La pléiade

Le mouvement de la Pléiade, véritable courant humaniste du XVIe siècle, se distingue par ses

caractéristiques et ses principes novateurs, témoignant d'une véritable rupture avec l'héritage

littéraire médiéval. Les poètes de la Pléiade, animés par une quête d'excellence, aspirent à

renouveler la poésie française et à lui insuffler un nouvel élan créatif.

i. Le rejet de l'héritage littéraire médiéval + l'aspiration renouvellement poésie

Tout d'abord, ces poètes audacieux rejettent catégoriquement l'héritage littéraire médiéval qui

prévalait jusqu'alors. Ils considèrent que la poésie médiévale est trop figée et codifiée, ne

permettant pas suffisamment de liberté créative. Ainsi, ils embrassent une vision radicalement

nouvelle de la poésie, cherchant à rompre avec les conventions et les formes traditionnelles

pour ouvrir de nouvelles perspectives artistiques et esthétiques. Ce rejet marque une véritable

rupture dans le paysage littéraire de l'époque et annonce l'avènement d'une poésie audacieuse

et novatrice.

ii. L'utilisation d'un français moderne et l'influence des idées de la Renaissance.

Par ailleurs, les poètes de la Pléiade ont recours à un français moderne, empreint des idées

humanistes et des influences de la Renaissance. Ils s'inspirent des courants de pensée de

l'époque, tels que le retour aux sources antiques et la valorisation de l'Homme ainsi que la

recherche du Beau et du Vrai. Cette volonté d'utiliser un langage contemporain et accessible

reflète leur désir de toucher un public plus large et de rendre la poésie plus accessible à tous.

iii. Les références à l'Antiquité et l'admiration pour la littérature antique.

En outre, la Pléiade se distingue par son admiration pour l'Antiquité et les références

constantes à la littérature antique. Les poètes de ce mouvement se tournent vers les œuvres

des grands auteurs de l'Antiquité, tels qu'Homère, Virgile ou encore Ovide, afin de s'inspirer de

leur maîtrise de la langue