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Les gilets jaunes un projet pour vivre ensemble

Depuis novembre 2018,un mouvement social s’est crée et a fait beaucoup parlé de lui, d’abord sur les réseaux sociaux, puis s’est étendu jusqu’à s’installer sur les ronds-points et finis par manifester aux Champs Elysée.

Ce mouvement prend le nom de « gilet jaune », ainsi cet habit qui caractérise leur solidarité.

Mais qui sont-ils ?

Ce sont surtout des travailleurs précaires qui vivent de leur travail mais très difficilement. Ils font partis du haut de la classe populaire et du bas de la classe moyenne. On retrouve aussi des handicapés qui de part leur situation ne peuvent vivre de leur travail et sont donc « exclus » du système. Et enfin on retrouve environ 16 % de chômeur.

Que veulent-ils ?

Ils veulent la baisse du prix du carburant, un coût de vie moins élevée et surtout une diminution des taxes, ils ont le sentiment d’abandons du pouvoir publique, un sentiment de déllaissement et une défiance vis à vis des syndicats, des politiques et des médias.

Comment les gilets jaunes difusent-il leurs idées ?

Les gilets jaunes sont plus qu’un simple mouvement de manifestation. Contrairement aux mobilisation ordinaires (ex : 2011 en Tunisie ), les gilets jaunes ne possèdent pas de comité d’organisation,ils sont donc tous disposés à manifester comme ils veulent, il y a donc un véritable manque d’organisation. En effet, ce comité est un processus d’aide afin d’inviter des personnes à rejoindre le mouvement sur les réseaux ou sur place, il est donc un pilier pour une union solide.Ainsi, les gilets jaunes regroupent des gens ayant des revendications parfois très ciblées ou parfois larges et spontanées sans structure ni leader provoquant quelques fois des soulèvements violents dans les rues des villes de France.

Cependant, cette déorganisation permet aussi à ces personnes d’échanger, de rencontrer de nouvelles personnes et surtout de montrer ensemble leur détermination contre le gouvernement, sur les rond-points, dans la rue mais surtout sur les réseaux sociaux.

Ces réseaux sociaux sont un lieu de rassemblement, de partage, où chacun peut s’exprimer « sans barrières ».

Comme le dit la définition, ces réseaux désignent les sites internets et les applications mobiles qui permettent aux utilisateurs de se constituer un « réseau » d’ami ou de relation. Cela permet donc aux gilets jaunes de partager leurs idées et de s’organiser à leur façon ainsi cela favorisent leurs interactions.

Notamment sur Facebook, 3ème site le plus visité au monde avec plus de 2,1 millions d’inscrit en 2017, où beaucoup de manifestant y expriment leur colère et montrent leur engagement.

Jacline Mouraud, par exemple s’est filmée avec son téléphone en trein de discuter avec le président de la hausse des prix du carburant. Depuis son post a été vu par plus de 5 millions de personnes et elle ne cesse d’être interviewée, elle a donc réussi à s’imposer et à affirmer et défendre ses idées grâce aux réseaux sociaux.

Le 2 novembre, Fabrice Schlegel, (jura) à réussit grâce à Facebook un blocage regroupant 500 véhicules, il a ensuite dit «  je connais la vacuité d’internet et son importance dans le vie de la population aujourd’hui ».

La mobilisation doit donc être aussi numérique, elle complète et s’associe avec la manifestation dans les rues ; les gilets jaunes deviennent alors une unité indéfectible. Sur les ronds-points en revanche, ils sont forcer de se rencontrer afin que la cohésion de groupes soient parfaite. Ainsi, ils font connaissance et créent des liens entre eux grâce à leur colère mutuelle envers le système. On peut donc dire sue ces gilets jaunes cherchent à se faire remarquer voulant une visibilité publique sur les médias.

Les gilets jaunes, un mouvement avec une solidarité familiale

Alors que le mouvement se poursuit partout en France, les motivations de certains gilets jaunes dépassent largement le cadre politico-social. Environ 5000 manifestent ont ainsi décidé de prendre possession et de contrôler les ronds-points de France afin de manifester leurs colère.

Pourquoi ont-ils utiliser les ronds-points ?

Les gilets jaunes connaissent bien la ville mais aussi les axes principaux emprunter pour ce rendre au travail puisqu’ils habitent dans le périurbain diffus. Cela leurs a donc permis de comprendre qu’ils avaient un moyen de se faire entendre par tous, en occupant les ronds-points puisqu’ils sont la liaison entre les différents espaces ainsi ils permettent l’accès à toute les implantations périphériques devenues indispensables aux fonctionnements urbains. Cette occupation devient très vite un lieu symbolique de ce mouvement créant ainsi un organisation synchronique des manifestants, leur permettants de créer une affinité du fait de cette solidarité mais aussi une entraide entre les populations de part les conditions sur les ronds-points.