Exposé : Le Vase d’Or, E-T-A Hoffman
Dissertation : Exposé : Le Vase d’Or, E-T-A Hoffman. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Océanne Mabiala • 10 Avril 2023 • Dissertation • 1 420 Mots (6 Pages) • 427 Vues
Exposé : Le Vase d’Or, E-T-A Hoffman
Intro/
Préambule :
Mon exposé va porter sur l’un des contes de Hoffmann, intitulé : le Vase d’Or.
Tout d’abord, Ernst Theodor Amadeus Hoffmann est un artiste complet à la fois : écrivain romantique, romancier, conteur et compositeur et de l’autre dessinateur et juriste ; c’est aussi l’une des plus grande figure du romantisme Allemand du XIXe siècle. Originellement titré : Der Goldne Topf, le Vase d’Or est extrait du recueil Contes Fantaisies à la manière de Callot, publié en 1814.
Véritable contes moderne, le Vase d’Or est l’un des meilleur contes d’Hoffmann ; il se compose en douze parties appelées des veillées, racontant l’histoire de Anselme, un jeune étudiant solitaire, nerveux et maladroit, qui lors d’une promenade le long de l’Elbe va être envoûté par le regard transperçant d’un petit serpent au yeux bleu ; cette rencontre déconcertante va chambouler le cour de sa vie.
Je vais m’intéresser à la première veillée du conte, plus précisément à partir de la page 12 : « A l’ombre du sureau… » ; après avoir accidentellement renversé le panier de pommes et de gâteau d’une horrible vieille dame, à la porte noire à Dresde et suite au injures de celle-ci, remplie de hontes et de tristesses le jeune étudiant par se réfugier le long de l’Elbe un fleuve allemand . Assit à l’ombre d’un sureau et perdu dans ses pensées, Anselme entend tout d’un coup des voix et aperçoit ensuite le fameux serpent aux yeux bleu ; cette rencontre irréaliste va changer le cours de l’histoire qui jusqu’à la n’était qu’un banal récit réaliste d’un étudiant maladroit et triste.
Problématique : nous allons voir, comment cette première veillé met en place les éléments constructifs du conte, à mi-chemin entre réalisme et fantastique, tout en annonçant déjà le thème de l’amour.
Plan /
La première partie de mon plan, portera sur le côté réaliste de cette veillée : à travers la personnalité du héro et l’aspect comique et émouvant, puis je mettrais en avant le côté merveilleux et fantastique de cette veillée qui va ensuite aboutir sur le commencement de la passion irrésistible d’Anselme à l’égard du petit serpent.
1 / Côté réaliste et banal de l’histoire :
- Dans la veillée 1, qui est l’incipit du conte , il va y avoir dès le départ une accroche réaliste grâce au élément banaux qui vont servir d’accroche au lecteur tel le monologue qui nous donne un point de vue interne sur le héro grâce au long monologue intérieur de Anselme, à partir de la page 12 : « A l’ombre du sureau… » ; Cela permet d’en savoir plus sur les sentiments que ressent Anselme : comme sa frustration face à sa maladresse, à cause de l’accident survenu au début de la veillée, lors de la situation initiale, la solitude et la fragilité, qui sont des sentiments propre au héro qui domine presque l’ensemble du récit puisque Hoffmann lui-même étant adolescent présenté de même sentiments. Par exemple à la page 12 le personnage s’exprime et dit : « Si je salue jamais un notable ou une dame, j’expédie mon chapeau à une lieue ou, mieux encore, je dérape sur le sol glissant et me voilà les quatre fers en l’air, couvert de honte ! » ce monologue transmet de la pitié au lecteur envers Anselme.
Il y a un contraste avec l’état d’esprit de l’étudiant et le paysage magnifique qui l’entour, décrit à la page 12 : « Dresde pointait la splendeur audacieuse et fière de ses flèches lumineuses, cependant que découpées sur la profondeur du couchant, les chaînes dentelées annonçaient les lointains massifs de la bohême. Mais l’étudiant Anselme absorbé dans ses pensées, s’enveloppait de nuages de fumée ; ».
- On s’aperçoit qu’il y a deux atmosphères différentes dans le récit, tout d’abord avec le long monologue d’Anselme qui fait susciter au lecteur de la pitié envers Anselme, à pagne 13 Anselme s’interroge et dit : « Hélas ! Hélas ! Où sont mes beaux rêves d’avenir, moi qui me flattais de devenir un jour, ici même, secrétaire particulier ? La malchance m’a aliéné mes plus bienveillants protecteurs ! Par la suite le monologue devient comique, lorsque Anselme raconte ses insolites mésaventures, à la page 13 il dit : « Epouvanté, je me précipite à sa poursuite, et culbute sur la table où le Conseiller travaille tout en prenant son petit déjeuner : tasses, assiettes, encrier et sablier se fracassent par terre, un torrent de chocolat et d’encre inonde le rapport qu’il vient de rédiger. »Cette scène très comique n’est pas la par hasard car Hoffmann apporte souvent de l’ironie dans ses textes, comme : …Dans cette veillée le pathétique et l’ironie vont bien ensemble ainsi Hoffmann à bien fait de mélanger ces deux registre car cela permet d’alléger et de fluidifier le long monologue du héro puis de captiver le lecteur, jusqu’à l’arrivé de l’élément perturbateur.
2 / Le côté banal de l’histoire se métamorphose en un conte à la fois merveilleux et fantastique :
A partir de la page 14, on assiste à un changement d’état, la situation qui était jusqu’à lors très réaliste, nous fait bascule dans une scène irréelle car les éléments réels c’est-à-dire les éléments de la nature se mêlent aux éléments surnaturelles ; comme à la page 15, ou le narrateur dit : « ce fut ensuite comme des chuchotements et des murmures : on aurait dit que les fleurs vibraient ainsi que des clochettes de cristal suspendues dans l’arbre ». Cette situation qui s’apparente au merveilleux, nous fait penser que cela n’est que l’imagination du héro en vue de la dimension mélodieuse, poétique et romantique de la nature qui s’anime.
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