Biographie de Robespierre

Maximilien de Robespierre

Maximilien de Robespierre ou Maximilien Robespierre est un avocat et homme politique français né le 6 mai 1758 à Arras et mort guillotiné le 28 juillet 1794 à Paris, place de la révolution.

Robespierre est l'aîné d’une tribu de 5 enfants. Orphelin de mère à l’âge de 6 ans et d’un père qui abandonne son foyer, il est pris en charge par son grand-père maternel, brasseur sur la commune d’Arras (Hauts de France).

Après d'excellentes études au sein du collège d'Arras et de celui de Louis-le-Grand à Paris, il obtient une licence en droit, devient avocat et s'inscrit en 1781 au Conseil provincial d'Artois. 

Le 15 novembre 1783, Robespierre fut accueilli dans l'Académie des sciences, lettres et arts de la ville d’Arras,  commandé par son collègue Maître Antoine-Joseph Buissart, avec lequel il avait collaboré dans l'affaire du paratonnerre, et M. Dubois de Fosseux son ami, ainsi que celui de Gracchus Babeuf. Il participa à plusieurs concours académiques. 

En 1784, un de ses mémoires envoyé à l'Académie nationale de Metz lui permet de recevoir une médaille, ainsi qu'un cachet de 400 livres.

En 1791 il est accueilli chez son ami Maurice Duplay un entrepreneur et révolutionnaire. Il aura une liaison sentimentale avec sa fille Marie-Eléonore Duplay

Le rôle joué par Robespierre au sein du Comité de salut public et son influence réelle sur le gouvernement révolutionnaire font polémique. Certains historiens estiment qu'il disposait d'un ascendant réel, le considérant comme le « maître » du comité de salut public, de la Terreur, de la révolution ou de la France.

Plusieurs autres réfutent l'idée qu'il y ait exercé une quelconque prépondérance et jugent qu'au contraire, il a fait l'objet d’ardentes contestations parmi ses collègues. 

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Toutefois, il fut montré par les thermidoriens, membres des anciens comités ou des anciens représentants en mission, qu'il avait voulu dénoncer comme l’âme de la « dictature jacobine », imposant un régime de terreur.

Ainsi, Robespierre fut condamné sans bénéficier de procès et fut guillotiné l'après-midi même du 10 thermidor, sous les cris approbateurs de la foule. 

A ce même moment, vingt et un de ses amis politiques dont Saint-Just et Couthon ainsi que son frère prénommé Augustin Robespierre ont été décapités.