Bois - Petit Explicatif
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3
Peu imprégnable
4
Non imprégnable
minimales Durabilité et imprégnabilité des bois résineux (EN 350-2)
Champignons lignivores
Capricorne Durabilité naturelle de l'aubier
Vrillette Durabilité naturelle de l'aubier sensible
Termite Durabilité naturelle du bois parfait sensible
Imprégnabilité du bois parfait de l'aubier
Durabilité naturelle du bois parfait Douglas
moyennement sensible à faiblement durable
non imprégnable peu à non imprégnable non imprégnable non imprégnable peu à non imprégnable peu à non imprégnable
moyennement à peu imprégnable
Epicéa Mélèze
faiblement durable
sensible (1)
sensible (1) sensible
sensible sensible
peu imprégnable
moyennement imprégnable
moyennement sensible à faiblement durable
Pin maritime moyennement sensible à faiblement durable
sensible
sensible
imprégnable
Pin sylvestre moyennement sensible
à faiblement durable
sensible
sensible
imprégnable
Pin noir et laricio Sapin
faiblement durable faiblement durable
sensible sensible (1)
sensible sensible (1)
sensible sensible
imprégnable
moyennement moyennement à peu imprégnable imprégnable
Western red durable sensible sensible sensible peu à non cedar imprégnable Le bois parfait n'est, en général, pas sensible au capricorne et à la vrillette. (1) Pour ces essences, le bois parfait est sensible, comme l'aubier.
peu imprégnable
La construction fait appel au duramen ; bois parfait ou de cœur (qui constitue la partie centrale de l’arbre) ; plus durable que l’aubier.
• L’aubier, souvent plus clair et léger que le duramen, est constitué de cellules vivantes. il est plus facilement et rapidemet attaqué par les insectes, bactéries et champignons. • Le cambium est la fine zone séparant l’aubier de l’écorce, qui produit le bois, généralement non utilisé. • L’écorce est parfois traditionnellement utilisée ; Des plaques d'écorce de bouleau déroulées, supportent par exemple les mottes de terre (La Terre, foyer de l'humanité, est surnommée la planète bleue. C'est la troisième planète du système solaire en partant...) des toitures végétalisées des pays (Pays vient du latin pagus qui désignait une subdivision territoriale et tribale d'étendue restreinte (de l'ordre de...) nordiques. • Les sens de coupe modifie l'aspect et la qualité technique des bois sciées. Il est : • longitudinal : parallèle aux veines du bois, donc vertical pour un arbre sur pied. • radial : du cœur vers l’extérieur. • tangentiel : ± parallèle aux cernes de croissance du bois. • Le bois de bout est coupé perpendiculairement au sens longitudinal • Le bois couché est coupé parallèlement au sens longitudinal • « sur quartier » : coupé dans le sens radial • « sur dosse » : coupé dans le sens longitudinal.
Durabilité et préservation du bois : Les essences de bois sont utilisables soit sans traitement mais purgée d’aubier si elles possèdent une durabilité naturelle suffisante face aux attaques biologiques (insectes et champignons), soit en appliquant un traitement de préservation adaptée, en fonction de la classe de risques d’attaques biologiques et des propriétés physiques (imprégnabilité, taux de pénétration, etc) de l’essence. Le tableau suivant indique pour les essences de bois les plus utilisées en France dans la construction bois, la classe de risque maximum pouvant être atteinte Avec traitement de préservation adapté, ou Sans traitement mais en purgeant l’aubier du bois, et la résistance naturelle de l’essence à l’attaque de termites
Essence de bois Châtaignier Chêne Douglas Epicéa Mélèze Pin sylvestre Pin maritime Robinier Sapin Western Red Cedar Ipé, Doussié, Merbau, Moabi, Padouk Azobé, Iroko
Avec traitement
Sans traitement
Termites Moyenne Non Non Non
3 3 3 3 3 5 5 3 3 3 4 3 3 3 3 4 3 3
Non Non Non
Bonne
Non Non
Bonne Bonne
La préservation
Il existe plusieurs méthodes et process de traitement, suivant le type et le niveau de protection souhaités, suivant la nature du bois, et particulièrement son niveau d'imprégnabilité. Les procédés les plus répandus sont les apports de solutions chimiques de protection. LE TRAITEMENT PAR BADIGEONNAGE OU ASPERSION (essentiellement classe de risque 1) Les produits de traitement sont passés en surface soit par pulvérisation, soit par badigeonnage. Le traitement n'est efficace que sur une profondeur de quelques millimètres et ce traitement doit être fait sur les surfaces finies des produits. Le badigeonnage doit être réservé à des applications ponctuelles, par exemple après une coupe ou une taille de charpente. LE TRAITEMENT PAR TREMPAGE (essentiellement classe de risque 2) Les bois sont immergés dans des bacs remplis de produits organiques ou hydrodispersables. La pénétration des produits de traitement est plus importante et dépend des caractéristiques d'imprégnabilité de l'essence du bois traité. La protection reste néanmoins superficielle et doit donc être faite sur des produits qui ne seront pas usinés ou transformés. LE TRAITEMENT PAR AUTOCLAVE (essentiellement classes de risque 3 et 4) Les bois sont traités par des systèmes d'injection de produits selon différents procédés qui conduisent à traiter tout le volume imprégnable de l'essence, en général l'aubier et une partie du cœur dans le cas d'essences de bois ou l'aubier et le cœur ne sont pas différenciés. Les produits utilisés sont de type hydrosolubles et donnent au bois une couleur verte (dûe à la présence de cuivre) qui s'estompe avec le temps. Des procédés de traitement sans apports de composants chimiques se développent. Ils sont fonction des essences de bois et des sections des produits finis.
LE TRAITEMENT THERMIQUE Modification de la structure interne du bois par haute température. Les procédés de traitement thermique consistent à placer les bois dans des fours où la température est portée entre 190°C et 210°C, dans une atmosphère ambiante modifiée et adaptée pour éviter la combustion du bois. Il existe plusieurs procédés, en particulier le « bois rétifié » ou « traité haute température ». L'amélioration de la durabilité est fonction des essences de bois. Ce procédé présente une alternative intéressante à l'utilisation de bois tropicaux grâce à la teinte brun foncé qu'il confère au bois. Le bois traité perdant de sa résistance mécanique, le traitement thermique est réservé exclusivement aux bois non structuraux (bardage, clôture). LE TRAITEMENT OLÉOTHERMIQUE Protection par des bains d'huile à haute température. Le procédé de traitement oléothermique consiste à tremper les bois, éventuellement humides, dans des bains successifs d'huile chaude d'origine végétale sous pression atmosphérique. Ces procédés sont en cours de développement. Ils présentent l'avantage de stabiliser les bois et d'améliorer leur durabilité avec des produits respectant les exigences environnementales.
Quelles sont les classes d’emplois ?
• Classe 1 : Pour des travaux en intérieur, toujours à l’abri des intempéries (parquets, meubles, lambris,…) • Classe 2 : il sera placé en intérieur ou en extérieur sous abri, mais ayant pu être exposé temporairement aux intempéries, notamment durant le chantier (charpente, éléments de toiture) • Classe 3 : Bois placé en extérieur, soumis à des alternances rapides d’humidité et de séchage (menuiseries, revêtements extérieurs) • Classe 4 : Peut être placé en extérieur
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