Exemple de Dissertation géographie

En 2021, l’INSEE annonce que 14,6% de la population française perçoit un salaire en dessous de 1102 euros par mois, soit 60% du revenu médian. La France est un pays européen composé de différentes régions, elles-mêmes composées de différents départements qui tentent de gérer les inégalités dans le pays. Cependant, la France souffre de nombreuses inégalités notamment dans les espaces ruraux. Pour aborder ce thème nous devons savoir : que les dynamiques démographiques sont les moyens par lesquels la population évolue (natalité, migration, vieillissement de la population) et que les inégalités socio-spatiales sont des mauvaises distributions des richesses et des services dans un territoire. Ici, nous nous demanderons : en quoi, en France les dynamiques démographiques régissent les inégalités socio-spatiales et comment sont-elles réduites à toutes les échelles du territoire. Dans une première partie, nous verrons quelles sont les principales dynamiques démographiques de la France. Ensuite, comment se traduisent les inégalités socio-spatiales en France à toutes les échelles. Enfin, quels sont les acteurs qui agissent pour réduire les inégalités à toutes les échelles.

Dans cette partie nous verrons quelles sont les principales dynamiques démographiques de la France en appuyant nos propos sur la migration, le taux de natalité et le vieillissement de la France.

Depuis la fin du XIX siècle, la France est touchée par plusieurs vagues d’immigrations. Si bien qu’en France on compte 6,8 millions d’« immigrés » (personnes n’ayant pas la nationalité française) ce qui représente environ 10% de la population française. Ces vagues d’immigrations peuvent s’expliquer dues aux conditions de vie : qui sont meilleures en France que dans d’autres pays (pas de guerre, meilleures conditions de vie, etc.) ou encore avec l’accès aux infrastructures de voyages comme les avions qui devient de plus en plus ordinaire. Ces migrations influent beaucoup sur les dynamiques démographiques notamment sur le nombre de personnes que le pays compte mais aussi sur la natalité ; en effet dans la plupart des cas les personnes voyageant vers la France viennent de pays où la natalité est plus forte, ces mœurs influent aussi sur la France.

Ainsi, le taux de natalité en France est assez haut par rapport au reste de l’Europe. On compte environ 1,81 enfant par femme (INED). Cela peut s’expliquer par la politique nataliste de la France qui dispose de beaucoup d’éléments qui favorisent la natalité. On peut citer les allocations familiales, les cartes de réduction pour les familles nombreuses, la tolérance de cohabitation très accepté par rapport à d’autres pays européens comme l’Allemagne. On trouve aussi la scolarisation précoce des enfants qui facilite la reprise du travail pour les mères. Cependant, ce taux de natalité reste inférieur au seuil de renouvellement des générations. C’est-à-dire le nombre d’enfants par femmes nécessaires pour que chaque génération en engendre un autre, qui lui est de 2,05 enfants par femme.

Conséquemment, la France vieillit cela s’illustre tel qu’un quart de la population française a plus de 60 ans (INED). Ce vieillissement de la population est dû aux très bonnes conditions de vie de la population Française. Il est aussi influé par les nombreuses infrastructures et découvertes médicales que la France a faites durant ces dernières années. En effet, durant ces 70 dernières années le taux de mortalité à diminué d’environ 37% passant ainsi en 1951 de 13 à 9,5 morts par an pour 1000 personnes (INED). Ces données nous montrent que ce phénomène de vieillissement de la population tend à devenir plus fort certaines ONG comme l’INED prévoient une espérance de vie de 92 ans en France d’ici 2100.

Pour conclure, les principales dynamiques démographiques de la France sont : la migration très élevée, le taux de natalité français élevé pour l’Europe mais qui n’assure pas le renouvellement des générations et enfin le vieillissement de la France grâce aux nouvelles avancées médicales.

Dans une seconde partie, nous verrons comment se traduisent les inégalités socio-spatiales en France à toutes les échelles en argumentant sur plusieurs échelles comme l’échelle nationale, régionale ou encore locale.

En France on peut trouver de multiples inégalités socio-spatiales, notamment à l’échelle nationale. En effet, entre différentes régions françaises nous trouvons beaucoup d’inégalités. Pour étayer nos propos nous prendrons l’exemple des inégalités entre l’Ile de France et les Hauts-de-France. Ces deux régions sont très proches, mais elles ne sont pas du tout égales. En Île de France, on compte plus de 21 000 euros de revenu annuel médian contre environ 14 258 euros dans les Hauts de France. Cette différence de salaire de l’Ile de France, est due à la mégalopole de Paris. En effet, cette ville qui est une des villes les plus ouvertes à la mondialisation influe sur toute l’Ile de France et l’ouvre ainsi à la mondialisation. Cette ouverture sur cette région creuse de profondes inégalités à l’échelle nationale entre les régions car toutes ces régions ne disposent pas du rayonnement de Paris (emploi etc.).

En outre les inégalités à l’échelle nationale, on en trouve aussi à l’échelle régionale. En effet entre différents départements d’une même région on peut retrouver beaucoup d’inégalités. Pour illustrer nos propos, nous prendrons l’exemple des Déserts Médicaux dans le Centre Val De Loire. Dans le Centre-Val-De-Loire nous pouvons observer que les médecins et infrastructures sont concentrées dans les grandes villes comme Orléans ou encore Châteauroux. Ces deux villes sont en sous-mortalité prématurée .Cependant, due à leur forte concentration médicale, tous les cantons avoisinant comme le département de l’Indre, sont dans leur majorité en surmortalité et ne dispose pas de personnel et de structures médicales suffisantes.

Enfin, nous retrouvons aussi beaucoup d’inégalités à l’échelle locale surtout dans les villes dites riches ou développées. Afin d’expliquer et de démontrer ces inégalités, nous prendrons l’exemple de la ville de Nîmes et des inégalités de conditions de vie et de richesses y régnants à l’échelle locale.  Ici, nous pouvons observer que les personnes avec un niveau de vie (Le niveau de vie fait référence à la qualité et quantité des biens et services dont dispose la population) assez important sont représentées dans la ville centre. Les personnes avec un niveau de vie assez bas le sont aussi, mais celles-ci, sont séparés et ne se côtoient pas réellement. En effet, des quartiers mixtes sont placés entre ces deux types de population. Les personnes avec un niveau et des conditions de vie basses sont placées dans des quartiers prioritaires (territoires où s'applique la politique de la ville, politique qui vise à compenser les écarts de niveau de vie avec le reste du territoire). Cela montre les inégalités socio-spatiales et la mauvaise distribution des richesses, car les personnes vivant dans ces quartiers prioritaires n’ont pas les mêmes conditions de vie que les personnes vivant dans les zones dites « riches ». Qui plus est, ils n’ont pas les mêmes revenus ni les mêmes origines ethniques et ne sont pas mélangés entre eux.