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La Crise Financière Mondiale

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combien nos systèmes sont liés de façon interdépendante et

combien chaque infime mouvement peut mettre en danger la stabilité de tout le marché. Les

crises engendrent une « contamination » d’autres intervenants et entraînent tout le marché au

seuil de l’effondrement et sont une partie des signes de la globalisation économique.

Le vieil adage "on ne prête qu’aux riches" prend ici toute sa signification. Une banque qui

annonce de bons résultats inspire la confiance des investisseurs, et on lui confie de l’argent. Les

banques se prêtent donc de l’argent entre elles, et remettent ces sommes en circulation sur les

marchés financiers. Avec le début de la crise immobilière aux Etats-Unis, les banques, qui

possèdent toutes plus ou moins de titres impliquant des "subprimes", engagent une véritable

partie de poker. Chacune sait combien de titres "chauds" elle possède, mais ignore le contenu du

portfolio de sa voisine. Jouant la carte de la sécurité, elles évitent de prêter à leurs consoeurs, ou

alors à des taux très élevés. Nombre d’établissements qui dépendent de ces prêts interbancaires

se retrouvent alors fragilisés.

C’est ce phénomène qui explique comment la faillite de la banque Lehman Brothers a entraîné la

chute des marchés financiers dans son sillage.

3 – Un système artificiel « égoïsme et intérêts personnels »:

La base de tout comportement de la communauté financière est l’égoïsme, qui préfère toujours

l’étroit intérêt personnel à l’avantage général, et qui entretient la course après la richesse au

détriment des autres.

Dans le contexte économique, nous voyons que les intérêts particuliers des détenteurs de

capitaux et d’actions sont la priorité et la préférence des sociétés, la il est clair que ce n’est qu’un

désir basique de toute entreprise cherchant à embellir son image dans les médias et se faire de la

publicité, ce qui au final est du même cadre égoïste.

L’erreur : plus nous agissons chacun dans notre propre intérêt, plus cela nous mène à nous

renfermer sur nous-mêmes, et plus nous découvrons à quel point nous sommes tous liés les uns

aux autres à travers une série de systèmes sociaux et économiques - des systèmes artificiels

dans lesquels nous sommes menottés sans pouvoir en échapper. Sans en prendre conscience,

toute action, même la plus petite, peut engendrer des changements à l’autre bout du monde.

4 - Une solution en vue? « L’interventionnisme face à l'ultralibéralisme »

Pour faire face à cette crise, les banques centrales des différents pays n’ont que deux mesures à

leur disposition :

· Changer leur taux directeur

· injecter de l’argent dans les établissements en difficulté (nationalisation) ou aux banques

qui rachètent leurs consoeurs en faillite

Lorsqu’une banque centrale baisse son taux directeur, elle baisse le taux d’emprunt de

liquidités aux banques commerciales. Les établissements sont donc plus enclins à emprunter

à la Banque centrale, et donc plus favorables à proposer des prêts interbancaires. C’est

l’attitude que la Réserve fédérale américaine (Fed) a adopté depuis début 2007.

Mais pour éviter de sombrer dans un chaos total, la Fed a été obligée d’aller plus loin. En moins

de deux semaines, le gouvernement américain a dû nationaliser pas moins de trois géants de la

finance, un comble pour une économie qui prône l’ultralibéralisme.

Le 17 mars 2008, la banque d’investissement Bear Sterns est rachetée par JPMorgan pour 236

millions de dollars, après que la Fed ait octroyé plus de 29 milliards de dollars de prêt pour

sauver l’établissement de la faillite.

Le 7 septembre, Fannie Mae et Freddie Mac, deux piliers du crédit immobilier aux Etats-Unis

sont sauvés grâce à un chèque de la Fed d’un montant de 200 milliards de dollars. Dix jours plus

tard, c’est au tour du premier assureur américain, AIG, de se faire nationaliser à hauteur de 80%,

moyennant une nouvelle injection de 85 milliards de dollars de la part du Trésor.

Si les interventions des banques centrales américaine, européenne et japonaise à coup de

milliards de dollars, ont permis une accalmie au moins momentanée des marchés, elles n’offrent

pas de solution à long terme. Et nombre d’acteurs financiers plaident pour l’instauration de

nouveaux garde-fous qui puissent assainir le système financier.

5 – Consequences:

· Première conséquence immédiate : la panique sur le marché du travail des traders et la

diminution de leur considérable pouvoir d’achat.

· Le chômage ne menace pas seulement le monde de la finance.

La crise actuelle va forcer les acteurs de l’économie à ralentir leur activité et à prendre moins

de risques". Les Américains risquent ainsi de devoir payer la politique interventionniste de

l’administration Bush, qui a injecté des "centaines

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