Caillebotte Hausmanienn
Analyse sectorielle : Caillebotte Hausmanienn. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Iliana Smina • 25 Février 2022 • Analyse sectorielle • 621 Mots (3 Pages) • 363 Vues
Gustave Caillebotte est un peintre français impressionniste, collectionneur, organisateur d’expositions impressionnistes et mécène né à Paris le 19 août 1848 et mort à Gennevilliers le 21 février 1894, à l'âge de 45 ans. Issu d'une riche famille d'industriels il hérite à la mort de son père d'une fortune suffisamment conséquente pour lui permettre de se consacrer à sa passion pour la peinture. Il s'en sert aussi pour devenir le mécène de ses amis peintres, parmi lesquels Renoir, Degas, Monet. Dans son testament, il léguait à sa mort soixante-sept tableaux impressionnistes de sa collection personnelle à l'État, qui n'en accepta finalement que trente-huit les négociations furent menéés pas Renoir. L’impressionnisme est à la fois une esthétique et un mouvement. Sur le plan esthétique, il célèbre la modernité et le plein-air, la notation rapide, les couleurs vives. Sur le plan sociologique, il renvoie à un groupe d’artistes ayant choisi d’exposer en marge du Salon officiel entre 1874 et 1886 ( Caillebotte,Renoir,Dedas...)
Son travail peut intéresser les historiens puisque qu’il documente par le billet de sa peinture le Paris haussmannien dans la période de l’industrialisation qui correspond à une ville réinventée sous l’impulsion de Napoléon III et de son préfet de la Seine, le baron Haussmann, dans le but de Renforcer les nouveaux axes du développement économique, l’ordre public et la rentabilité foncière en créant de grandes artères, en accélérant la construction des gares, en valorisant, enfin, les « beaux quartiers ». Mais permet également aux historiens de comprendre le phénomène d’industrialisation produit par la politique urbaine d’Haussmann qui provoque de grands changements économiques et sociaux en France.
La transformation radicale de Paris survenu 4 ans après celle de Londres, menés par le préfet Haussmann se base sur 3 points l’importance des équipements collectifs (courses de chevaux...), la création d’une ville bourgeoise et l’édification d’un ensemble urbanistique cohérent. La ville devient donc une source d’inspiration pour Caillebotte. Ainsi dans son tableau Un balcon, Boulevard Haussmann qu’il a peint en 1880 il restitue la nouvelle esthétique de Paris depuis un balcon en fer forgé sur lequel un homme en haut de forme observe la très jolie vue des immeubles haussmanniens de l’intersection du boulevard Haussmann et de la rue Lafayette à Paris. La façade neuve des immeubles et la clarté des feuilles correspondent à l’esthétique de la ville . Le tableau renvoie l’image d’une ville spacieuse, aérée et lumineuse, un des objectifs du programme de l’empereur qui visait à faciliter la circulation des hommes de l’air et de la lumière, ici caillebotte se pose comme spectateur de cette période qui est une caractéristique de. l’impressionnisme. Pendant le second empire l’haussmannisation a chambouler l’organisation spatiale et sociales dans les principales villes aussi bien positivement que négativement . À Paris toutes ces constructions ont entrainé une forte augmentation des prix à laquelle les classes les plus pauvres n’ont pas pu résister entrainant des contrastes entre quartiers riches de l’Ouest et ceux pauvres de l’Est, entre rive droite et rive gauche . C’est la forme globale de la ville qui s’est transformé les grandes avenues embellie, lumineuse et aéré, la plupart des habitants eurent le sentiment d’une toilettes de civilisation également des habitations plus jolies et non insalubre. En revanche « les comptes fantastiques d’Haussmann » laissent d’énormes dettes de plus selon le titre du pamphlet de Jules Ferry tous ces travaux et destructions ont crée une véritable ségrégation sociale. C’est de cette façon que son travail peut intéresser les historiens qui peuvent comprendre et «revivre» cette période de l’histoire en pleine industrialisation et urbanisation de la France
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