Comment Grégoire VII parvient-il à rétablir la théocratie de la papauté suite à la déviance connu aux X- XI ème siècle ?
Dissertation : Comment Grégoire VII parvient-il à rétablir la théocratie de la papauté suite à la déviance connu aux X- XI ème siècle ?. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Annaelle VILY • 8 Septembre 2022 • Dissertation • 1 340 Mots (6 Pages) • 366 Vues
Dans la seconde moitié du XI siècle toute la Gaule ainsi que l’ensemble de la chrétienté est impactée par une rupture de l’ordre ecclésial connu sous le nom de réforme ‘’ Grégorienne’’ du nom du pape Grégoire VII protagoniste le plus actif de cette réforme. En effet il est protagoniste le plus actif de cette réforme car Grégoire VII se retrouve confronté aux problèmes essentiels tel que les investitures épiscopales qui est alors l’un des premiers sujets de discorde entre la papauté et les souverains de L’Empire. Il met alors en place un projet impérial. Une lutte se met ainsi en place opposant d’une part l’Église romaine aux évêques et d’autre part le pouvoir spirituel au temporel. C’est de ce combat que prennent naissance les Dictatus Papæ ainsi que l’interdiction de la Simonie et la mise en place du Nicolaïsme. Grégoire VII ainsi de réaffirmer la théocratie de la papauté afin d’affranchir la primauté romaine de l’Église de Rome mais aussi de son pouvoir il essaie donc par cette réforme d’affirmer non seulement ses titres mais aussi son autorité qu’il détient à l’origine de Dieu. Nous pouvons donc poser comme problématique Comment Grégoire VII parvient-il à rétablir la théocratie de la papauté suite à la déviance connu aux X- XI ème siècle ?
I. Grégoire VII : Un souverain de Droit Divin
A. Les déviances de l’Église et les Empereurs Vicaire du Christ
Nous pouvons observer que le pouvoir de l’Église impériale sous les carolingien et les Ottoniens sont partagés et affaiblis. En effet au XI siècle on observe une faiblesse du pouvoir royale et un désordre dans l’ordre ecclésiale. Les évêques et les archevêques sont alors des hommes puissants et les Empereurs se considèrent comme des réformateurs de l’Église car ils ont la prétention d’être le Vicaire du Christ. Les monastères royaux eux sont alors des lieux de pouvoirs et de richesse qui sont aux mains de nobles locaux se faisant passer pour des abbés. La religion est ainsi considérée comme un pouvoir politique dont les acteurs principaux sont les évêques. Cette fonction devient alors enjeu du pouvoir et suscite la convoitise des laïques qui souhaite influencer ordonner et diriger. Bien que l’évêque soit toujours élu par les Clercs soit des chanoines cette volonté de domination par les grandes famille amène à l’achat et à la vente des charges ecclésiastique et des poste hiérarchique : La Simonie. L’Église est ainsi entre les mains des laïques. Face à ces déviances il y à la mise en place de légat pour faire appliquer la volonté de la papauté et l’organisation de synode et concile pour réguler ces abus de prélats.
B. Le Début de la Théocratie impériale : L’élection de Grégoire VII
Les renouvellements monastique font aussi face à de nombreuses discorde Henri III Roi puis Empereur de Germanie de 1039 à 1056 nomme des papes parmi les évêques de son Empire comme par exemple l’élection de Léon IX en 1049. Mais cela ne correspond pas aux idéaux de la papauté de l’Empire Chrétien une rupture se dessinent alors avec la volonté de purifier la moralité du clergé. Ainsi dans la démarche d’émancipation de la papauté du pouvoir impériale ont confié alors aux cardinaux l’élection du pape cela n’est alors plus à l’Empereur de choisir le Souverain Pontife. Ainsi commence le redressement de l’église qui cherche alors à reprendre en main la primauté romaine pour affranchir l’Église de Rome et la Papauté de la tutelle impériale. A la mort d’Alexandre II que Ildebrando Aldobrandeschi de Soana moine bénédictin est élu Pape par les cardinaux et accepte le poste à contre cœur sous le nom de Grégoire VII.
C. Simonie et Nicolaïsme
Afin de remettre l’Église dans le droit chemin il met en place le Nicolaïsme : soit une mesure contre les prêtres mariés. Grégoire VII étant un moine bénédictin connu sous le nom de Hildebrand avant d’être élu pape estime que le célibat représente un idéale Sacerdotale cela rentre dans l’esprit de l’ascétisme qui vise à vivre selon les vertus du Christ. Ainsi tout prêtre mariée ou vivant en concubinage est alors excommuniée. Cette mesure fera face à des résistances tout comme la mise en place de la Simonie. En effet en Février 1075 un synode se met en place condamnant la Simonie soit la vente et achat des biens et des charges ecclésiastiques. Les laïques ne peuvent alors plus avoir la main mise sur les évêques, le choix et l’investissement des évêques ne relève plus de leur autorité. Les Seigneurs n’ont plus à considérées les Église comme leur bien patrimoniale. Cette réforme sur l’investiture épiscopale est du mal à accepter par les Princes qui avaient pris l’habitude d’élire les curés mais surtout de s’attribuée la dîme. C’est dans ce contexte que pour justifier cette mesure que le pape publie en 1075 : Les Dictatus Papæ.
II. La réforme Grégorienne : le redressement de l’Église
A. Dictatus
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