Commentaire littéraire la planète des singes
Commentaire de texte : Commentaire littéraire la planète des singes. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Debora Elene • 1 Avril 2020 • Commentaire de texte • 634 Mots (3 Pages) • 624 Vues
Commentaire littéraire
En janvier 1963, Pierre boulle publie « La planète des singes ». C’est un roman qui raconte une expédition, spatiale en l’an 2500, composée de trois hommes et d’un singe, envoyée sur une planète de l’étoile Bételgeuse. Les membres de l’équipage y découvrent une société où les singes ont remplacé les hommes. Quand ils atterrissent, ils vont explorer les lieux et découvrent une cascade dans laquelle ils plongent pour se baigner. A ce moment, ils aperçoivent une femme extrêmement belle mais qui, quand on l’observe, a quelque chose d’anormal dans les yeux.
Quel portrait le narrateur nous offre-t-il de Nova dans cet extrait ?
Nous montrerons que dans un premier temps Ulysse nous présente la jeune femme comme une beauté exceptionnelle. Mais il va passer de l’admiration absolue à la plus totale déconvenue et dans un deuxième temps il la décrit comme un animal apeuré.
Le champs lexical de la vue (« apparition », « je distinguai »,… ) ainsi que les nombreux détails dans les couleurs et les formes (« rayonnement sanglant », « chevelure assez longue », « race blanche », « sa peau était dorée », …) permettent de vivre cette rencontre à travers les yeux du narrateur.
Mais on a également accès à ses pensées. Ce monologue intérieur montre que Ulysse perçoit la scène comme une « apparition » : Nova est une divinité sur terre, « une déesse ».
Le champs lexical de la lumière (« illuminée », « rayonnement », « soleil», « peau dorée…) crée une sorte d’aura autour de la jeune femme. Elle produit une forte impression sur Mérou. Il est subjugué (« m’hypnotisait»).
Enfin le narrateur utilise également des hyperboles pour décrire Nova (« le corps le plus parfait », « merveilleuse beauté »,…). Ces exagérations montrent à quel point Nova est idéalisée, elle est plus qu’une simple humaine, c’est une déesse.
Pourtant, rapidement Ulysse déchante et utlise le champs lexical du mystère (« insolite », « mystérieuse », « étrangeté »,…) pour traduire son incompréhension. Il perçoit chez cette femme quelque chose qu’il ne peut expliquer (« il y avait un élément nouveau pour moi »).
Le champs lexical de la vue renforce cette impression de mystère autour de Nova (« faculté d’observation », « son regard », « la couleur des yeux », « épiait »…).
On continue à avoir accès à ses pensées. Ce monologue intérieur traduit la perplexité (« j’étais incapable d’analyser et même de définir la nature de cette étrangeté ») et la curiosité de Mérou (« elle était elle-même un objet de curiosité »).
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