Etude Linéaire La Curée - Emile Zola

La Curée - Emile Zola

Emile Zola est un écrivain français du XIXe siècle, considéré comme l'un des piliers de la littérature naturaliste. Parmi ses œuvres les plus célèbres figure "La Curée", publiée en 1871, qui dépeint la vie de la haute société parisienne pendant le Second Empire.

Dans cette étude linéaire, nous nous pencherons sur trois mouvements clés de ce roman. Tout d'abord, nous analyserons l'exposition de la richesse de Saccard, personnage central de l'histoire et représentant de l'ambition et de la corruption de cette société aisée. Ensuite, nous étudierons la description de la décadence de Paris, ville qui sert de toile de fond à l'intrigue et qui est décrite par Zola comme une métaphore de la décadence morale de la société de l'époque. Enfin, nous étudierons la description de la nuit à Paris.

Cette étude nous permettra de comprendre comment Zola utilise la littérature pour critiquer la société de son temps et pour mettre en lumière les conséquences néfastes de l'obsession pour la richesse et le pouvoir.

Mouvement 1: L'exposition de la richesse de Saccard

Allégorie: "Elle brûlait en plein Paris comme un feu de joie colossal"

L'auteur utilise l'allégorie pour comparer la fortune des Saccard à un feu de joie, suggérant que leur richesse est éclatante et visible à tous.

Antiphrase: "C'était l'heure où la curée ardente emplit un coin de forêt de l'aboiement des chiens, du claquement des fouets, du flamboiement des torches"

L'auteur utilise l'antiphrase pour décrire la situation des Saccard en comparant leur richesse à la curée, qui est généralement associée à une situation de chasse, mais ici est utilisée pour décrire l'appétit sans fin pour la richesse.

Hyperbole: "La ville n'était plus qu'une grande débauche de millions et de femmes"

L'hyperbole est utilisée pour exagérer la situation, en décrivant Paris comme une ville entièrement dédiée à la débauche et à la richesse.

Mouvement 2: La description de la décadence de Paris

Personnification : "Le vice, venu de haut, coulait dans les ruisseaux, s'étalait dans les bassins, remontait dans les jets d'eau des jardins, pour retomber sur les toits, en pluie fine et pénétrante."

Asyndète: "miettes tombées de la table, nœuds de dentelle laissés sur les divans, chevelures oubliées dans les fiacres, billets de banque glissés des corsages"

L'asyndète est utilisée pour énumérer une liste d'objets associés à la débauche et à la