversement
- Développée par A Sauvy et J Fourastié, la théorie de la compensation pose un cadre théorique permettant le passage de l’effet négatif de court terme à l’effet positif de long terme des gains de productivité sur l’emploi. Pour ces auteurs, les gains de productivité créent au moins autant d’emploi qu’ils n’en détruisent.
- Progrès technique entraîne une baisse de l’emploi mais il a 3 effets simultanés qui sont favorables à l’emploi
o La mécanisation suppose la production de machine. Mais ce n’est qu’un emploi supprimé à gauche pour être déplacé à droite (Sauvy) et donc ni la productivité ni le niveau d’emploi n’a évolué.
o Gain de productivité => baisse des prix => hausse de la production qui doit être suffisante pour compenser les pertes d’emploi.
o Gain de productivité libère du pouvoir d’achat => hausse des revenus => demande solvable nouvelle => porte surtout sur les activités de service car les revenus ont augmenté => contenu en travail plus fort.
o Déversement d’un secteur vers un autre secteur et donc création d’emploi dans le tertiaire
- La théorie du déversement doit être relativisée car entre 1949-1973, l’emploi progresse grâce à la baisse du temps de travail.
- Le plein emploi a été maintenu (à cette époque) en partie grâce à un meilleur partage du travail au sein d’une population active en croissance lente
Ce qui n’est pas du tout le cas aujourd’hui. Maintenir le plein emploi par le développement de la productivité et l’usage des gains de productivité en faveur de l’emploi peut donc paraître illusoire à notre époque.
Pour traiter l’ensemble du problème, il est donc nécessaire de considérer la situation du plein emploi d’un point de vue micro économique.
II. … MAIS une situation peu réaliste d’un point de vue de l’entreprise (micro-éco)
Ce qui est vrai au niveau global,
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