La seconde république

CADINOT                                                                                                          1STAV2

Océanne

Dissertation sur la seconde République

        Dans cette dissertation nous allons vous présentez la seconde République (1848-1852). Dans un premier temps on va vous parler des 1er succès en démontrant que la nouvelle République née d’une révolution et les nombreuses réformes. Dans un deuxième temps nous allons vous présenter les échecs de la seconde République en parlant de la rupture entre la seconde République et le monde ouvrier, Louis Napoléon Bonaparte premier président de la République et la rupture entre le président de la République et l’Assemblée Nationale.

        A partir de 1848, les opposants (qui sont souvent les Républicains) à la monarchie organisent des banquets (grand repas). Les principales revendications sont : le Suffrage et la démocratie représentative. L’interdiction du banquet qui doit se tenir à Paris en février 1848 est à l’origine de la « Révolution ». Il a fallu 3 jours pour que la Monarchie de juillet s’effondre : 22-23-24 février 1848 et 1 500 barricades. Le 24 février 1848, la République est proclamée par Alphonse de Lamartine après l’abdication de Louis Philippe. L’enthousiasme est générale de la part du peuple, des artistes, écrivains, poètes comme Baudelaire. Un gouvernement provisoire se met en place : Lamartine devient ministre des affaires étrangères et il est aussi un acteur clé du gouvernement provisoire composé de 11 membres. On y trouve le socialiste Louis Blanc, le Républicain radical Alexandre Ledru Rollin. George Sand apporte un soutien sans failles au gouvernement provisoire pour ses articles.

        Une Assemblée Nationale Constituante doit être élue en avril 1848 et donc dans ce but, on décide le Suffrage Universel Masculin. Le 25 février 1848 : droit au travail et mise en place des Ateliers Nationaux. La durée de travail est limitée à 10h à Paris et 11h en Province. Le 4 mars 1848 : liberté de réunion et de presse. Cela favorise les clubs et journaux. Le 5 mars 1848 : Suffrage universel masculin et le 27 avril 1848 : abolition de l’esclavage dans les colonies grâce à l’action de Victor Schoeleber. Le Suffrage Universel Masculin fait passer le corps électoral de 240 000 électeurs à 9 millions (exclusion des femmes). Cela permet le premier scrutin pour l’élection de l’Assemblée Nationale Constituante le 23 avril 1848 où la participations est massive 83 %. Mais bien souvent, on suit le notable et on a donc l’impression que selon le lieu de vote, le suffrage est sur la même personne. Le scrutin est alors favorable à : républicains modérés comme Lamartine 500 sièges, monarchistes 300, radicaux et socialistes ce sont les grands perdants. L’Unité de février 1848 est illusoire, et les espoirs pour les ouvriers et paysans sont loin.

        Le monde ouvrier est déçu du faible score des radicaux et socialistes aux élections d’avril 1848 et la déception est encore plus grande lorsque le gouvernement annonce la fermeture des Ateliers Nationaux et donc le droit au travail n’est plus garanti. Cela entraîne des manifestations et dès le 22 juin principalement dans les quartiers Est de Paris, on assiste à des barricades. Ce sont les journées de juin. L’Assemblée demande au ministre de la guerre le général Cavaigne de mener la répression : face à une armée de 50 000 hommes, plus de 30 000 insurgés sont tués, 11 000 emprisonnés dont plus de 4 000 déportés en Algérie. Le rêve d’une République démocratique et sociale disparaît et une partie des ouvriers tourne le dos au régime.