Dissertation Tebaldeo
Dissertation : Dissertation Tebaldeo. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar lucieb2004 • 28 Octobre 2021 • Dissertation • 462 Mots (2 Pages) • 409 Vues
Entrainement à la dissertation :
Le romantisme est un mouvement apparu à la fin du XVIIIe siècle. Ce mouvement est caractérisé par l’expression des sentiments et des états d’âmes. Il s’oppose aux idées du rationalisme et du classicisme et repousse le vraisemblable. En effet le romantisme mélange l’expression emphatique des sentiments à l’imagination shakespearienne. Le romantisme fut très présent dans l’art et notamment dans la peinture. Le peintre Delacroix fut par exemple une grande figure du romantisme.
Tebaldeo affirme l’expression du sublime par l’art. Il cherche à transformer par l’art la souffrance en beauté. Lorsqu’il dit, par exemple « Je plains les peuples malheureux ; mais je crois, en effet, qu’ils font les grands artistes ; les champs de bataille font pousser les moissons, les terres corrompues engendrent le blé céleste. » (Acte II, scène 2), il affirme ici que le malheur, la violence et les morts sont nécessaires à l’art. L’art a besoin de l’horreur pour pouvoir la sublimée. Cependant Tebaldeo affirme également qu’il peint de nombreux paysages. Ceci est une caractéristique du romantisme tout comme le fait que l’horreur soit sublimée par l’art. Dans le romantisme, les peintures de paysages représentent une autre façon de voir le monde et ses sentiments. Des éléments du romantisme sont donc éparpillé dans le discours de Tebaldeo. Il cite également Musset, grand écrivain du romantisme au vers 127.
Cependant d’un autre côté, on peut remarquer que Tebaldeo a une vision relativement positive du monde, ce qui est contradictoire avec les idées mélancolique et sombre du romantisme. Il dit en effet : « Je suis un desservant bien humble de la sainte religion de la peinture » (v.45), « Réaliser des rêves, voilà la vie du peintre » (v.54), « Je ne respecte point mon pinceau, mais je respecte mon art. Je ne puis faire le portrait d’une courtisane. » (v.85). En annonçant qu’il refuse de peintre le portrait d’une courtisane par respect pour son art, Tebaldeo n’appartient plus au romantisme. Cette information appuie également sur l’idée qu’il avait déjà évoqué : la place importante de la religion dans l’art. En effet, il utilise à de nombreuses reprises le champ lexical du religieux comme avec « Dieu », « encens », « desservant », « sainte religion de la peinture », « foi », « l’Annonciade ou Sainte Marie » et « moines ». Ce champ lexical montre ainsi le côté divin de la peinture pour Tebaldeo. On comprend donc que pour lui la peinture est à la hauteur de la religion : leur importance est similaire, voire identique.
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