Comment l'ONU a-t-elle participé au rétablissement de la paix au Timor Oriental ?

Comment l'ONU a-t-elle participé au rétablissement de la paix au Timor Oriental ?*

Tout d'abord, l'actuelle République du Timor Oriental (également appelé Timor Lesté) est un

petit État de près d’1,3 million d'habitants, occupant la moitié est de l'île de Timor. Il se situe

en Asie du Sud Est, a l’Est de l’Indonésie et au Nord de l’Australie.

A) Les sources du conflit:

Le TO fut une colonie portugaise durant près de quatre siècles de 1596 jusqu'en 1975. Il obtient

sa première indépendance le 28 Novembre 1975, grâce à deux événements. Qui sont,

premièrement, le renversement du régime autoritaire Portugais de Marcelo Caetano, lors de la

révolution des œillets en avril 1974. Puis dans un second temps grâce aux insurrections

timoraises des deux partis politiques majeurs du pays, le FRETILIN et l’UDT.

Le FRETILIN souhaite une indépendance du pays, sans lien avec le Portugal, tandis que l’UDT

souhaite également une indépendance, mais cette fois, en conservant des relations privilégiées

avec Lisbonne. Ils n'ont pas exactement le même objectif, mais ils sont tous deux unis par la

volonté de ne plus être dépendant des Portugais.

Néanmoins, cette entente entre l'UDT et le FRETILIN ne dure pas longtemps, puisque le 10 août

1975, la guerre civile éclate dans Dili, la capitale du pays, suite à un coup d’état militaire

orchestré par l’UDT, qui entraîne la mort de près de 400 civils,

La situation s’estompe rapidement, le FRETILIN prend le contrôle du pays pour les prochains

mois, et le les membres de l'UDT se réfugient en Indonésie. De plus, les dernières autorités

portugaises encore présentes sur place sont rapatriées vers Lisbonne.

Suite au départ des Européens, le FRETILIN proclame la « République Démocratique du Timor

Oriental » le 28 novembre 1975. Cependant, quelques jours après cette proclamation, le 7

décembre 1975, l’Indonésie envahit la nouvelle république, et la soumet à une terrible

répression.Cette dernière, justifiant cette intervention militaire comme étant la mise en place d’un

processus de décolonisation, dont le Portugal est incapable.

( C’est à peine la fin de la colonisation portugaise, que la moitié Est de l'île est à nouveau

colonisée, mais cette fois-ci par son voisin indonésien, pourtant leader de la lutte anti colonialiste

et de l'émergence du ™ (conf. de Bandung). )

B) Le rôle de l’ONU dans cette crise:

1) Une médiation médiocre, dans un premier temps:

(Quant à elle) L’ONU est alertée de la situation, dès le 12 décembre 1975, par le Portugal.

Et le 22 décembre, l'Assemblée générale des Nations Unies vote à l'unanimité la résolution

387 qui dénonce l’invasion Indonésienne ordonnée par le gouvernement de Soeharto.

Mais cela fut guère efficace puisque qu’en juillet 1976, l’indonésie annexe le Timor, l’ONU ne

reconnaît pas cette annexion, mais ne la condamne pas pour autant.

Dans les années 80, la contestation populaire s’intensifie, et la répression également. De

nombreux morts sont à déplorer, notamment lors de certains massacres comme celui de

Santa Cruz à Dili, durant lequel l’armée Indonésienne a ouvert le feu sur des civils. Au début

des années 90, les ONG présentes sur place déplorent près 150 000 morts.

Dès le début des années 80, les Nations Unies forcent les belligérants à dialoguer entre eux,

afin d’arriver a un potentiel accord sur la question de l'indépendance Timoraise. En 1988,

l’ONU propose à l'indonésie d’accorder une indépendance limitée au Timor, et à partir de la,

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