La guerre d'anéantissement

1. Durant L'opération Barbarossa (l'invasion de l'URSS par l'Allemagne du IIIe Reich qui avait pour objectif de libérer l'espace vital nécessaire au peuple allemand en prenant possession d'une grande partie de la Biélorussie, de l'Ukraine et de la Russie), l’armée allemande utilise de nouveau la stratégie militaire mise en pratique par Hitler, la Blitzkrieg (ou « guerre éclair »). Celle-ci reposait sur l’utilisation d’avions et de chars ; les premiers bombardent pour préparer l’offensive et des seconds qui brisent les lignes de défense. Le but était d’opérer une percée rapide et décisive, dans une guerre qui se devait d’être courte.

1. Dans un premier temps, les troupes allemandes parviennent à une centaine de kilomètres de Moscou et assiègent Leningrad. Mais l'arrivée brutale de l'hiver et la tactique de terre brûlée menée par les soviétiques entravent finalement l'avancée allemande. Une contre-offensive hivernale soviétique oblige même les troupes allemandes à reculer. Pour la première fois, la Blitzkrieg n'est pas un succès absolu. De plus, la bataille de Stalingrad ce voit être l’une des batailles les plus meurtrière de la guerre et prouve l’échec allemand par le nombre important de soldats allemand fait prisonnier des Soviétiques en février 1943 à Stalingrad.

1. Trois groupes d'armées, comptant plus de trois millions de soldats, appuyés par 650 000 soldats alliés de l'Allemagne (venant de Finlande et de Roumanie) que rejoindraient plus tard des unités d'Italie, de Croatie, de Slovaquie et de Hongrie, attaquèrent l'Union soviétique sur un large front s'étendant de la mer Baltique au nord jusqu'à la mer Noire au sud.

L’idée des deux côtés est très claire : il faut combattre coute que coute avec détermination, le but est de faire mal à l’ennemi en face et clairement de tuer le plus possible (qu’ils soient soldats ou civils, exemple à Stalingrad).

La décision d'attaquer l'URSS est d'ordre idéologique. Hitler veut alors conquérir un espace vital, (en allemand : Lebensraum) pour les Aryens, et asservir le peuple slave. Il engage donc tous les moyens possibles.

Face à eux l’URSS effectue une grande propagande afin d’expliquer au peule qu’il faut faire face à l’ennemi, il faut l’anéantir totalement. Ce qui amène à une grande guerre patriotique, c’est-à-dire une mobilisation totale dace à l’attaque allemande.

Le génocide des Juifs et des Tziganes (p 84-85)

1. Un ghetto est un quartier isolé du reste de la ville, le plus souvent fermé par un mur ou des barbelés (aucune issue de sortie possibles), dans lequel les nazis regroupent les populations juives.
2. La fonction du Ghetto est de regrouper tous les juifs ensemble (étant considéré par le régime dictatoriale de Hitler comme une population « néfaste » et mettant en danger le peuple allemand), c’était un moyen de les enfermer et de ne pas les mélanger au reste de la population avant de les déportés.
3. Les Einsatzgruppen (en français : « groupes d'intervention ») étaient des unités de police politique militarisées du IIIe Reich, créées dès l’Anschluss et chargées, à partir de l'invasion de la Pologne, de l'assassinat systématique des opposants réels ou imaginaires au régime nazi, et en particulier des Juifs. Ces groupes, sous l'autorité administrative de l'armée, dépendaient du Reichssicherheitshauptamt (« Office central de la sécurité du Reich » ou RSHA) pour les ordres opérationnels, et agissaient dans les territoires occupés de l'Est (Pologne, Union soviétique et Pays baltes), à l'arrière du front de l'Est.
4. Les termes choisis pour parler de l’extermination des Juifs sont « la Solution Finale de la question Juive » ou également « la Shoah » (mot hébreu signifiant « anéantissement »), terme par lequel on désigne l'extermination de plus de cinq millions de Juifs par les nazis durant la Seconde Guerre mondiale.

Cette conférence de Wannsee décide alors de « la solution finale » pour ces populations juives considérés comme des sous-hommes par les nazis, en développant des centres de mises à mort. Les juifs jusqu’à là regroupés dans des ghettos sont alors déportés dans ces centres de mise à mort soit exécuté, ou bien gazés (dans l'unique but de perpétrer des meurtres de masse). Le plus grand centre de mise à mort fut celui d'Auschwitz-Birkenau en Pologne qui, au printemps 1943, comptait quatre chambres à gaz. A l'apogée des déportations, jusqu'à 6000 Juifs y furent gazés. Plus d'un million de Juifs, des dizaines de milliers de Tsiganes, de Polonais et de prisonniers de guerre soviétiques y furent gazés avant novembre 1944.