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Théorème de Bézout.

Cours : Théorème de Bézout.. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  21 Novembre 2018  •  Cours  •  2 406 Mots (10 Pages)  •  580 Vues

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CHAPITRE  1

Théorème de Bézout.

Les deux nombres entiers relatifs non nuls a et b sont premiers entre eux si et seulement

si il existe deux entiers relatifs non nuls u et v tels que au + bv = 1

La démonstration du théorème de Bézout est donnée en exercice (exercices 1.1 et 1.2).

Théorème de Gauss.

Soit a et b deux entiers relatifs non nuls et c un entier relatif. Si a divise bc et si a est

premier avec b, alors a divise c.

Démonstration. Si a et b sont premiers entre eux, par le théorème de Bézout, 1.1.9, il existe

des entiers relatifs u et v tels que au+bv = 1. En multipliant cette égalité par c, on trouve :

acu + bcv = c.

On sait que a divise bc donc a divise acu + bcv. Par suite a divise bien c.

Inegalite triangulaire applicable que si x et y sont de meme signe

 Si x et y sont deux nombres réels, alors :|x| − |y|≤ |x y|

Démonstration. Ce résultat est une conséqunce de l’inégalié triangulaire : pour tous a, b

R,|a + b| ≤ |a| + |b|

Pour tout x, y R, on applique cette inégalité avec a = x y et b = y.

Alors, |x| ≤ |x y| + |y|, soit|x| − |y| ≤ |x y|

On applique à nouveau l’inégalité triangulaire avec a = y x et b = x.

Alors, |y| ≤ |y x| + |x|, soit|y| − |x| ≤ |x y|

Ces deux inégalités impliquent bien |x| − |y|≤ |x y|

Propriété d’Archimède.

L’ensemble R des nombres réels est archimédien, c’est-à-dire que pour tout a R

+ et pourtout b R+, il existe n Ntel que na > b.

Démonstration. On procède par l’absurde : si na b pour tout n N, alors l’ensemble

A = {na | n N} est une partie de R non vide et majorée par b, elle admet donc une

borne supérieure α.

On a alors (n + 1)a α pour tout n N, ce qui entraine na α a pour tout n N.

Le nombre αa est donc un majorant de A strictement inférieur à α, ce qui est impossible.

Par suite, il existe bien un entier n Ntel que na > b.

CHAPITRE 2

  1. Une suite convergente admet au plus une limite.

Démonstration. Supposons qu’une suite convergente (un)nN admette deux limites distinctes

l1 et l2. On se donne ε < |l2 l1| 2 et on considére les voisinages de l1 et l2 dans R :

]l1 ε, l1 + ε[ et ]l2 ε, l2 + ε[.

Alors il existe N1 et N2 tels que :

si n > N1, alors un ]l1 ε, l1 + ε[ et si n > N2, alors un ]l2 ε, l2 + ε[.

On en déduit que si n > max{N1,N2}, alors on a à la fois :

un ]l1 ε, l1 + ε[ et un ]l2 ε, l2 + ε[.

Ceci n’est pas possible puisque ces intervalles sont disjoints.

On obtient donc une contradiction et la suite convergente (un)nN ne peut admettre qu’une

seule limite.

  1. Toute suite convergente vers une limite l R est bornée.

Démonstration. Soit (un)nN une suite convergente vers l R. On se donne le voisinage

]l 1, l + 1[ de l dans R. Alors il existe N N tel que pour n > N, un ]l 1, l + 1[.

Posons m = inf{u0, u1, ..., uN, l 1} et M = sup{u0, u1, ..., uN, l + 1}.

Alors, pour tout n N, m un M. Et la suite (un)nN est bien bornée.

  1. Si une fonction admet une limite quand x x0, celle-ci est unique.

Démonstration. Supposons qu’une fonction f admette deux limites distinctes l1 et l2 quand

x x0. On se donne ε < |l2 l1| 2 et on considère les voisinages de l1 et l2 dans R :

]l1 ε, l1 + ε[ et ]l2 ε, l2 + ε[.

Alors il existe W1(x0) et W2(x0) tels que :

si x W1(x0), alors f(x) ]l1 ε, l1 + ε[ et si x W2(x0), alors f(x) ]l2 ε, l2 + ε[.

On en déduit que si x W1(x0) W2(x0), alors on a à la fois :

...

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