La phrase
Cours : La phrase. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar America • 16 Janvier 2021 • Cours • 881 Mots (4 Pages) • 447 Vues
LA PHRASE |
I Phrase simple et Phrase complexe
A) Les phrases simples et complexes se différencient selon le nombre de verbes conjugués qu’elles contiennent:
- phrase simple : un seul verbe conjugué.
Ex: J'aime les belles journées d'été
- phrase complexe : plusieurs verbes conjugués.
Ex: J'aime les belles journées d'été et j'en profite à chaque fois.
B) Dans une phrase complexe, il y a autant de propositions que de verbes, le verbe étant le centre de la proposition (on appelle le verbe: le noyau de la phrase)
II Phrase complexe: propositions indépendantes, principales et subordonnées
A) Lorsqu’une proposition peut être écrite seule et en entier sans que cela modifie son sens, c’est qu’elle ne dépend de rien d’autre dans la phrase. Si en plus, rien ne dépend d’elle dans la phrase, elle est indépendante.
Ex: Il raconte une blague et je ris. (les 2 propositions sont indépendantes l’une de l’autre)
« Il raconte une blague »: proposition indépendante
« Je ris »: proposition indépendante
B) Certaines propositions au contraire dépendent d’une autre ou bien dirigent le sens d’une autre. Celles qui dirigent sont principales. Celles qui dépendent des principales et qui sont forcément introduites par un subordonnant sont subordonnées.
Ex: Je ris parce qu’il a raconté une blague
La première proposition « je ris » est la proposition principale car on peut dire « je ris » tout seul.
La seconde proposition « parce qu'il a raconté une blague » ne peut pas se dire toute seule. Elle dépend de « je ris ». C'est donc une proposition subordonnée. (= dépendante).
III Le mode de liaison entre les propositions dans une phrase
A) Lorsque deux propositions d’une phrase complexe sont séparées uniquement par un signe de ponctuation, on dit qu’elles sont juxtaposées (posées à côté l’une de l’autre).
Ex : Il raconte une blague ; je ris.
Il vient , il repart.
Nous avons dans les deux cas 2 propositions indépendantes juxtaposées.
B) Lorsque deux propositions sont reliées entre elles par une conjonction de coordination (mais, ou, et, donc, or, ni, car), ou un adverbe de liaison (puis, alors, pourtant...), elles sont coordonnées.
Ex: Il raconte une blague et je ris.
Nous avons dans les deux cas 2 propositions indépendantes coordonnées.
C) Deux propositions peuvent enfin être dans une relation de subordination c'est-à-dire qu'une proposition dépend d'une autre pour exister. Il faut alors une proposition principale qui dirige le sens et une ou plusieurs propositions subordonnées commençant par un subordonnant et qui dépendent de la principale (leur sens dépend de la principale et on ne peut les écrire seules).
Ex: Je ris parce qu’il a raconté une blague.
« parce qu'il a raconté une blague » = proposition subordonnée car elle ne veut rien dire toute seule.
IV Les différentes natures de subordonnées et leur fonction
A) Les subordonnées relatives
Ce sont des expansions du nom.
Elles commencent par un pronom relatif (qui, que, quoi, dont, où, lequel , laquelle, auquel, duquel...) et complètent le sens d’un Groupe Nominal.
Leur fonction est toujours complément de l'antécédent c’est-à-dire qu’elles complètent le nom de la proposition principale qui précède le pronom relatif.
Ex: Je conteste ma note qui est injuste.
«Je conteste ma note » = proposition principale
« qui est trop basse » = proposition relative, complément de l'antécédent « ma note ».
B) Les subordonnées complétives
Elles commencent par les conjonctions de subordination “que” et plus rarement “à ce que”, “de ce que” et se rapportent à un verbe.
Elles sont essentielles et suivent le plus souvent directement le verbe. Elles sont majoritairement COD du verbe.
Ex: Je pense que le cours est intéressant.
Je pense quoi?
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