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Becket - catastrophe et autres dramaticules - solo

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éâtre.

Il continue ensuite a traduire pour lui et pour les autres, à écrire des essais, des nouvelles, des poèmes, des pièces de théâtre, des romans et s’essaie même une pièce radiophonique intitulée all that fall. Ses idées noires ne se retrouvent pas vraiment dans son style. Il utilise de la légèreté, des tons de bonne humeur, des jeux de mots et autre qui montrent au contraire comment il sort de sa tristesse de toujours.

En 1961, au cours d'une cérémonie civile discrète en Angleterre, il épouse sa compagne Suzanne Déchevaux-Dumesnil

En 1969 il reçoit le prix Nobel de littérature.

A partir de 1981, Samuel Beckett écrit les dramaticules qu’on retrouve dans notre livre et qui sont bien moins connues, même si elles traitent tout autant, voir plus des thèmes cher a Beckett, tels que le temps, la solitude, la mort et autre que l’on verra par la suite. Il commence donc par Berceuse et Impromptu d’Ohio à l’occasion du symposium Beckett à l’université d’Ohio. Ces pièces sont d’abord publiées ensemble avec d’autres petites pièces. En
1982, il écrit Catastrophe à l’intention de Vaclav Havel, emprisonné pour délit d’opinion, puis parait Solo et Cette fois qu’il joue au théâtre avec David Warrilow. Il publie Quoi Où

Son épouse décède le 17 juillet 1989. Beckett, atteint d'emphysème et peut-être de la maladie de Parkinson, part en maison de retraite où il meurt le 22 décembre de la même année. Ils sont tous deux enterrés au cimetière de Montparnasse à Paris.

2. Résumé

2.1 Cette fois

Un homme avec de longs cheveux blancs, seul sur scène, avec un éclairage en sa direction. 3 voix lui parviennent : des deux côtés et du haut. Elles s’enchainent sans interruption sauf aux endroits indiqués et s’enchainent sans ordre logique et sans propos clairs, avec de nombreuses répétitions. L’homme ne fait rien, il lève et baisse ses paupières ( didascalie)

Les voix racontent diverses phases de la vie d’un homme : celle de A : un homme d’âge mûr, celle B : un jeune homme, et celle de C : un vieillard.

A se rappelle de son enfance et où il se cachait. B évoque l’amour et les vœux de l’union et C évoque des souvenirs d’un vieil homme avec la mort qui est présente.

2.2 Berceuse

Une femme seule sur scène dans une berceuse. La scène commence avec un éclairage centré sur la berceuse qui bouge légèrement. Elle ne dit presque rien, juste un mot « encore », sa voie enregistrée prend le dessus et se lance dans des monologues de plusieurs lignes sans propos clairs et phrases abouties, avec de nombreuses répétitions mais qui se modifient tranquillement. Cette voie raconte une histoire, celle d’une femme en fin de journée qui cherche une autre âme vivante, errant comme elle. Cette femme rentre pour s’asseoir à sa fenêtre et de nouveau chercher une autre âme vivante comme elle à sa fenêtre. Jusqu’au jour où elle voit une autre fenêtre comme la sienne avec le store levé, mais sans âme à travers. Et pour finir, à la fin d’une longue journée descend les escaliers pour aller dans la berceuse de sa mère ou cette dernière est morte.

2.3 Solo

Le récit débute avec la naissance d’un homme (aucune précision sur l’identité de cette homme). Puis l’histoire continue avec un homme (on ne sais pas si c’est le même) seul dans une chambre, qui essaie d’allumer la lampe a huile.

A la lueur d’une faible lumière, il s’adresse au mur où étaient accrochés les portraits de ses parents. Peu après, on ne sait pas si c’est un rêve ou un souvenir mais il décrit un enterrement et des fantômes tout en cherchant sans cesse de la lumière, vers la lampe, sur ses habits ou à travers la fenêtre.

Thèmes principaux SOLITUDE (attente) et MORT

Choses communes entre les trois pièces thèmes, décor, mouvement, personnage

3. Introduction du passage

3.1 Situation : notre passage se situe au début la pièce. Le lecteur fait connaissance du personnage avec aucune information particulière. Un homme tout en blanc est seul sur scène avec comme décor une lampe à pétrole et un lit. Ensuite, il commence son récit sans ordre logique

3.2 Enjeux : ce passage nous présente le personnage de façon assez lugubre. La première phrase donne déjà un aperçu de ce qui va suivre et annonce déjà le thème principal : La mort.

3.3 Caractéristique/style : les phrases construites sont peux présentes, les quelques phrases sont écrites de façon très simple : un sujet, un verbe et une suite du verbe et leur tournure n’est pas comme à la normale. Autrement, se sont des mots qui se suivent.

De plus, on observe de nombreuse répétition dans notre passage mais également dans le reste de l’histoire.

4. Lecture

5. Plan

1) L 1-11 : Commencement. (verbes au passé)

2) L 11-33 : Recherche de lumière. (verbes au présent + passé)

l 11-16 : tombée de la nuit.

l 17-21 : nuit à travers la fenêtre.

l 21-29 : allumage de la lampe à pétrole.

l 30-33 : « face au mur ».

3) L 33-66 : évocation du mur pour le personnage.

l 33-43 : image. (verbes imparfait + participe passé féminin pluriel)

l 43-46 : interlude.

l 46-57 : souvenirs parentaux. (verbes participe présent + passé)

l 58-66 : abandon de la vision, découverte de l’ouïe. (verbes présent + indicatif )

6. Analyse

Premièrement, on peut définir le théâtre absurde, que notre histoire suit dans beaucoup de caractéristique ; l’absurde est centré sur l’absurdité de la vie et de l’homme menant pour la plupart du temps a la mort. Cette caractéristique est à cause de la seconde guerre mondiale. Il y a, surtout chez Beckett et Ionesco, une réduction des personnages au rang de pantin qui détruit toute possibilité de communication et ôte la cohérence du dialogue, l’intrigue et la logique de la pièce.

Les deux thèmes dont on va parler, qui sont la mort et l’errance peuvent être inclus dans un thème très général de l’absurde, qui reprends d’ailleurs tout le livre et même son courant littéraire. L’histoire n’est pas absurde en elle-même, c’est plutôt le style d’écriture de la pièce et l’absurdité de la vie qui le sont. C’est donc une pièce de théâtre absurde très différente d’ »en attendant Godot » ou de la « Cantatrice chauve » de Ionesco qui, elles, étaient d’abord absurdes dans leurs histoire et ensuite, surtout pour Godot, dans leurs thèmes principaux.

6.1 Thèmes

Mort

Le thème de la mort est présent tout au long de la pièce. On le voit dès la première phrase « Sa naissance fut sa perte », autrement dit « l’homme nait pour mourir ». L’homme aussi parle d’enterrement à deux reprise : au début et au milieux du livre. On trouve également un champ lexical de la mort dans les lignes 1 à 8 (perte, rictus, macchabée, funérailles) et la page 36 le champs lexical réapparait (cercueil, trou noir, funérailles, fantôme)

La première partie tourne particulièrement autour de la mort et est très pessimiste. « Rictus de macchabé » (l. 1) qui serait un bébé avec un sourire crispé comme les mort. Aux lignes 6-7, il y a une sorte de vas et viens sans espoir qui nous montre bien que de toute façon on va mourir.

« Trente mille nuits » (l.9) montre que la vie passe et qu’elle passe trop vite. Ca laisse le spectateur se poser une question qui pourrait être « a quoi est-ce que ça set de vivre ?

Tout rappelle la mort, car le texte nous donne l’impression qu’on nait dans un lit pour mourir dans un lit, comme s’il n’y avait rien entre deux, que la vie n’avait aucun sens et qu’il y avait une sorte de fatalité a la vie qui ne servirait a rien.

Dans ce thème de la mort, le noir est également constamment présent et plus particulièrement en contraste avec le blanc ou la recherche de la lumière. Le noir représente l’angoisse alors la lumière représente la lutte contre l’angoisse « noir à nouveau entier… » (p. 34) . Le contraste noir lumière apparaît avec le champ lexical dès la ligne 11 (soleil, lueur, lumière. Et reviens dès la ligne 30 avec « l’orée ». Le champ lexical du noir est présent avec les répétitions des mots nuit et noir.

L’homme est aussi habillé en blanc, pour contraster avec l’obscurité de la scène. Le personnage est en lutte constante contre l’angoisse, c’est pour cela qu’il cherche sans arrêt des trace de lumière à travers la fenêtre, autours du lampadaire et mêmes sur sa « chemise et chaussette blanche » qui sont la pour accrocher la faible lumière.

Il y a un autre contraste qui rejoint celui du noir et de la lumière, c’est celui de la mort et de la vie. En effet,

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