La conscience du temps

“La conscience du temps monde (années, jours, heures,...). Mais selon Bergson, le temps se définirait plus sous le prisme de la durée. Il le théorise alors comme subjectif car il prend en compte la façon dont il est vécu et perçu par le sujet. Le temps se base selon lui plus par l’évolution, la mesure du temps par notre conscience plutôt que par l’horloge (influences sur la perception : sentiments, pensées, concentrations,...). Mais c’est parce que l’homme est un être de conscience qu’il peut considérer le temps. La conscience, du latin “concientia”, avec “con” “avec” et “cientia” “connaissance” définie l’action d'acquérir une connaissance réfléchie à propos de soi-même et du monde. Ainsi, c’est la conscience qui permet à l’homme de se représenter comme un “je” pensant, capable de percevoir et organiser les événements dans le temps .De ce fait, l’homme vit dans le présent en se souvenant du passé et en se projetant dans l’avenir. L’étude du temps par les philosophes laisse apparaître de nombreuses questions sur l’absurdité de l’existence humaine. Puisque l’homme est un être de conscience, il comprend que l’écoulement du temps le mène à sa finitude. Mais alors cette conscience de la finitude ne pousse-t-elle pas l’homme à vivre dans une situation malheureuse et anxiogène ? Le temps irréversible n’est il pas une fatalité dont on ne peut se défaire ? ou au contraire, ne pouvons nous pas nous extraire du temps ? Grâce à la mémoire, l’effort philosophique ? Ces questions liant la conscience du temps et le bonheur nous interrogent donc quant à la quête du bonheur. Finalement, comment être heureux en ayant conscience de l’inéluctabilité du temps ? Comment l’homme peut-il s’inscrire dans la durabilité ?

On p

nous rend-elle malheureux ?”.