La guerre d'Algérie

SIMA Sihem

TG4

                        

Les enjeux du rapport Stora pour apaiser la guerre des mémoires entre la France et l’Algérie


Intro
A partir 1954 la guerre d’Algérie ou la guerre d’indépendance est un conflit entre deux nations : la France et l’Algérie ( avec notamment les nationalistes algériens du FNL). Ce conflit entraîne la perte des départements d’Algérie et du Sahara par la France et aboutit à de nombreux évènements tels qu’à des cessez le feux, des referendum d’autodétermination, et notamment la signature des accords d’Evian en 1962 mettant un terme au conflit.
Ce sur quoi nous allons nous pencher aujourd’hui, c’est la mémoire de ce conflit qui suscite de nos jours, des débats sans fin.
Ainsi, nous chercherons à savoir quels sont les enjeux du rapport Stora pour apaiser la guerre des mémoires entre la France et l’Algérie.


I-Mise en place d’une mémoire collective.

Pour répondre à cette question il faut savoir que la mémoire au niveau historique,désignant le devoir moral de se souvenir d'un événement traumatique pour rendre hommage aux victimes. ( selon after classe)

Depuis la fin de la guerre d’Algérie grâce à la signature des accords Evian  en mars 1962, les points de vus sont différents entre les deux pays, notamment avec la mémoire des différents acteurs.
L’Algérie constitue une mémoire plurielle avec Les Algériens vivant en Algérie, les Algériens immigrés en France, Les européens d’Algérie et les harkis.
Ces acteurs et la façon dont leurs mémoires est ou sera honorée est le sujet de débats, qui sont le fruit du silence de la France qui a opposé la société dans son ensemble.
Par ailleurs des divisions entre les historiens eux même sont observables et c’est pourquoi il faut établir une mémoire collective et homogène pour éviter toute nouvelle tension.
        Ainsi c’est en juillet 2020 que le président de la République Emmanuel Macron demande à Benjamin Stora d’écrire un rapport pour « dresser un état des lieu juste et précis du chemin accompli en France ».  L’enjeu de se rapport est alors la question mémorielle de la Guerre d’Algérie.
Benjamin Stora est né en 1950 en Algérie, à Constantine, il a fait ses études en France et devient un très grand historien français. Pour mêler et obtenir une mémoire collective, il collabore avec Abdelmajid Chikhi, conseiller et ex-combattant de la guerre.
Selon lui le but de se rapport la réconciliation des deux pays et c’est pourquoi « il faut affronter ces évènements douloureux pour repartir sur de relations profitables aux deux pays ».
        Malgré tout, les premières divergences d’opinions sont observées par la désignation du conflit où la France par de Guerre d’Algérie, tandis que les Algériens parlent de Guerre d’indépendance.

II- Les réactions contemporaines, la réception du rapport par les deux pays.
a- La France

La France reconnaît cette guerre comme un crime contre l’humanité, mais refuse catégoriquement de présenter des excuses à l’Algérie. Il faut par ailleurs rappeler que le but du rapport est d’atténuer les tensions, et atténuer au maximum un nouveau conflit, or le rapport stipule « qu’il n’y aura ni repentances ni excuses » de la France.
Pour se justifier la nation française prends l’exemple du Japon où certes , des excuses ont été présentées, mais n’ont pas réellement servis étant donné que les tensions étaient toujours présentes.
Ce rapport suscitent des réactions très homogènes. Le jeune indépendant, journal en ligne, expose le rapport comme décevant. Selon lui, «  le colonisateur et le colonisé» sont placés au même niveau.