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Croyez-vous qu'une bonne histoire est celle qui propose une fin inattendue ?

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Par   •  7 Avril 2018  •  Dissertation  •  1 995 Mots (8 Pages)  •  2 127 Vues

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Le récit, l'écriture, tout un débat sur un secteur aujourd'hui en crise, les enfants ne lisent plus préférant rester avachis devant la télévision. Mais ce n'est pas la question. Nous allons parler d'un thème où chacun à son avis et ses croyances. Une bonne histoire implique-t-elle une fin inattendue, surprenante ? Pour répondre à cela nous commencerons par admettre que certains genres nécessitent ce type de fin, nous continuerons avec les impacts positifs d'une fin inattendue sur des récits d'auteurs qui ont choisis de l'utiliser. Puis nous montrerons qu'une fin plus banale possèdent ses avantages et que la fin ne fait pas tout, qu'il est nécessaire que le lecteur ait envie de finir de lire le livre pour voir la fin. Nous finirons par démontrer qu'utiliser une fin inattendue est risqué, cela peut causer une déception chez le lecteur et que l'auteur euphorisé par la meilleure fin jamais écrite oublie que les lecteurs ne commencent pas par la fin

Une fin inattendue est nécessaire pour certains genres mais elle peut aussi être le choix de l'auteur.

D'une part, certains genres littéraires imposent une fin inattendue car elle définit ces genres.

En effet, dans les romans policiers, on ne doit pas deviner le coupable avant la fin puisque le livre repose sur l'enquête, sur les indices que l'inspecteur collecte, sur les interrogations qu'ils suscitent et sur la complexité de la résolution. Par exemple, dans Le Crime de l'Orient Express écrit par Agatha Christie en 1934, personne n'a pensé que le meurtre de Ratchett, qui s'est avéré être le meurtrier de la petite Daisy Armstrong avait été commis par tous les passagers du train. On découvre que tous ont un lien avec la famille Armstrong et qu'ils ont, chacun, donné un coup de couteau à l'homme pour venger la petite. Il était en fuite et personne ne l'avait retrouvé à part eux qui ont monté un complot, se servant tous d'alibi les uns pour les autres et pour que personne ne découvre leur meurtre mais Hercule Poirot qui avait obtenu une place grâce à une connaissance qui n'était pas au courant. Il a donc enquêté dès que le corps fut découvert, après une longue réflexion et grâce à son instinct imbattable, il a découvert le complot et le mobile. On voit ainsi que dans ce genre, la fin doit être surprenante puisqu'autrement le roman n'aurait aucun intérêt.

De plus, les nouvelles doivent avoir une fin inattendue car c'est un des facteur qui permet d'identifier un récit comme étant une nouvelle. C'est aussi un bon moyen de terminer un récit bref puisqu'après la chute inattendue, le récit est terminé et le lecteur se retrouve seul face à ses émotions à réfléchir aux indices que l'auteur avait laissé. Ainsi dans Rosalie Prudent de Guy de Maupassant, on ne se doute pas de la cause ayant poussé la jeune femme, bonne chez les Varambot d'avoir accouché seule puis tué et enterré son enfant dans le jardin. A cette époque, c'était commun. Cependant un fait demeurait inexplicable : elle avait cousu elle-même un trousseau pour son nouveau-né montrant donc qu'elle avait l'intention de l'élever. Le juge réussit à la faire parler et elle expliqua tout en sanglotant : elle avait accouché d'un nouveau-né et s'en était occupé comme le lui avait appris Mme Boudin, la sage-femme. Mais les douleurs avaient repris et elle a accouché d'un second nouveau-né. Elle n'a pas réfléchi, a mis l'oreiller sur les deux et s'est assise dessus. Puis elle est allée les enterrer le plus profond qu'elle pouvait. On observe dans cet exemple que la fin inattendue coupe court le récit et laisse le lecteur dans un état de béatitude et d'étonnement.

Au-delà de l'obligation d'utiliser une fin inattendue pour certains genres, le choix d'une fin inattendue repose sur les épaules de l'auteur en fonction de ce qu'il veut susciter chez le lecteur. Son choix se fait sans contraintes.

D'autre part, l'auteur peut utiliser une fin inattendue en dehors de toutes contraintes. Cela peut avoir de bonnes conséquences.

Tout d'abord, le lecteur peut avoir envie de lire d'autres livres du même auteur. En effet, après avoir lu Demain, j'arrête ! de Gilles Legardinier, j'ai lu la plupart de ses autres livres. Ce livre raconte l'histoire d'une femme qui tombe amoureuse de son nouveau voisin qui disparaît régulièrement. Un jour, elle décide donc de le suivre et elle découvre qu'il veut voler l'objet exposé dans la vitrine dix-sept du musée Debreuil. Elle monte donc un plan grâce à ses amies et sa patronne qui se fait passer pour une ex-femmes d'affaires russe qui veut acquérir quelque chose dans leur musée. L'héroïne se fait, elle, passer pour sa fille et lorsqu'elle voit ce que contient la vitrine tant convoitée, c'est la désillusion : au lieu du plus beau bijou comme elle s'y attendait c'est un vieux sac à main usé. Elle a l'air tellement intéressée que la directrice du musée lui offre.Elle va ensuite voir son voisin et elle lui explique tout ce qu'elle a fait pour lui, qu'il n'a pas besoin de cambrioler le musée et que de toutes façons il n'y arriverait pas au vu de la sécurité. Après cette grande tirade elle lui dit que maintenant elle le laisse. Tout le monde pense que l'homme va être déçu et va quand même essayé de cambrioler le musée. En fait, ce vieux sac à main usé est exactement ce qu'il convoitait et il lui raconte son histoire. Ses parents travaillaient comme cordonniers et ils ont un jour participé à un concours pour imaginer le sac à main du futur. M Debreuil leur a dit qu'il les recontacterait mais il ne l'a jamais fait et la famille Debreuil a fait fortune grâce à la création de ses parents et grâce à cette preuve, les signatures de ses parents et la sienne dans la doublure, il y aura à la prochaine exposition une vitrine pour exposer le travail de ses parents. Cette fin était inattendue et j'ai adoré. J'ai donc acheté ses autres livres.

Ensuite, une fin inattendue permet de garder le suspense, de happer le lecteur qui, pris par l'histoire, dévore le livre. Puis les lecteurs postent leurs avis sur tel ou tel livre. Plus la note et les critiques sont bonnes plus un autre lecteur a envie de le lire. C'est ainsi que j'ai lu Et si c'était vrai de Marc Levy. Toutes les critiques disaient que le livre était génial, que c'était original, captivant que la fin était surprenante et cela a aussi joué puisque cela a piqué ma curiosité et que j'ai donc décidé de le lire. Une fin inattendue permet donc de piquer la curiosité des lecteurs et de leur donner envie de participer et de comprendre les messages plus mystérieux les uns que les autres. J'ai adoré et j'ai à mon tour laissé un commentaire positif pour que d'autres personnes aient envie de le lire.

Ainsi, une fin inattendue est parfois nécessaire ou alors est un choix de l'auteur qui a un impact positif sur sa notoriété et sur la renommée du livre. Cependant, avec l'intervention de quelques facteurs, il est possible que cela ait un impact négatif. L'auteur peut aussi choisir une autre fin. De plus avant de lire la fin, le lecteur

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