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Résumé de la vie de Geneviève de Gaulle

Résumé : Résumé de la vie de Geneviève de Gaulle. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  2 Mai 2021  •  Résumé  •  1 227 Mots (5 Pages)  •  554 Vues

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INTRO :

Bonjour à tous, aujourd’hui, nous allons vous proposer de découvrir Geneviève de Gaulle, une figure emblématique de la résistance et de la lutte contre la misère.  Dans un premier temps, nous vous évoquerons son enfance. Puis, nous parlerons de sa vie durant la guerre. Nous raconterons ensuite ses actions après la guerre, et enfin, nous vous dévoilerons sa panthéonisation.

SA VIE AVANT LA GUERRE :

Geneviève de Gaulle Anthonioz naît dans une famille aisée, cultivée et catholique le 25 octobre 1920, à Saint-Jean-de-Valeriscle dans le gard.  Elle est la fille de Xavier de Gaulle, le frère aîné du général et de Germaine Gourdon. Cette dernière décède lorsque Geneviève a quatre ans. Malgré cet événement tragique, la petite fille évolue au sein d’une famille aimante et a la chance d’étudier dans de bonnes institutions. Après avoir grandi dans la Sarre, Geneviève déménage à Rennes, où elle termine sa scolarité.  En 1939, la jeune fille s’inscrit en histoire à la faculté de Rennes puis à la rentrée 1941, elle se lance dans une licence d’histoire à la Sorbonne, où elle est hébergée par sa tante.

SON ENGAGEMENT DANS LA RESISTANCE :

A l’âge de 13 ans,  alors qu’elle est encore jeune, Xavier de Gaulle fait lire à sa fille une traduction de Mein Kampf pour qu’elle sache ce qu’est le nazisme naissant.

Geneviève de Gaulle a tout juste 19 ans et demi lorsqu’elle rentre dans la résistance, en septembre 1940. Ses premiers actes de résistance se résument à arracher des affiches, enlever des fanions allemands ou encore à distribuer de petits tracts dans le métro. Geneviève rejoint paris, en 1941 pour ses études, et, poursuit ses activités de résistance. Elle ne tarde pas à rentrer à Défense de la France, mouvement constitué autour d’un journal, par une bande d’étudiants de la Sorbonne. Geneviève rentre également en contact avec le réseau dit du Musée de l’Homme où elle effectue un travail de renseignement et d’information. Elle distribue alors avec ses camarades étudiants des exemplaires clandestins de Défense de la France, sous le nez de l’occupant. Une biographie de Charles de Gaulle, encore mal connu dans la France occupée, écrite de sa main, paraît dans le numéro 35 de ce journal.

Mais, un mois plus tard, elle tombe dans un piège, une « souricière », à cause d’une trahison… Geneviève de Gaulle est alors arrêtée par la Gestapo française, le 20 juillet 1943.  Dans un premier temps, elle est emprisonnée à Fresnes puis envoyée au camp de Royallieu. C’est le 2 février 1944, qu’elle est déportée au camp de concentration de Ravensbrück, avec le matricule 27 372. Là-bas, elle se lie d’amitié avec d’autres résistantes, dont Germaine Tillion.  Peu après, en octobre 1944, sous les ordres d’Himmler, Geneviève est placée en isolement au Bunker du camp. L’homme du troisième Reich à pour but de la garder en vie, et de l’utiliser comme monnaie d’échange, à une époque où Charles de Gaulle gouverne la France Libérée.

En avril 1945, elle est remise à la frontière suisse où son père est devenu Consul Général de France à Genève, sans contrepartie. Elle est presque aveugle par manque de vitamines et pèse 44 kg….

SA VIE APRES LA GUERRE :

Très vite après la libération, Geneviève décide de témoigner. Elle crée l’association des Anciennes Déportées et Internées de la résistance, dite l’ADIR et en sera d’ailleurs présidente jusqu’à sa mort. Elle a la volonté d’empêcher l’oubli, d’enseigner la paix, de s’entraider et de regagner la vie.  Malgré cela, il faudra attendre 50 ans pour qu’elle relate son expérience personnelle. C’est dans son livre « La traversée de la nuit » qu’elle évoque ses jours sombres  dans le camp de Ravensbrück.

Par la suite, Geneviève rencontre Bernard Anthonioz, un résistant, éditeur d’art et ami d’artistes. Ils se marient en 1946 et auront par la suite 4 enfants. Avec sa vie de famille, elle exerce un rôle officiel d’orateur pour le parti gaulliste du général. En 1958, quand celui-ci revient au pouvoir, André Malraux, un ami proche du couple, nommé ministre de la culture, demande au couple de le rejoindre. Geneviève s’occupe donc de la recherche scientifique tandis que son mari devient chargé de mission.

Cependant, cette année-là, Geneviève De Gaulle Anthonioz fait une rencontre qui va changer sa vie.  Durant un repas, elle fait la connaissance du père Joseph Wresinski.  Il est aumônier du « camp sans logis » de Noisy le Grand, un ensemble de bidonvilles édifiés provisoirement durant l’hiver 1954. Le Père Joseph convie donc Geneviève à venir mesurer l’étendue de la misère de ce peuple.  Lorsqu’elle s’y rend, Geneviève de Gaulle décrit le choc qu’elle ressent : Elle dit avoir reconnu sur le visage des hommes et des femmes qui pataugeaient dans la boue, la même détresse et la même humiliation que celles de ses compagnons de camp de concentration.  Ici, elle fait rejoindre les deux pans de sa vie : la Résistance et les actions contre la misère qu’elle aimait désigner en tant que « combat contre l’injustice et pour les droits de l’homme ».  Pour avoir le temps de se consacrer à ses projets, Geneviève décide de quitter le ministère de la culture en 1959. Peu après, elle s’engage avec le Père Joseph dans le fameux mouvement ATD (Aide à toute détresse) Quart Monde et elle deviendra présidente de la branche Française de 1964 à 1998.  Pendant 34 ans, Geneviève reste mobilisée afin que la société française reconnaisse dans loi « l’égale dignité » de tous. Le mouvement se révèle être international et, pour les Droits de L’homme. Il combat l’hostilité, la misère et l’indifférence.

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