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situation dans laquelle des armées sont face à face sur un front immobile.

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Mutinerie : révolte des soldats contre l’autorité militaire.

3. La fin du conflit :

Menacés par la guerre sous-marine allemande, les Etats Unis décident d’entrer en guerre aux côtés de l’Entente le 2 avril 1917. La paix signée par la Russie avec l’Allemagne (traité de Brest-Litovsk en mars 1918) permet à cette dernière de rapatrier ses troupes sur le front Ouest.

Foch, commandant de l’Entente, décide de reprendre une guerre de mouvement. Il engage une puissante contre-offensive qui provoque la retraite des troupes allemandes.

Le 9 Novembre 1918, menacé par une révolution, le Kaiser Guillaume II abdique. Le 11 novembre 1918, l’armistice est signé à Rethondes.

La guerre dura plus de 4 ans entre 2 camps déterminés et incapables de se départager. La résolution du conflit ne fut possible qu’avec la rupture du rapport de force au profit de l’Entente.

II. Une guerre totale et nouvelle :

A. Une guerre longue et technologique :

La durée du conflit oblige les pays à avoir recours à des effectifs nombreux. On fait appel aux réservistes et aux jeunes. La France doit engager ses troupes coloniales. Les femmes sont alors obligées de remplacer les hommes dans les champs et dans les usines.

L’armement doit aussi s’adapter aux nouvelles formes de combat. Les gaz asphyxiants et les lance-flammes sont utilisés. A partir de 1917, les industries anglaises et françaises (ex. : Renault) fournissent aux Alliés de nombreux avions et des chars d’assaut.

B. Le contrôle des esprits :

Les gouvernements cherchent à mobiliser les esprits en faveur du conflit. La propagande à travers la presse, les affiches, le cinéma et la littérature pour enfants, joue un rôle considérable pour influencer l’arrière.

La censure est impitoyable. La propagande devient « bourrage de crâne ». Elle nie les réalités du front, masque les défaites et idéalise la vie des soldats qui sont toujours présentés comme des héros.

La dureté de la guerre a aussi amené une « brutalisation » des individus qui sont confrontés au quotidien à la violence et à l’horreur des combats.

C. L’économie au service de la guerre :

Pour pouvoir fabriquer les nouvelles armes à l’échelle industrielle et financer une guerre couteuse, les belligérants (= opposants) doivent avoir recours à l’économie dirigée. Les Etats augmentent les impôts et ont recours à l’emprunt. Ils procèdent aussi au rationnement, à des réquisitions, et mettent en circulation toujours plus de billets de banque ce qui provoque une forte inflation. Beaucoup d’entreprises se reconvertissent en usines d’armement.

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D. La guerre dans les tranchées :

Sur une grande partie du territoire français la position des armées ennemies reste figée pendant presque 4 ans. Pour survivre, les combattants s’enterrent. Le front prend alors la forme d’un réseau de plusieurs lignes de tranchées reliées par des boyaux et protégées par des barbelés. Les poilus doivent apprendre une nouvelle façon de faire la guerre.

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III. Les conséquences de la gue

1. Un bilan humain très lourd :

La guerre laisse l’Europe meurtrie. Les pertes humaines sont considérables. Près de 10 millions d’hommes sont morts au combat, 6 millions et demi reviennent invalides ou atrocement mutilés. Ce sont les « gueules cassées ».

Avec 1,4 million de soldats tués au combat, la France a perdu 10,5% de sa population active masculine. A ces pertes sur le front s’ajoutent les victimes civiles comme celle de l’épidémie de grippe espagnole de 1918. Le déficit des naissances pendant la guerre aggrave les problèmes démographiques de l’Europe.

De plus, dans l’empire ottoman, environ 1,2 million d’Arméniens sont victimes d’un génocide commis par le régime nationaliste turc.

2. Des destructions matérielles considérables :

Pour la France le bilan total des pertes matérielles correspond à 10% de la richesse du pays de 1913. De très nombreuses usines sont détruites, il faut procéder à la reconstruction totale des villes détruites par les bombardements. Cette reconstruction est très coûteuse et la fin de la guerre marque le début du déclin de l’Europe.

3. Des sociétés traumatisées :

La guerre a des conséquences psychologiques durables. L’Europe de 1918 compte 4 millions de veuves et 8 millions d’orphelins. On élève partout des monuments à la mémoire des disparus. Pour les anciens combattants le retour à la vie civile est très difficile.

Les traités de paix modifient la carte de l’Europe et laissent les vaincus et certains vainqueurs (comme l’Italie) insatisfaits.

4. Le traité de Versailles :

La conférence de la paix s’ouvre à Paris le 18 janvier 1919. Seuls les vainqueurs siègent à la table des négociations. Le sort de l’Allemagne est réglé par le traité de Versailles, ratifié le 28 Juin 1919. L’Allemagne désignée comme « responsable de la guerre » considère ce traité comme un Diktat.

Parmi les principaux articles du Traité de Versailles retenons l’article 16 : (Pacte créant la Société des Nations). Si un membre de la Société des Nations recourt à la guerre, il est considéré comme ayant commis un acte de guerre contre les autres membres de la Société. Ceux-ci s’engagent