Corpus de textes, scènes de rencontre
Commentaire de texte : Corpus de textes, scènes de rencontre. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Timinihappy • 11 Novembre 2018 • Commentaire de texte • 981 Mots (4 Pages) • 822 Vues
Question de Corpus
Crétient Tom 1°S10
Dans le roman, les scènes de rencontre marquent souvent le début d'une histoire. Elles servent à introduire un ou plusieurs personnages qui auront souvent une importance particulière dans l'intrigue. Les textes que nous allons étudier sont extraits de La princesse de Clèves de Madame de Lafayette, Manon Lescaut de l'abbé Prévost, Le Rouge et le noir de Stendhal et Le diable au corps De R. Radiguet. Dans ce but, nous allons déterminer quelles sont les caractéristiques de ces scènes de rencontre. Nous verrons donc dans un premier temps Les caractéristiques dans le caractère des personnages avant de voir les caractéristiques émotionnels de ceux-ci.
Tout d'abord, il semble évident que les personnages sont de nature timide. En effet, dans Manon Lescaut et Le Rouge et le noir, les personnages ont un caractère timide qu'ils combattent et surmontent pour parler à la personne en face. On peut ainsi remarquer dans Manon Lescaut, à la ligne 11, « J’avais le défaut d’être excessivement timide et facile à déconcerter ; mais loin d’être arrêté par cette faiblesse, je m’avançais vers la maîtresse de mon cœur. ». C'est extrait traduit la nature timide du personnage qui la surmonte pour parler au personnage rencontrer. De même, dans Le Rouge et le noir, à la ligne 11, « il oublia une partie de sa timidité » le personnage oublie ici aussi sa timidité naturelle pour parler à l'autre personnage. Ces deux passages montrent donc la timidité, qui traduit une certaine appréhension du personnage. Celui-ci redoute donc ce qui pourrait se passer dans cette scène de rencontre.
Ensuite, il semble évident également que les personnages découvre de nouvelles personnes d'un type qu'ils n'ont jamais connu auparavant. En effet, dans Le Rouge et le noir et Le diable au corps, les personnages sont remplis de préjugés et ont une idée fausse sur la personne qu'il rencontre. Ainsi, nous pouvons relever dans Le Rouge et le noir, à la ligne 17 « c’était là ce précepteur qu’elle s’était figuré comme un prêtre sale et mal vêtu, qui viendrait gronder et fouetter ses enfants ». Le personnage est ici persuadé que le précepteur qu'elle était si triste de rencontrer était quelqu'un de foncièrement mauvais ce qui ne semble pas être le cas quand elle le rencontre. Également, dans Le diable au corps, à la ligne 28 « Quelle fille est-ce donc, pensais-je pour admettre qu’un gamin la querelle à propos de ses mèches ? ». Ici, le personnage ne s'attendait pas à ce que cette fille soit comme cela. Il s'était fait une idée d'elle comme toutes les filles qu'il connaissait jusqu'à maintenant et se rend compte que celle-là est bien différente de ces autres filles. Les personnages se font donc une idée de l'autre par rapport à des expériences déjà vécues par le passé mais ces idées sont bien vites démenties par la réalité puisque les personnes qu'ils rencontrent sont radicalement différentes de celles qu'ils ont connus et sur lesquels ils ont construis leurs préjugés. Cela forme donc une attirance pour l'inconnue de la part des personnages.
Nous avons vu les caractéristiques dans le caractère des personnages, nous allons donc maintenant voir les caractéristiques émotionnels de ceux-ci.
Tout d'abord, il semble évident que les personnages sont ressentent de l'étonnement durant cette scène. En effet, dans La princesse de Clèves et Le Rouge et le noir, les personnages sont surpris par celui qu'ils rencontrent. Ainsi, nous pouvons remarquer dans La princesse de Clèves, à la ligne 7 « Ce prince était fait d’une sorte qu’il était difficile de n’être pas surprise de le voir quand on ne l’avait jamais vu » Le personnage est ici surpris par l'apparence extrêmement attirante de l'autre. Également, dans Le Rouge et le noir, à la ligne 17 « Quoi, c’était là ce précepteur qu’elle s’était figuré comme un prêtre sale et mal vêtu, qui viendrait gronder et fouetter ses enfants ! ». Ici le personnage est surpris par rapport à l'image qu'elle se faisait de l'autre. L'étonnement est donc présent dans ces deux textes et montre que c'est bien la première fois que les personnages se voient. De plus, cet étonnement crée un effet de d'inconnu : ni le lecteur, ni le personnage ne sait ce qui va se passer ensuite.
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