Etude linéaire Phèdre, Racine
Analyse sectorielle : Etude linéaire Phèdre, Racine. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Lise Gantin • 18 Mars 2020 • Analyse sectorielle • 426 Mots (2 Pages) • 711 Vues
Introduction
Phèdre est une pièce de théatre écrite en 1674 par Racine. Dans cette étude linéaire nous allons travailler sur la tirade de Phèdre qui se situe dans la scène 3 de l’Acte 1 (du vers 269 à 306) pour repondre à la problématique suivante : En quoi la passion est-elle ici destructrice / dévastatrice / synonyme de désordre intérieur et de contradiction ? La scène se passe après que la confidente de Phèdre, Oenone, arrive à lui faire avouer son amour pour Hippolyte.
1er Mouvement (v269 à v278) :
Au début de sa tirade, Phèdre nous raconte que son périple a commencé à Athènes. Alors qu’elle était engagée à Thésée, son amour pour son beau-fils Hippolyte naquit. Elle le décrit comme son ‘superbe ennemi’ (v272)
Dans les vers 274 à 276, Phèdre décrit les symptomes psychologique et physiques de sa passion amoureuse. Non seulement elle se sent troublée (‘un trouble s’éleva dans mon âme éperdue’ v274) mais elle subit aussi des réactions physique enumérés dans les vers 275 et 276 (‘mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvait parler, je sentis toyt mon corps et transir, et bruler’)
A partir du vers 277, Phèdre dénonce le responsable de son mal : pour elle Vénus, la déesse de l’amour, est responsable de ses sentiments interdits. Phèdre nous rappelle aussi au vers 278 qu’elle provient d’une descendance maudite (‘D’un sang qu’elle poursuit tourments inévitables’)
2eme Mouvement (v279 à v300) : Coment remédier à cet amour interdit
Dans ce deuxième mouvement, Phèdre énumere les remède qu’elle a pu essayer pour mettre fin à ses sentiments pour Hippolyte. Tout d’abord elle nous raconte comment elle espérait régler son problème en vouant un culte à Vénus (‘par des voeux assidus je crus les détourner, je lui batis un temple, et pris soin de l’orner’ v279-280) mais malheureusement pour elle cela n’a pas marché . On peut s'arrêter sur les mots ‘incurable’ et ‘impuissants’ au vers 283 qui soulignent le fait qu’elle n’arrive pas à se débarrasser de ses sentiments. Au vers 288, Phèdre divinise Hippolyte, Vénus est donc remplacée par ce dernier (‘J’adorais Hippolite’ v286 et ‘J’offrais tout à ce dieu’ v 288). Devant l’innéficacité de ses prières, Phèdre se tourne vers une autre méthode : l’évitement d’Hippolyte (‘Je l’évitais partout !’ v289) mais elle le retrouve inévitablement à travers le visage de son père (v290). Le dernier remède employé par Phèdre est la haine. Dans les scène précédentes on apprend qu’Hippolyte à été éxilé, c’était une stratégie pour permettre à Phèdre de rester à distance de son beau-fils. Cette méthode semblait marcher (‘je réspirais Oenone’ v297)
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