Ecriture d'invention: interview de Molière
Dissertation : Ecriture d'invention: interview de Molière. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar yss01 • 9 Avril 2017 • Dissertation • 1 861 Mots (8 Pages) • 2 301 Vues
Interview de Molière
Bonjour Jean-Baptiste Poquelin, nous sommes ici aujourd’hui pour vous poser certaines questions que personne d’autre que vous ne peut y répondre, pour commencer j’aimerais que vous vous présentiez à nos lecteurs.
Bonjour Madame, c’est avec grand plaisir que je vais répondre à toutes vos questions.
Comme tout le monde le sait je m’appelle Jean-Baptiste Poquelin, je suis né en janvier de l’année 1622 et j’ai été baptisé le 15 de ce même mois, je suis fils d’un marchand tapissier qui était aussi le fournisseur officiel de la Cour. En 1632, malheuresement, ma mère est décedée. En 1635 je suis rentré au collège de Clermont et j’avais pour condisciple le prince de Conti, qui est, quelque temps plus tard, devenu l’un de mes protecteurs. En 1640, j’ai suivi des études de droit pour pouvoir ensuite devenir avocat, un titre qui pouvait me permettre par la suite l’achat d’une charge dans la justice ou l’administration. En 1641 je suis reçu avocat grâce à mes études faites auparavant. En 1643 j’ai renoncé à la possibilité sociale qui m’avait été offerte par ce diplôme que j’avais obtenu. Ensuite, j’ai décidé, contre l’avis de mon père car il n’était pas d’accord, de devenir comédien. Grâce à ma maîtresse, Madeleine Béjart, une comedienne qui était déjà connue à l’époque, nous avons pu former, avec quelques membres de sa famille et des autres comédiens, la compagnie théatrâle l’Illustre-Théâtre. C’est à ce moment la, que j’ai pris le nom que vous connaissez tous maintenant, Molière, et pourquoi? Et bien les raisons de mon choix n’ont pas été très claires. En 1645, au printemps pour être plus précis, notre troupe l’Illlustre-Théâtre a très malheureusement fait faillite. J’ai été emprisonné en août, durant deux jours, pour dettes, et si j’ai été liberé seulement deux jours après mon emprisonnement ça a été grâce à l’intervention de mon père. Cette même année j’ai quitté Paris avec la troupe de Charles Dufresne. Nous avons parcouru l’ouest et le sud de la France pendant plus de treize ans. En 1650, je suis devenu le directeur de la troupe de Charles Dufresne. En 1653, le Prince de Conti parraine ma troupe, et la prends sous sa protection juqu’en 1957. En 1655, je suis devenu auteur dramatique, j’ai écris l’Etoudrit, que nous avons joué à Lyon.
En 1656, j’ai écris Le Dépit Amoureux qui a été crée à Béziers.
Quand j’avais trente six ans, c’est à dire en 1958, je suis rentré à Paris, avec ma double expérience d’acteurs comique et à la fois acteur dramatique. J’ai aussi reçu la protection du frère du roi. J’ai été jusqu’à jouer devant Louis XIV, au Louvre, Le Docteur Amoureux. Etant donné que cette pièce avait plu au roi il nous avait accordé, à ma troupe et moi, le droit de partager avec les Comédiens-Italiens, la salle du Petit Bourbon. En 1659, j’ai connu un grand succès, que d’ailleurs je ne pourrais oublier, avec les Précieuses Ridicules. J’ai crée cette pièce lors de la même représentation que Cinna de Corneille. En 1660, j’ai fais Sganarelle ou Cocu Imaginaire, ce qui a fait un grand succès à nouveau pour moi car j’ai trouvé dans Sganarelle l’un de mes rôles fétiches.
En 1661, ma troupe s’est installée définitivement au Palais-Royal. Aussi, l’Ecole des maris et les Fâcheux assoient ma renommée.
En 1662, j’ai epousé ma chère Armande Béjart, la fille de Madeleine Béjart qui était ma maîtresse au tout début. Suite a ce mariage j’ai été accusé de relations incestueuses avec cette personne qui pourrait être ma fille. J’ai ensuite réussis mon coup de maître en écrivant l’Ecole des femmes, la première comédie parlant de la maturité qui était en vers et divisé en cinq actes. Cette pièce qui soulevait des questions importantes comme l’institution du mariage et l’éducation des filles, a complètement tranché avec les thèmes habituels de la farce de la comédie à l’italienne. Elle a été une innovation littéraire et en même temps une critique originale de la société de ces temps car elle a touché certains auteurs concurrents, autant qu’elle a choqué les tenants de la morale traditionnelle. Il y a eu une très grande polémique suite à celle-ci. Pour répondre à mes adversaires j’ai décidé d’écrire, en 1663, La Critique de L’Ecole de Femmes et L’Impromptu de Versailles, deux pièces dans lesquelles j’ai tourné en dérision mes détracteurs qui sont les petits marquis, le faux vertueux, la troupe rivale de l’hôtel de Bourgogne... En 1664, il y a eu un mariage forcé, j’ai du me marier a la Princesse d’Elide. Et il y a eu Tartuffe, qui a été joué à Versailles, et qui a provoqué un tollé chez les catholiques. La pièce a été, du coup, interdite à la demande de l’achevêque de Paris. Cette bataille, de Tartuffe, a duré à peu près cinq ans. Remaniée, la pièce a été interdite à nouveau en août 1667. Cependant elle sera joué, en présence du frère du roi, chez le Grand Condé. En 1665, Louis XIV avait enfin décidé de me prendre officiellement sous sa protection. Les comédies ont eu le titre de la troupe du roi. Durant cette année, il y a aussi eu Dom Juan, cette pièce a connu un succès de cinq semaines, si je ne me trompe pas, puis est etouffée avant même que mes adversaires auraient pu faire paraître leur pamphlets contre celle-ci, qui selon eux , prônait l’athéisme. En 1666, j’ai écris Le Misanthrope, cette pièce, conte les mésaventures d’Alceste, un personnage d’une loyauté et d’une probité indéfectibles. Elle a connu un succès mitigé, mais sa dimension morale lui a assuré un prestige qui ne fera que croître par la suite.
En 1667, j’ai écris Le Pastorale Comique et Le Scicilien ou l’Amour Peintre.
En 1668, j’ai écris L’Avare qui parle de Cléante et Elise, les deux enfants d’Harpagon qui craignent chacun leurs amours respectifs, l’avarice de leur père fait obstacle à leur bonheur. Pour les sauver, le vol d’une cassette viendra boulverser les plans de leur père.
En 1669, Tartuffe est enfin autorisé donc suite à cela elle connaît un grand triomphe. En 1670, j’ai écris Le Bourgeois Gentilhomme, une comédie-ballet dont Lully a composé la musique et qui fustige le snobisme de Monsieur Jourdain, qui était un piètre initateur de la noblesse.
L’année dernière, c’est à dire en 1671, j’ai écris plusieurs pièces dont les Fourberies de Scapin, une comédie d’intrigue qui s’inscris dans la tradition de Molière que j’avais exploité au début de ma carrière, notamment avec L’Etourdi. J’ai joué moi-même le rôle de Scapin, le valet meneur de jeu. Et nous voilà aujourd’hui, en 1972. Cette année j’ai été supplanté par Lully, le promoteur de l’opéra de France, qui obtient le privilège en m’accordant l’exclusivité de la representation des oeuvres chantées et dansées. Par faveur spéciale, le Roi m’as autorisé a intégrer des scènes musicales et choréographiques dans Le Malade Imaginaire.
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