Identité et diversité

1. Le corpus proposé se distingue par la diversité des documents qui le composent. Le texte de Claude Lévi-Strauss et Alexandra David-Néel ainsi que la photographie de Martin Parr nous permettent de découvrir des habitudes, des traditions ou alors des cultures qui ne sont pas égal aux nôtres. Depuis ces différents documents nous en retenons que les voyageurs/touristes peuvent avoir des comportements incorrects vis-à-vis de la nature, des cultures et des animaux… et qu’en tant que touriste nous devons nous soumettre aux cultures du pays et non l’inverse.

1. La photographie de Martin Parr ainsi que le texte de Alexandra David-Néel démontre simplement le fait que le touriste voyage légèrement comme un pacha dans un pays étranger autre que le sien. Le peuple reçoit le voyageur d’une manière décente, correcte. Dans les deux documents nous pouvons admettre que le voyageur s’approprie vaguement l’environnement en « gravant son nom sur un arbre sacré » ou alors en exploitant un cheval et un humain à sa guise.

1. Claude Lévi-Strauss évoque les difficultés qu’il a rencontré lors de son voyage scientifique en forêt amazonienne, pour commencer Claude Lévi-Strauss ne conçoit pas le comportement, le respect, les routines de l’autre. Le narrateur ne se voit pas être au même niveau que l’autre, il reste en retrait, se méfie, ne trouve pas lieu d’être parmi l’autre. Nous pouvons aussi surligner le fait que le narrateur émit l’idée que le voyageur semble faire partie d’un monde à part.

Cultiver le plaisir de voyager et de découvrir de nouvelles cultures, déambuler dans des villes, des rues et cela sans but ultime. Faire partie d’un environnement sans réellement y faire partie, rencontrer autrui dans son quotidien. Outre le désir d’être ébloui par la beauté des paysages de notre nation, voyager reste quelque chose d’unique.

Un mélange d’appréhension, d’émotion, d’émerveillement ou de fatigues, tous ses petits éléments tissent nos souvenirs, notre esprit, notre avenir et aussi nos pensées. Le voyage peut faire partie des personnalités, des hobbies ou alors de la curiosité de chacun. Il peut permettre également de sortir de sa routine, de faire abstraction de ses problèmes et de découvrir une nouvelle vision du monde. Ces voyages peuvent nous éloigner de ce que l’on est, de grandir, d’en apprendre plus sur nous, d’apprendre à nous connaître à travers les autres, tisser des liens avec des personnes vivant peut-être de l’autre côté du globe terrestre. Voyager ne peut ne pas être au projet de tous pour certaines raisons ; financièrement pas possible, mentalement pas près ou même n’ayant pas l’envie et la motivation de se déplacer. Séjourner dans des pays voisins n’est pas obligatoire pour vivre heureux mais peut nous aider à nous évader.