La flagellation
Commentaire de texte : La flagellation. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar lilii.l • 25 Février 2018 • Commentaire de texte • 818 Mots (4 Pages) • 2 029 Vues
Introduction :
Ce texte étudié est le procès-verbal d'un discours du roi Louis XV, prononcé lors de la séance du parlement de Paris du 3 mars 1766, séance dite « de la Flagellation » écrit par Jules Flammermont, professeur d’histoire-géographie de l’Antiquité et du Moyen-Age, qui est né en 1842 et mort en 1899. Il est connu grâce à ses ouvrages, « Les remontrances du Parlement de Paris au XVIIIe s. » en 3 volumes (1888-1898). Ce discours met en forme l’opposition royale face au pouvoir des parlements. En effet, les Parlements, revendiquant une légitimité à gouverner avec le souverain, cette légitimité remontant aux soi-disant "libertés médiévales" et refusaient de plus en plus d'enregistrer les lois du Roi. Louis XV intervient pour leur rappeler qu’il est lui seul détenteur du pouvoir et ainsi le monarque suprême. Quant au Parlement, sa fonction est de servir l'État et d'obéir à son souverain. Dans quelle mesure « la séance de flagellation » permet-elle la réaffirmation du pouvoir royal ? dans une première partie nous verrons pourquoi le Parlement s’oppose à la royauté, et pourquoi il est condamné par le souverain puis dans une deuxième partie, nous montrerons comment cette opposition parlementaire permet une réaffirmation de l’absolutisme royal.
- L’opposition parlementaire
- Prises de libertés par le Parlement.
Lors de ce lit de justice, le Parlement s’oppose au pouvoir du roi à travers de nombreuses revendications. En l’absence de réunion des états généraux, les Parlements se prétendirent les représentants de la nation. Pour renforcer leur influence ils développèrent la théorie des classes, tous les parlements du royaume sont issus d’un grand conseil. En effet le roi stipule que les ennemis de la royauté, c’est-à-dire le parlement dans ce cas, essayent de légitimer cette théorie des classes. Théorie selon laquelle le Parlement serait une cour supérieure aux autres cours souveraines ainsi « tous les parlements ne font qu’un seul et même corps, distribué en plusieurs classes ». Cette théorie va à l’encontre des principes de la monarchie, puisque le roi considère qu’il y a un complot pour essayer de renverser la monarchie absolue.
- Condamnation des revendications parlementaires.
Le parlement serait ainsi « le protecteur et le dépositaire essentiel de sa liberté, de ses intérêts, de ses droits… », ici c’est de la nation dont il est question. Les cours souveraines sont remises en question suite à leurs nombreuses prérogatives jugées abusives tout comme les nombreux lits de justice et remontrances qui seront plus une rivalité politique que des mesures nécessaires au bon fonctionnement du système. Les cours souveraines ont voulu élargir leur participation au pouvoir législatif, il n’existait pas sous l’Ancien Régime de distinction entre les différents pouvoirs au sens où l’on entend aujourd’hui. Et puis, officieusement, on sait que les Parlements étaient devenus le dernier refuge de l'aristocratie déclinante, l'éternelle ennemie de la monarchie, et refusaient les impôts sur les riches que le roi voulait lever c’est pour cela qu’ils avaient tenté à de nombreuse reprises de renverser le pouvoir royal.
- La réplique de l’absolutisme royal
- La réaction du roi.
Tout d’abord le monarque agit pour empêcher la mise en place de prérogatives prises sans son consentement, mais aussi pour exprimer son désaccord face à la théorie des classes adoptée par le Parlement. Ces revendications vont à l’encontre du principe de monarchie absolue et mettent le roi dans une position dans laquelle son pouvoir est remis en question, c’est pour cela qu’il décide d’agir
« C’est en ma seule personne que réside la puissance souveraine » ; « C’est à moi seul qu’appartient le pouvoir législatif ».
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