Freedom Riders aux USA

Freedom Rides sont les actions de militants des droits civiques aux États-Unis qui ont utilisé des autobus interétatiques pour contester la décision de la Cour suprême qui a rendu la ségrégation dans les transports illégale et inconstitutionnelle.

Techniquement, les cavaliers de la liberté ne pratiquaient pas la désobéissance civile parce qu'ils avaient le droit de ne pas obéir aux lois ségrégationnistes du sud des États-Unis. Mais leurs droits n'étaient pas appliqués par l'État fédéral et étaient considérés comme criminels dans les États du Sud. Les Freedom Rides ont eu recours à la résistance non-violente contre les émeutes raciales et les arrestations massives par les autorités. Les militantes étaient noires et blanches à parts égales, et un quart d'entre elles étaient des femmes.

Les Freedom Riders ont contesté ce statu quo en prenant des bus interétatiques dans le Sud dans des groupes raciaux mixtes pour contester les lois ou coutumes locales qui imposaient la ségrégation dans les sièges. Les Freedom Rides, et les réactions violentes qu'elles ont provoquées, ont renforcé la crédibilité du mouvement américain des droits civiques.

Le premier Freedom Ride avec le groupe original de 13 Freedom Riders : sept Afro-Américains et six Blancs ont quitté Washington.

Le 4 mai 1961 et devait arriver à la Nouvelle-Orléans le 17 mai.

Le groupe a voyagé à travers la Virginie et la Caroline du Nord, attirant peu d'attention du public. Le premier incident violent s'est produit le 12 mai à Rock Hill, en Caroline du Sud. John Lewis, un étudiant afro-américain au séminaire et membre du SNCC (Student Nonviolent Coordinating Committee), un cavalier blanc de Freedom Rider et un autre cavalier afro-américain ont été violemment attaqués alors qu'ils tentaient d'entrer dans une zone d'attente réservée aux blancs.

Le lendemain, le groupe est arrivé à Atlanta, en Géorgie, où certains des coureurs se sont séparés dans un bus de Trailways.

Le 14 mai 1961, l'autobus Greyhound a été le premier à arriver à Anniston, en Alabama.

Là, une foule en colère d'environ 200 Blancs a encerclé l'autobus, ce qui a poussé le chauffeur à continuer après la gare routière. La foule suivait l'autobus dans les automobiles, et quand les pneus de l'autobus ont éclaté, quelqu'un a jeté une bombe dans l'autobus. Les Freedom Riders sont sortis de l'autobus en flammes et ont été brutalement battus par des membres de la foule environnante.

Le deuxième autobus, un véhicule de Trailways, s'est rendu à Birmingham, en Alabama, et ces coureurs ont également été battus par une foule blanche en colère. Le commissaire