Le dernier jour d'un condamné, Victor Hugo
Commentaire de texte : Le dernier jour d'un condamné, Victor Hugo. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar lea_230700 • 18 Avril 2024 • Commentaire de texte • 750 Mots (3 Pages) • 281 Vues
Le Dernier Jour D'un Condamné de Victor Hugo est un plaidoyer politique pour l'abollition de la peine de mort en France, écrit en 1829. Le livre est rédigé à la première personne sous forme d'autobiographie. La mort, la justice et la sollitude sont les trois principaux thèmes abordés, dans le roman.
L'extrait étudié dans ce commentaire est le chapitre 1, l'incipit qui décrit la situation actuelle du prisonnier et les frayeurs qui le tourmentent, en comparaison avec sa vie d'avant.
Il est donc interessant de se demander comment l'auteur fait de la mort une idéée si singulière et effrayante dans la vie du personnage.
Pour ce faire, nous allons donc voir en premier lieu, l'exposition de sa vie avant la sentance de mise à mort puis nous nous pencherons sur la manière que le narrateur à de décrire et de subir cette condamnation.
Tout d'abord, ce récit nous rappelle que la vie d'un homme peut changer radicalement d'un jour à l'autre.
En effet, au début de l'extrait on nous montre que le personnage est tellement déboussolé, qu'il à l'impression que sa liberté date d'une éternité. Comme nous le dit la citation " Autrefois, car il me semble qu'il y a plutot des années que des semaines, j'étais un homme libre" celle-ci utilise une hyperbole, car il y a seulement cinq semaines qui se sont écoulées depuis son procés, au moment où il écrit.
De plus, on se rend compte que son ancien quoitidien est aux antipodes de celui qu'il mêne actuellement "C'étaient des jeunes filles, de splendides capes d'évèques, des batailles gagnées, des théâtre [...]" à l'aide d'une énumération, l'auteur nous déroule sa vie tel un film de cinéma.
Pour conclure cette première partie, on notera que le personnage fait un parallèle entre ses deux situations bien distinctes. " Je pouvais penser à ce que je voulais, j'étais libre; Maintenant je suis captif." Ici, il est question d'un double sens dans cette phrase. En effet, avant, le personnage était aussi bien libre physiquement que mentalement, sans aucune pensée sombre qui vienne le déranger. Maintenant, c'est tout l'inverse.
Le narrateur est donc emprisonné dans une cellule, mais il n'est pas le seul, ses pensées sont elles aussi, enfermées dans des cauchemars qui le rendent fou. On peut le remarquer grâce à la citation suivante " Mon corps et aux fers dans un cachot, mon esprit est en prison dans une idée." Celle-ci comporte un parallélisme qui est une figure de style consistant à répéter un segment phrastique semblablement construit et d'une longueur similaire, grâce a laquelle, l'auteur nous montre à quel point son corps et sa tête subissent le même sort, celui d'être prisonnier.
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