Boule de suif de Guy de Maupassant

Commentaire de texte

Boule de suif de Guy de Maupassant

Guy de Maupassant, écrivain réaliste français du 19e siècle est l’auteur de Boule de Suif.

Cette œuvre fut publiée dans Les Soirées du Médan en 1880 et assura la célébrité de Maupassant. Ce recueil de six nouvelles consacrées à la guerre franco-allemande de 1870 se voulait un manifeste du naturalisme. Boule de suif, répond à cette thématique en décrivant la débâcle française et l’occupation de Rouen menant à la fuite de plusieurs personnages et notamment d’une prostituée nommée Boule de suif, à bord d’une diligence.

L’extrait étudié, qui se situe peu après l’incipit, emmène le lecteur à l’intérieur de cette diligence. Le voyage s'annonce difficile : les voyageurs ont faim et seule Boule de suif a pensé à emporter des provisions qu'elle partage généreusement et ce, malgré les remarques désobligeantes et le mépris ressenti par les autres passagers à son égard. Dès lors, dans ce huit-clos, différentes classes sociales se côtoient, s'observent, se critiquent dessinant ainsi un tableau satirique de la société de la fin du XIXe siècle.

Dès lors, une question peut se poser:

En quoi Boule de suif est telle une œuvre miroir de la société de la fin du XIXe siècle ?

Dans un premier temps, le narrateur dessine un tableau de la société du XIXe siècle. Puis, dans un second temps, par la scène du repas, la grandeur d'âme d'une marginale dénonce l'hypocrisie de la société rangée.

SAUT DE 2 LIGNES

[PHRASE QUI ANNONCE L'AXE 1] Dans un premier temps, nous verrons comment le narrateur dessine un tableau de la société du XIXe siècle.

[1re SOUS-IDÉE = 1er PARAGRAPHE ARGUMENTÉ] Premièrement, ce tableau débute par la description de personnages de classes sociales aisées avec des principes [ANNONCE DE LA 1re SOUS IDEE]. Par exemple, au sein des 3 premiers paragraphes, le narrateur dresse le portrait de personnages appartenant à une classe sociale ayant de l'argent à savoir un couple de commerçants, un couple de bourgeois et un couple de nobles. Ce dernier, les décrit en ces termes : «Ces six personnes formaient le fond de la voiture, le côté de la société rentée, sereine et forte, des honnêtes gens autorisés qui ont de la religion et des principes.» (l. 10-11) Ainsi, un lien est fait entre l'argent et donc la classe sociale et les principes moraux et religieux. Dès lors, dans la société du XIXe siècle, être une personne respectable signifiait appartenir à une classe aisée et être croyant [EXEMPLE ET EXPLICATION DE L'EXEMPLE CITE]. Au-delà de cette description de personnages riches et rangés, ce tableau dévoile une autre partie de la société: les marginaux [PHRASE QUI RESUME + TRANSITION AVEC LA SECONDE SOUS IDEE].

[2e SOUS-IDÉE = 2e PARAGRAPHE ARGUMENTÉ] Deuxièmement, dresse le portrait de personnages qui par leur immoralité sont des marginaux de la société de la fin du XIXe siècle [ANNONCE DE LA SECONDE SOUS IDEE]. En effet, de la ligne 20 à 25, sont décrits, d'une part, un démocrate et d'autre part, une prostituée. Par leur pensée et leurs pratiques, ces deux personnages sont complétement rejetés par les autres occupants de la diligence. Ce comportement n'est que le reflet de l'attitude générale de la société envers ce type d'individu. Dès lors qu'un des facteurs manquent