En quoi les médias français, de par leurs actionnaires, sont contrôlés, influencés dans leur rédaction et influencent l’opinion publique.
TD : En quoi les médias français, de par leurs actionnaires, sont contrôlés, influencés dans leur rédaction et influencent l’opinion publique.. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Quentin Severe • 13 Juin 2022 • TD • 1 714 Mots (7 Pages) • 410 Vues
Dire correctement ce qu’on a à dire, ce qui est surligné
bien analyser le texte, le comprendre
parler fort, lentement
on doit faire entre 10 mins et 15 mins
Plan (ne pas dire ca)
Problématique : En quoi les médias français, de par leurs actionnaires, sont contrôlés, influencés dans leur rédaction et influencent l’opinion publique.
Axe 1 : Par qui et de quelle manière les médias sont influencés.
Axe 2 : Comment ils influencent les français
Intro :
Les médias français sont pour la plupart possédés totalement ou partiellement, par de riches hommes d’affaire, par des industriels. Nous allons vous distribuer si vous ne l’avez pas un graphique présentant les principaux médias français et leurs actionnaires, créé par Le monde diplomatique et Acrimed.
(sur diapo) Nous pouvons voir les principaux médias et leur détenteurs.
(montrer diapo) Expliquer
diapo suivante expliquer
Que ce soit pour la presse écrite, la presse numérique, la télévision ou la radio, les médias sont souvent dirigés par de riches hommes qui ont du pouvoir, des intérêts à posséder un média, afin de défendre leurs cause, idées politiques, entreprises.
Il existe des médias appartenant à l’Etat français, dits publics qui sont totalement financés par l’Etat. Il y a aussi des médias qui sont détenus par les fondateurs, les salariés. Mediapart et le Canard Enchaîné en sont les principaux exemples.
Nous allons comprendre en quoi les médias français, de par leurs actionnaires, sont contrôlés, influencés dans leur rédaction et influencent l’opinion publique (noter au tableau) .
Nous allons voir par qui et de quelle manière les médias sont influencés avant d’analyser la manière dont ils influencent l’opinion publique.
I -
Face à la concurrence d’Internet, de la télévision, les quotidiens français sont en crise.
Ils ne sont plus rentables, les coûts de production augmentent, le nombre de points de vente diminue, le nombre d’abonnement est faible. Par rapport à la population, les ventes de quotidiens chutent. Les ventes ne représentent plus que 52% du financement des journaux en moyenne. Les Français n'achètent presque plus de quotidiens nationaux, ils préfèrent s’informer sur Internet ou via la télévision pour des raisons économiques, de simplicité.
La presse française est en crise, ils ont donc besoin de riches hommes d’affaire qui pour certains, acceptent même de perdre de l’argent si le média qu’ils possèdent aille dans leur sens. Ces propriétaires utilisent ces médias pour promouvoir leurs idées, leurs entreprises ou en tout cas ne pas créer de polémiques à propos des paroles et des faits de l'actionnaire, éviter la critique à leur encontre ou à l’encontre de leurs amis.
On peut prendre l’exemple de Vincent Bolloré qui en 2015, a déprogrammé un documentaire nommé Spécial Investigation sur sa chaîne Canal + qui évoquait une affaire d’évasion fiscale d’une filiale du Crédit Mutuel. Cette banque était gérée par Michel Lucas,qui était proche de Vincent Bolloré, elle était un partenaire financier du groupe Bolloré. Le PDG de Canal a donc censuré le documentaire pour se protéger lui, son entreprise et son ami.
Différents hommes politiques acquièrent des médias, de même orientation politique qu’eux.
Nous pouvons citer Le Figaro, célèbre quotidien français, racheté en 2004 par la famille Dassault. Ce journal est orienté politiquement à droite, tout comme Serge Dassault, celui qui l’a racheté. Cet homme politique, qui faisait partie de l’UMP puis des Républicains, contraignait les journalistes sur leur rédaction d’articles, était accusé de censurer des articles qui portaient atteinte à son entreprise Dassault Aviation. En effet le journal est accusé de ne pas dire la vérité quant à la situation économique de l’entreprise.
En 2011, après un recul du chiffre d’affaire de 21%, la plupart des articles évoquaient un bilan mauvais, un recul du chiffre d’affaire, de la bourse.
Le Figaro, quant à lui, écrivait un article positif, confiant pour l’entreprise avec comme titre : “Dassault Aviation aborde 2012 sereinement”.
Les médias sont aussi influencés autrement. Les annonceurs exercent une pression sur eux. Ces derniers souhaitant diffuser leurs publicités sur des articles qu’ils trouvent à leurs goûts, ils ne veulent pas les diffuser sur des articles, vidéos qui font scandale.
En 2012, le journal Libération a publié un papier avec comme couverture Bernard Arnault, le PDG de LVMH, (secteur du luxe) et écrit devant : “Casse-toi riche con !”
comme on peut le voir ici (voir diapo)
Suite à cela, M. Arnaud porta plainte contre Libération et décida que les sociétés du groupe LVMH ne diffuseront dorénavant plus de publicités sur le quotidien.
Les médias peuvent se refuser d'écrire un papier critiquant un de leur annonceurs. Les revenus publicitaires ne sont pas négligeables, ce qui rend les médias sensibles aux attentes de leurs annonceurs. Ils sont dépendants d’eux.
Les revenus publicitaires ne suffisent pas, les journaux ont donc besoin de subventions de la part de l’Etat, ils peuvent varier en fonction des journaux. En moyenne, ces subventions représentent 16% du financement des journaux. Ces aident rendent les médias dépendants de l’Etat. Les journaux français sont suspectés de ne pas dire la vérité à propos du gouvernement, de ne pas critiquer ce dernier, par peur de perdre une partie de ces subventions. Rien ne prouve ces arguments.
Les médias publics eux sont détenus par l’Etat,on peut les voir sur le graphique, en haut. ll s’agit de radios et de chaînes de télévision françaises. On peut citer France 2, France 3 pour la TV, et France Inter, France culture pour la radio. Les journalistes sont normalement totalement libres quant à leur rédaction et se doivent dans l’ensemble d’être objectif.
Les journaux et leur rédactions sont contrôlés par leurs actionnaires. La liberté de la presse, garantie par la déclaration française des droits de l’homme et du citoyen et par la déclaration universelle est acquise, est réelle mais les annonceurs, les actionnaires ne font parfois pas profiter pleinement de ces droits aux journalistes.
II -
Nous avons compris que la presse et les médias en général, ne sont pas totalement libres quant à leurs choix de rédaction, à quelques exceptions près.
Les possesseurs de médias influent, contrôlent les leurs, qui influencent donc les consommateurs. De ce fait, l’opinion publique est influencée par ces propriétaires.
Des personnes simplifient le raisonnement en disant que 10 milliardaires informent les français. (montrer diapo)
Nous allons prendre l’exemple de BFM TV, plus grosse chaîne d’information française, qui en 2015 a été racheté par Patrick Drahi. Comme vous pouvez le voir sur le graphique, BFMTV, qui est une filiale de NextRadioTv, qui appartient à Altice, qui lui-même appartient à Patrick Drahi.
En 2014, cet homme d’affaire avait voulu racheter SFR, le célèbre opérateur télécom.
Cependant le ministre de l’économie de l’époque, Arnaud Montebourg, a refusé ce rachat, en le critiquant beaucoup, il optait plutôt pour le rachat de SFR par Bouygues.
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