Les causes de la Révolution
Dissertation : Les causes de la Révolution. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Théo Wyckaert • 19 Octobre 2018 • Dissertation • 2 815 Mots (12 Pages) • 1 257 Vues
Wyckaert Théo
Travaux dirigés: Histoires des institutions public depuis 1789
Sujet: Les causes de la Révolution
« Les Français ont fait en 1789 le plus grand effort auquel se soit jamais livré aucun peuple, afin de couper pour ainsi dire en deux leur destinée, et de séparer par un abîme ce qu’ils avaient été jusque-là de ce qu’ils voulaient être désormais. ». Ainsi écrivait Tocqueville dans L’Ancien Régime et la Révolution, par ses mots la Révolution est faites par le peuple pour mettre fin au système et aux institutions.
La Révolution, ici française est une période historique allant de la convocation des États généraux en 1789 et le coup d’État de Napoléon Bonaparte de 1799 ou plus communément appelé le coup d’État du 18 Brumaire. Cette période historique marque la fin de l’Ancien Régime, la fin de l’absolutisme royal de Louis XVI, à la société d’ordre et au privilège des nobles et du clergé.
Avant cette période de Révolution, la société était sous un système de monarchie absolue où le monarque détient tous les pouvoirs, en exerçant le pouvoir législatif et comme étant le juge suprême, il limite l’action des parlements, il rend compte que à Dieu. À cette époque, la société est divisé en 3 catégories de personnes; les nobles; le clergé et le Tiers-États représentant plus de 98% de la société. Le pouvoir est remis en cause par ces différentes source d’abus dans l’ordre politique, dans l’ordre administratif, dans l’ordre judiciaire, dans l’ordre financer et dans l’ordre social. Les sources d’abus et les inégalités croissantes entre les individus crée une envi de changement pour la population amenant à la Révolution.
Ici, les causes et seulement les causes de la Révolution sont à prendre en compte.
Quelles sont les facteurs de l’origine de la Révolution?
Tout d’abord nous étudierons que la Révolution a été causé par une grave crise institutionnelle, plus particulièrement entre le roi et les parlements mais également de la justice. Puis nous nous attarderons sur une crise idéologique, sociale et économique qui a frappé le pays avec l’arrivée des Idées des Lumières et de la crise financière qui entrainera le pays au chaos.
I) Une crise institutionnelle
Avant la Révolution, les institutions de la monarchie sont remise en cause du fait de leur non proximité avec le peuple mais plutôt de leur proximité avec les privilégiés. Les abus de la monarchie sont source d’envi de changement, pour lutter face au changement le roi décide d’entreprendre des réformes.
A) La crise des parlements et de la monarchie
Durant l’Ancien Régime, le roi n’a pas assez réformé, créant de ce fait une concentration de ses pouvoirs. Dans la contextualisation de la Révolution les abus de la monarchie absolue est un facteur important de la crise institutionnelle. La crise des parlements et de la monarchie est vu rapidement comme une défaite du changement. En effet les réformes voulant être mise en place sont constamment mis en échec par les Parlements. Les parlements par leur moyens d’action arrivent à contrer le roi et dans ce cas la l’absolutisme royal. Le parlement a comme moyen d’action le droit de remontrance et l’enregistrement. Le droit de remontrance est un devoir incombant aux parlements et aux officiers royaux. Ainsi lorsqu’un texte ne leur paraît pas conforme à l’intérêt de l’état ou au bien publique les officiers royaux et parlements peuvent rejeter l’ordonnance. L’enregistrement quant à lui est la mise en place d’un édit royal par les parlements. Leur mode d’action entraine nécessairement un blocage institutionnel limitant les pouvoirs royaux. L’opposition parlementaire et les freins aux changements font que les français ne se sentent pas représenter, ils ont l’impression qu’ils servent les intérêts d’une caste conservatrice. Nous savons que les parlements peuvent acheter leur charge pour trouver place au parlement. Durant tout le XVIIIème le jeu politique entre les parlements et le roi font éclater la monarchie car le roi doit user de ses pouvoirs spéciaux comme le lit de justice c’est à dire le roi vient lui même procéder à l’enregistrement d’un édit ou d’une ordonnance au sein du parlement. Ce qui lui permet de passer outre le droit de remontrance de la chambre. Ce jeu créé une frustration et une volonté d’éliminer les parlements.
Dans l’ordre administratif, les intendants sont devenus les agents administratifs par excellence du gouvernement. Ces personnes contrôlent depuis 1635 la justice, la police et les finances. Cette centralisation font que les libertés provinciales disparaissent et la population des provinces ne disposent plus d’autonomie nécessaire pour les défenses des intérêts locaux. On observe une centralisation excessive de l’administration et la participation de la population locale est insuffisante faisant l’augmentation de la contestation à la fin du XVIIIème siècle.
B) La crise de la justice à la convocation des États-Généraux
Durant l’Ancien Régime, la justice est une organisation confuse, il existe encore des justices seigneuriales qui est compétente sur les petits litiges mais retardent la justice engendrant des couts importants. Il existe également des justices d’exceptions, elles sont nombreuses mais oublient leur compétence. À cette période la justice déléguée est en plein dysfonctionnement et la retenue est arbitraire avec les lettres de cachet du roi. On considère que les procédures et les peines sont archaïques et barbes la torture est utilisé avec la « question ». Toutes les peines sont choisi par le juge, l’emprisonnement peut également être décidé sans jugement préalable avec la lettre de cachet. Le peuple a une haine face à ce système judiciaire et la bastille.
Cependant le roi, Louis XV, veut réformer ce système, confie cette charge à son chancelier Maupeou. En effet la réforme de la justice va être mise en place entre le mois de février et décembre 1771. Il y’a une volonté de supprimer les parlements et de les remplacer par des structures nouvelles composées d’anciens magistrats et c’est le roi qui choisi. Pour pouvoir mettre en application cette réforme, il faut supprimer la vénalité des offices. La vénalité des offices est un système dans lequel les charges publiques sont attribuées en échange d’une somme d’argent. Certaines charges publiques étaient anoblissante. C’est pour la monarchie un moyen efficace de remplir les caisses du trésor. Le but de remplacer les parlementaires qui sont des officiers par des commissaires rend la tache plus facile car c’est un statut précaire et révocable à tout moment. Le chancelier Maupeou veut également que le système des épices soit supprimé, ce système consiste à que les gagnants d’un procès remercient le juge en lui versant une somme pécuniaire importante. Mais cette réforme a mis du temps, Louis XV meurt en mai 1774, Louis XVI sont successeur va être conseiller différemment; il va rappeler les parlements et renvois son chancelier. Toute fois Lamoignon va succéder à Maupeou, et reprend ses idées. Cette réforme sera adopté par une série d’édit enregistré par un lit de justice du 8 mai 1788 à Versailles.
Il va envisager la suppression de toutes les justices d’exception, il cherche à neutraliser les parlements. Mais ils ne vont pas être supprimé, ils seront concurrencé par des grands baillages, 47, ils vont avoir une compétence importante en matière civile. Le fait de supprimer une compétence importante des parlements, leur désaccord va être amplifiés par la mise en place d’une cour plénière qui est chargé d’enregistrer les lois et de présenter les remontrances, privant les parlements de leur droit. Une rébellion a lieu, la monarchie se sent en danger. Ainsi le roi va suspendre l’application des édits, les parlementaires réclament la convocations des États-Généraux le plus rapidement possible.
Ainsi la crise institutionnelle par le biais de l’abus de l’ordre politique et administratif du roi et des parlements créent un mouvement de contestation général. Mais le roi veut rectifier le tire, en voulant mettre en place des réformes dans l’ordre judiciaire car les parlements ont trop de pouvoirs limitant les actions du roi. Ces réformes seront un échec du fait de la paralysie des parlements et surtout celui de Paris.
II) La crise idéologique, économique et sociale
La crise institutionnelle fut un fait majeur de causes de la Révolution mais d’autres facteurs sont réel, l’avancer des idées, avec les philosophes des Lumières voulant changer les choses à leur façon on peut parler d’une révolution des idées que ce soit politique, économique ou encore social. Par ailleurs le peuple voulant changer la situation social et financière commence à s’organiser car ils veulent du pain, le roi les entend et essaye de changer les choses mais cela ne porte pas ses fruits.
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