Aux champs, guy de maupassant
Dissertation : Aux champs, guy de maupassant. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar bourgea • 24 Janvier 2024 • Dissertation • 521 Mots (3 Pages) • 261 Vues
La nouvelle de Guy de Maupassant « Aux Champs » est une nouvelle réaliste. L’auteur représente le mieux possible la réalité en faisant une description du lieu dans lequel se déroule l’histoire : « Les deux chaumières étaient côte à côte, au pied d’une colline, proches d’une petite ville de bains » ; « en venant de la station d’eaux de Rolleport ». Le décor de la scène montre deux familles à la campagne : « Les campagnards » ; « Les deux ruraux » ; « dans la demeure des paysans ». Ce récit est réaliste car il dépeint la vie de paysans pauvres. Cela permet de montrer réellement comment vivaient les pauvres en 1882 : « Les deux paysans besognaient dur sur la terre inféconde ». Le mobilier est usé : « devant la table en bois, vernie par cinquante ans d’usage » et la nourriture est peu diversifiée et la viande est rare : « Tout cela vivait péniblement de soupe, de pommes de terre » ; « l’assiette creuse pleine de pain molli » ;« Un peu de viande au pot-au-feu, le dimanche ». L’auteur insiste aussi sur un manque d’hygiène, il parle d’un enfant aux « joues sales », aux « cheveux blonds frisés et pommadés de terre » ; » à grouiller dans la poussière ».
Maupassant emploie aussi un vocabulaire précis utilisé par les gens de la campagne pour parler des enfants :« le moutard ; mioches ; le marmot ; mon p’tiot ». Il utilise le dialogue pour faire parler les personnages dans le contexte de l’époque. En effet, le langage est familier, la grammaire et la conjugaison ne sont pas respectées avec un manque de lettres et de mots dans la négation : « Vous voulez que j’vous vendions Charlot ? Ah ! mais non ; c’est pas des choses qu’on d’mande à une mère, çà ! Ah ! mais non ! Ce s’rait une abomination ». L’auteur dénonce les différentes classes sociales qui ne parlent pas avec le même vocabulaire. Ainsi, M. et Mme d’Hubières représente une famille riche de l’époque qui utilise un langage plus soutenu : « Mes braves gens » ; « Ma femme s’est mal expliquée » ; « Avez-vous bien compris ? ».
Enfin, le romancier décrit les faits d’une histoire cruelle pour toucher le lecteur. Il dénonce le malheur des personnes pauvres obligées à prendre de mauvaises décisions. Il s’agit de vendre un enfant contre de l’argent : « une somme de vingt mille francs » ; « une rente de cent francs par mois » ; «cent vingt francs » . L’auteur évoque le pouvoir de l’argent et les conséquences que cela engendre : « il fallait être dénaturé pour vendre son enfant, que c’était une horreur, une saleté, une corromperie ».
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