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Les paradoxes de la puissance française

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Par   •  3 Novembre 2019  •  Dissertation  •  1 047 Mots (5 Pages)  •  705 Vues

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Les paradoxes de la puissance française :

Lexique :

Enigmatique, paradoxale, choix stratégiques, Multiplicateur de puissance, levier de puissance, jouer un rôle sur, concurrence, peu en accord avec

Enjeux :

-Existe-il un décalage entre les moyens modestes et les ambitions de grandeurs ? La France possède des moyens restreints qui donnent pourtant de très bons résultats : quels sont ses multiplicateurs de puissance ? (Moyen et forme de puissance)

-Qu’en est-il de la différence entre la perception de déclin et le statut mondial encore relativement préservé ? (Question des représentations en géopolitique)

-La France n’a-t-elle pas des atouts géographiques, économiques, humains et culturels mal exploités ? Autrement dit, quelles sont les pistes pour accroître sa puissance dans le monde ? (prospective)

-De quelle façon la France parvient-elle à maintenir un rôle mondial en dépit de moyens économiques modestes et de la concurrence de nouveaux acteurs ?

Introduction :

Entretien avec John Foster Dulles en 1958 « Si la France cesse d’être mondiale, elle cesse d’être la France »

VGE : la France est « une grande puissance moyenne de rayonnement mondial » Le livre blanc de la Défense d’avril 2013 reprend cette conception en proposant « Une puissance européenne au rayonnement global »

Jean Pierre Rioux historien, 1983 La France dans la Ive République : « La France titube sur la scène internationale, ne sachant plus si elle est, depuis 1945, la plus petite des grandes puissances ou la plus grande des petites. »

Béatrice Gilbin, Le paradoxe français. Entre fierté nationale et hantise du déclin, 2017 : s’étonne que la population de la 7e puissance économique mondiale soit, d’après les sondages, moins optimiste que les Afghans pourtant en guerre depuis des décennies. Si la comparaison est discutable, il reste vrai que le sentiment de déclin perdure en France à en juger par le succès commercial des livres de Nicolas Baverez.

Le sentiment de déclin traduit des ambitions mondiales frustrées et démesurées au regard des moyens économiques et militaires.

I/ Une puissance régionale qui rayonne pourtant mondialement

Au plan géopolitique : il existe un paradoxe entre les moyens et les ambitions de grandeur de la France. Grâce à des choix stratégiques, la France est parvenue à obtenir un rang bien supérieur à ses moyens.

A : Une puissance qui a dû repenser sa place dans le monde depuis 1945

1. Une puissance française affaiblie par la guerre et la décolonisation

2. Une puissance renforcée par la politique de grandeur du général de Gaulle

-Ces hésitations entre atlantisme et indépendance sont là encore un paradoxe français.

-L’anti-américanisme et le désir d’indépendance face aux blocs affirmés sous de Gaulle lui valent la sympathie de pays du Tiers-monde : la France renforce son rôle à l’ONU.

B : Une puissance européenne, mais parfois en difficultés

1. Le choix de la construction européenne : un multiplicateur de puissance

-Sous de Gaulle, la construction européenne permet de se protéger de l’impérialisme soviétique et de construire un contrepoids à la puissance américaine.

-Rôle moteur de la France

2. Qui n’exclut pas quelques hésitations

-Politique chaise vide, manque de manœuvre face à l’Allemagne aux vues des difficultés économiques françaises, rejet du traité en 2005

3. Une puissance militaire et diplomatique à l’échelle de l’Europe

C : A l’échelle mondiale, une puissance moyenne défendant le multilatéralisme : « l’arme des faibles » (Robert Kagan) ?

-La politique de coopération sert des besoins de rayonnement culturel et économique de la France.

-Même si la fin de la Françafrique a officiellement été annoncée avec le discours de la Baule (1990) de F. Mitterrand, la volonté d’intervenir demeure. La France agit de manière à stabiliser les régions en guerre.

II/ Une puissance économique bien intégrée à la mondialisation qui doute cependant d’elle-même

Paradoxe entre les discours déclinistes et les performances économiques. France est bien intégrée à la mondialisation, malgré des freins.

A : Un sentiment de déclin persistant 

1/ La désindustrialisation : réalité devenue une obsession

2/ L’indéniable perte de puissance : dans les années 1960, la France est sans empire et doit repenser sa place dans le monde.

3/ Le succès des thèses déclinistes

B : La 7e puissance économique est pourtant bien intégrée à la mondialisation

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