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Le dernier jour d'un condamné cas

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Par   •  24 Mai 2016  •  Dissertation  •  752 Mots (4 Pages)  •  4 762 Vues

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Le dernier jour d’un condamné

Le dernier jour d’un condamné est un roman de Victor Hugo paru d’abord en 1829 de manière anonyme, puis en 1832 accompagné d’une préface. Grand plaidoyer pour l’abolition de la peine de mort, ce texte en 48 chapitres tous d’une durée très différente les uns des autres appartient au genre de l’argumentation.

Le roman est composé à la 1ère personne, comme le journal d’un homme condamné à mort. Le récit commence alors que la sentence est déjà tombée dans les prisons de Bicêtre à Paris. La grande majorité des lieux décrits dans le livres seront  d’ailleurs différentes prisons (conciergerie et hôtel de ville) dans lesquels le personnage principale passera la majorité de son temps au fil de ses transferts. Le narrateur couche sur le papier tous ses sentiments, ses peurs mais surtout ses espoirs, thématique très présente tout au long du récit, le personnage principal cherchant toujours des moyens de s’évader ou nourrit des espoirs d’être gracié. Plusieurs péripéties viennent rythmer le récit, comme la rencontre avec un autre condamné ou, instant d’émotion très fort, la rencontre avec la fille du narrateur, qu’elle ne reconnaitra pas, le définissant comme « mort ». On peut également noter plusieurs rencontres avec d’autres prisonniers ou bagnards, certains parlant avec un argot très fort, contrairement au personnage principal, parlant lui un français tout a fait littéraire, il utilise même parfois quelque mots de latin. Le récit se terminera sans dénouement, simplement sur les bruits de pas que le narrateur entend dans la salle pendant les 5 dernières minutes de sa vie. Tous les espoirs du personnage se font beaucoup plus faibles dans le dernier acte, même si il espère encore une grâce de dernière minute dans les dernières lignes.

Tout le roman se centre autour de ce personnage, dont on ne connait ni le nom, ni le passé sinon par les quelques informations qui ne font que nous rendre le personnage plus attachants (vie heureuse avec sa femme et sa fille), nous savons qu’il a commis un crime qu’il assume et qu’il regrette, nous l’oublions d’ailleurs bien vite car l’angoisse du personnage est telle qu’il nous parait bien peu de chose en comparaison. Le livre a été assez mal accueilli pas les critiques de son temps le taxant de gratuité et ne comprenant pas le non-développement du personnage principal, en pensant qu’un tel traitement ne pouvait que le rendre froid aux yeux du lecteur. Il est aujourd’hui reconnu comme une œuvre majeur, ayant grandement participé aux changement de regard de l’opinion publique sur la question de la peine de mort, ainsi que des horreurs qu’elle pousse la justice a commettre, parfois pire que celle qu’elle punit. Cette œuvre se démarque complétement des autres et pour qui prend la peine de lire la préface d’Hugo une fois le livre reconnu par son auteur, un sentiment de vérité transparait. Il y conte sa propre expérience (par rapport aux exécutions publiques) et donne à son œuvre une force d’argumentation colossale, similaire à celle qu’avait Voltaire des années plus tôt sur la question de l’esclave (ça je pense que tu peux le dire, c’est dans Candide mais c’est de la culture G, dans le chapitre du nègre de Suriman). (là je te conseille de mettre ton expérience personnelle)

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