Le Dernier Jour d'un Condamné

Peut-on condamner quelqu’un à mort sans connaître toutes les implications ? Telle est la

question soulevée par le narrateur du « Dernier jour d’un condamné ». Le narrateur décrit ici

différents aspects de sa condamnation à mort dans l’espoir que cela ne se reproduise pas. En

premier lieu, il y a l’angoisse psychique qui le fait souffrir, et qu’il essaie de décrire afin

d’éclairer les gens sur la terreur d’une telle sentence. En décrivant qu’il est au supplice, il

incite les gens à comprendre que la condamnation à mort n’est pas juste un moment pour un

condamné mais qu’il y a les longs jours tortueux et l'espoir d'une vie après la mort qu’un

condamne voudrait vivre. Cette description met en lumière qu’une condamnation à mort n’est

pas une plaisanterie ou une solution ingénieuse, c’est vraiment sérieux. Pour prouver la

gravité de sa situation, il décrit que la sentence de mort l’emprisonne, lui et son esprit

autrefois naïf et affranchi ne peut plus éviter la présence constante de cette idée de mourir.

C’est-à-dire qu’il ne peut pas l’échapper et il voit les anciens prisonniers de son cachot qui le

hantent et que même dans ses rêves, l’image de sa sentence est vue sous la forme d’un

couteau. De plus, il décrit le processus légal de sa condamnation et le processus d’appel qui

suit afin de montrer que l’appel est souvent oublié et rejeté comme si les juges n’y accordait

pas d’importance. Autrement dit : ils ne voient pas la valeur de la vie, ainsi ils ne voient pas

que la punition affecte non seulement le condamné mais aussi sa famille qui est innocente.

Enfin, il essai de dire à travers ses descriptions que ceux qui jugent et condamnent, se

justifient en expliquant que la condamnation à mort est nécessaire car il est essentiel de retirer

de la société un membre qui l’a déjà blessé, et pourrait la blesser à nouveau. Selon le

narrateur, si ce sont les raisons principales, l’emprisonnement perpétuel suffirait et cela

pourrait éviter sa souffrance intérieure et celle de sa famille.