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Le chat noir, Edgar Poe

Dissertation : Le chat noir, Edgar Poe. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  19 Octobre 2019  •  Dissertation  •  689 Mots (3 Pages)  •  1 213 Vues

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Montrez que, dans le chat noir, le deuxième chat noir terrorise le narrateur

et reflète sa culpabilité

Edgar Allan Poe, romancier américain et précurseur important du genre fantastique du XIXe siècle, a écrit la nouvelle « Le chat noir ». Il est l’un des auteurs les plus connus, entre autres pour ses descriptions crues où il nous montre des caractéristiques de sa personnalité. L'influence de Poe peut être remarquée non seulement dans la littérature, mais aussi dans le film et la musique. "Le chat noir" est une nouvelle extraordinaire dans laquelle le narrateur raconte son histoire tragique. Un homme qui mène une vie tranquille avec sa femme et son chat noir, jusqu'à ce qu'il devienne alcoolique et tue son chat. Un deuxième chat noir apparaît ensuite et terrorise le narrateur en lui reflétant sa culpabilité sans cesse.

En raison de la similitude entre le premier et le second chat, le narrateur se sent intimidé par la présence du deuxième. Ce sentiment d'intimidation commence par une sensation d'angoisse et va finalement se transformer en horreur. Le narrateur se souvient constamment de l'acte pervers qu'il a commis envers Pluton, son premier animal de compagnie, et ce second chat semble être la réincarnation du premier qui revient le harceler. C’est une bête causant toute sa misère, la perte de ses bons sentiments, de sa fortune, de sa femme et de sa vie entière. «Une bête brute, — dont j’avais avec mépris détruit le frère — une bête brute, engendrée pour moi, — pour moi, homme façonné à l’image du Dieu très haut, — une si grande et si intolérable infortune ! » Dans cet extrait, l'auteur utilise des figures de style telles que l'hyperbole (une si grande et si intolérable fortune) et la répétition de mots comme «bête» et «moi» pour transmettre au lecteur une sensation forte et insister sur l'état émotionnel du narrateur, submergé de la plus grande des terreur. Le narrateur se trouve en train de vivre son propre enfer. De plus, cet enfer se fait  évident dans le nom de son chat, «Pluton», dont l’influence négative symbolise les ténèbres, l’angoisse et la mort. Tous ces mots utilisés par l’auteur sont, avec le sens du mot «bête», le reflet d’un narrateur terrifié vivant dans son propre enfer.

Il est évident que son deuxième chat reflète sa culpabilité. Au début, le narrateur décide de l'adopter avec le désir de libérer son âme et de se faire pardonner, mais le désir de tuer la bête revient intensément. « J'évitais la créature; une certaine sensation de honte et le souvenir de mon premier acte de cruauté m'empêchèrent de la maltraiter. Pendant quelques semaines, je m'abstins de battre le chat ou de le malmener violemment, mais graduellement, - insensiblement, - j'en vins à le considérer avec une indicible horreur… ». Le deuxième chat a seulement une différence avec Pluton. C’est une tache en forme de gibet qui ne permet pas au narrateur d’oublier la façon dont il a tué la première bête. D’ailleurs, c'est sa conscience qui l'empêche de tuer celle-ci. Cette tache lui rappelle le sentiment de honte ressenti par l’acte odieux commis envers Pluton, cette créature innocente qui l’aimait. L’auteur décrit toutes ces émotions en utilisant le champ lexical de la honte, du dégoût et de la peur : «terreur», «sinistre chose», «affreuses caresses», «lugubre» entre autres expressions. Bref, tout au long de l'histoire, le narrateur n’arrive pas à se défaire de sa culpabilité.

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