Biographie Branson

foulée, ce passionné de musique rachète un manoir délabré près d'Oxford et y installe un petit studio d'enregistrement. Mike Oldfield, Phil Collins, Belinda Carlisle, Genesis, les Sex Pistols, Janet Jackson : les futures grandes stars des années 1 1980 s'y succèdent bientôt.

Influences

« ... travailler avec quelques rares bons amis, des gens que vous respectez, dont vous savez que, si les choses tournaient mal, vous vous tiendriez les coudes. »

Les milieux financiers en doutent, oubliant un peu vite que, tout au long de sa carrière, Richard Branson sut toujours s'entourer de managers de haute volée :

* Nick Powell (plus vieil ami de Branson) et Simon Draper (Président pendant 15 ans de Virgin Music) avec qui il crée le label Virgin Records

* Gordon McCallum, le « patron » de la marque, venu de McKinsey

* Stephen Murphy, le directeur financier, passé par Mars, Unilever et Quaker Oats

Richard Branson ne s’est jamais specialisé dans un seul domaine. La plupart des entrepreneurs se concentreront à l’intérieur de leur savoir faire tel que Bill Gâtes et l’informatique,... Branson, lui, s’est plutôt investi dans une série de domaines, tous indépendant les uns des autres, et il a tout de même très bien réussi.

Il attache une grande importance à la culture des pays ou régions dans lesquels il est présent. En effet Branson prône cette philosophie,et il est important pour lui et son groupe d’être en phase avec les populations.

Richard Branson: Un personage à part

Sa devise, « Screw it, let’s do it ! »², littéralement “Rien à faire, on y va ! », résume bien la politique de Virgin en matière de création d’entreprise. Richard Branson a un leitmotiv qui le suit depuis le début : le « fun ». « Je crois beaucoup à la notion de plaisir (...) Le plaisir est essentiel dans la façon dont je fais des affaires. Le fun, c’est le secret du succès de Virgin ! »³ Des phrases comme cela, Branson en a prononcé des centaines mais cela fait bien sûr aussi partie du personnage... Beaucoup des entreprises du groupe Virgin ont été créées sur des « coups de sang » du Britannique. C’est le cas notamment pour Virgin Airlines et Mates, les préservatifs du groupe Virgin :

« Ma femme Joan glissait souvent des préservatifs dans ma valise quand je partais en voyage d’affaires. Puis elle s’est mise à compter le nombre de capotes que je rapportais. Alors j’ai crée ma propre société de préservatifs, Mates. Comme ça, je pouvais raconter à Joan que les protections manquantes étaient des échantillons donnés à des clients... »

Au moment ou Branson a lancé Virgin, sa politique était claire ; « Ce que les autres n’osent pas faire, nous le ferons. ».

Branson a toujours eu le don de développer le bon produit au bon moment. A chaque lancement d’un nouveau produit ce fut un succès. Le personnage charismatique qu’est Richard Branson est pour beaucoup dans la notoriété de la marque. En effet, la notoriété de Virgin sur son dynamisme, son esprit jeune et conquérant lui ont permit la crédibilité et l’authenticité. Chaque idée, produit, est le fruit du désir de Richard Branson de s’imposer sur un marché qu’il estime porteur.

Branson est un homme qui a toujours eu énormément de volonté et d’ambition et ce sont ces deux qualités qui lui ont permit de s’imposer dans chacun des domaines ou il s’est implanté.

Cet un entrepreneur très habile, qui essaie de tirer le meilleur profit de chaque situation. En effet en créant son propre studio d’enregistrement, il devient alors son propre fournisseur, et devient de même son propre distributeur puisqu’en 1980 il ouvre sa filiale française en inaugurant le magasin Virgin Mégastore sur les Champs Elysées première sur le marché français avec le Virgin Mégastore de Paris.

Mais encore, l’homme qui se dit fier « de ne pas savoir lire un bilan » est unique dans le milieu de l’industrie et de la finance britannique. Il est ainsi l’heureux propriétaire de la plus grande boîte gay d’Europe, le Heaven, située en plein cœur de Londres. Il dit d’ailleurs de cet investissement que c’est un des meilleurs de sa carrière².C’est en effet, un très bon moyen d’écouler ses préservatifs et son Virgin Cola

Entre Richard Branson et les financiers, le courant n'est jamais passé, l'entrepreneur « hippy » n'ayant aucune considération pour l'establishment - ce qui ne l'empêchera pas d'être anobli par la reine d'Angleterre en 1999 - qu'il prend un malin plaisir à dénigrer.

De leur côté, banquiers et analystes n'apprécient guère cet autodidacte excentrique et le font savoir.

Introduit en Bourse en 1986, Virgin devra être retiré de la cote deux ans plus tard en raison de ses très médiocres performances boursières, obligeant Richard Branson à souscrire un emprunt de 1,82 milliard de francs pour racheter ses parts.

Plus que tout, c'est le manque apparent de stratégie qui nourrit le scepticisme des observateurs.

En novembre 2004, l'entrepreneur leur a donné un élément de réponse bien dans sa manière en signant un contrat de 15 millions de livres avec une entreprise américaine pour la fabrication de navettes spatiales.

Les premiers vols Virgin dans l'espace étaient prévus pour 2008.

Aujourd’hui, Richard Branson apparaît comme un président décalé qui a su imposer ses idéaux, ses caprices pour faire évoluer le groupe et l’amener à son degré de compétitivité actuel.

Aujourd’hui il est un symbole du capitalisme moderne.

La philosophie selon Branson

« Comment devient-on millionnaire dans le business ? C'est simple, il suffit de commencer milliardaire. »

Aujourd’hui, Richard Branson a su s’implanter dans quasiment tous les secteurs et aucun n’a échappé à son expansionnisme : voyage, divertissement, téléphonie, véhicules et finance.

Virgin se distingue de la majorité des entreprises de sa taille : en effet Richard Branson a une philosophie d’entreprise bien différentes des autres.

Branson privilégie de légères structures, d’une trentaine de salariés en moyenne, contrairement aux grandes entreprises qui privilégient la grande taille avec une hiérarchie très développée. En privilégiant des structures légères, cela lui permet un contrôle total et une possibilité d’affirmer son autorité.

Il privilégie également la croissance interne. Toutes ses entreprises ont été crées « pièce par pièce » par lui même et ainsi, il contrôle totalement la croissance de son groupe.

Richard Branson refuse le financement par le biais de la bourse, envers laquelle il se méfie. Il pense que son contrôle sur le groupe pourrait être réduit avec l’entrée d’un grand nombre d’actionnaires. C’est pourquoi, l’autofinancement est la solution qu’il privilégie. Le problème posé par cette volonté d’autofinancement, est le risque d’avoir une trésorerie toujours minimum. Le groupe a été obligé à plusieurs reprises de revendre certaines activités afin de pouvoir financer des développements dans d’autres secteurs. Par exemple, en 1992, 49% de Virgin Atlantics est vendu à la compagnie Singapore Airlines, et la même année, son groupe de cinéma est vendu au français UGC. Finalement, en 2002, Virgin Stores est vendue au géant Hachette. Le besoin de revendre témoigne d’une certaine faiblesse de l’entreprise.

Virgin est une entreprise bien différente des autres. En effet, elle ne prend pas le même chemin que les autres grands groupes, et l’ensemble des entreprises du groupe se déclinent sous le même nom. Cela montre que la Virgin est associée à des valeurs et une image et non à un produit.

Finalement,