Unifications

atouts : son territoire est presque entièrement peuplé d’Allemands, à la différence de l’Empire d’Autriche qui est peuplé de différentes nationalités. Elle connaît une très forte croissance économique grâce à la Révolution Industrielle et elle a organisé une union douanière (le Zollverein) à laquelle ont adhéré progressivement presque tous les Etats allemands sauf l’Autriche. En 1862, le Roi de Prusse, Guillaume Ier, nomme Otto Von Bismarck, Chancelier. Surnommé le « Chancelier de fer » pour sa politique conservatrice et autoritaire, Bismarck est décidé à réaliser l’unité de l’Allemagne. Afin de réussir cela, il modernisa l’armée sur de nombreux points. Bismarck sait que l'unité allemande est impossible tant que l'Autriche exercera son influence sur les États allemands. Il l’entraîne donc dans un conflit contre le Danemark. Victorieuses, la Prusse et l'Autriche se partagent l'administration des duchés de Schleswig et de Holstein. Ensuite, prenant comme prétexte une mauvaise gestion des duchés, Bismarck déclare la guerre à l'Autriche. Les Autrichiens sont écrasés à Sadowa (1866). Le but de Bismarck est atteint : l'Autriche est évincée des États allemands. Il crée alors la Confédération de l'Allemagne du Nord, mais il reste encore à convaincre les États du Sud (Munich, Bavière, Wurtemberg) de les rejoindre. En 1870, Bismarck provoque Napoléon III. Ce dernier déclare la guerre à la Prusse qui réussit à entraîner avec elle la plupart des États allemands. La France est vaincue et doit, par le traité de Francfort, céder l’Alsace et une partie de la Lorraine au vainqueur. L’Empire allemand est proclamé dans la galerie des Glaces du château de Versailles le 18 janvier 1871 lorsque que le Roi de Prusse, Guillaume Ier, devient empereur d’Allemagne. Cette victoire permet l’achèvement de l’unité allemande.